« Jeanne, Grand-Mère de Lencloître, est partie l'hiver dernier, presque dix ans après Grand-Père Maximilien.
Grand-Mère était vive. Elle aimait faire ses tours en vélo, aller au bal et voir sa famille. Les dernières années, elle semblait courir après sa jeunesse envolée. Grand-Père, lui, était taciturne et doux.
[.] Je découvrais qu'ils se sont passionnément aimés. J'en ai été bouleversé.
Jeanne et Maximilien étaient mes arrière-grands-parents. Je les aimais. »
Solstice d'été. Milieu de la nuit. Le buffet d'une gare. Le Sauvage et la Jeune Fille s'aiment et se déchirent. Autour d'eux, l'Homme à la montre, l'Oiseleur, la Femme à l'ombrelle, une fille, des musiciens.
Dans Histoire de Nine et Muce, au risque de se perdre, Nine la plus belle des scintillantes s'éprend de Muce un « misérable petit pêcheur de rien du tout ». En renonçant à sa vie pure et éthérée, étrangère au malheur, Nine s'expose à la peur, à la douleur et au sacrifice. Mais au-delà de l'amour de Muce, en faisant ce terrible choix, ne s'autorise-t-elle pas à se révéler à elle-même et, à enfin, être Nine ?
Sur le ponton narre la rencontre de Pierrot la Lune et de Lilas la Fée, et la drôle d'histoire qui va se nouer entre eux, Quelque part, dans une forêt lointaine, un ponton au bord d'un lac, deux amoureux.
« La nuit dernière, Grand-Mère, j'ai rêvé que j'étais un oiseau. J'étais grand, blanc, avec des ailes bordées de noir. Je survolais sans peine la mer agitée. On ne me distinguait de l'écume que par mon liseré noir. Je défiais la houle et le ressac. Aucune vague ne m'effrayait. J'étais le seigneur des océans. J'étais libre comme l'air. Je n'avais pas de chaînes. Rien qui ne me rattache, rien qui ne me retienne. Un jour, Grand-Mère, je prendrai la mer. Un jour, je partirai. »
Comme toutes les jeunes fille en fleurs, Lilas-Rose rêve. Mais comme elle ne sait plus qui elle est, ses rêves s'entremêlent à ses souvenirs et à ses cauchemars.
Pour revenir de ce pays d'ombres, Lilas-Rose aimerait rattacher entre eux les fils de son histoire.
Un jour d'automne, un vagabond, Cendre, franchit les murs de son jardin.
À travers cette pièce, Nicolas Breton poursuit l'exploration des thèmes qui lui sont chers : l'entrelacement des rêves, des souvenirs et du présent, la place laissée aux morts, les liens à l'enfant, le silence amoureux.
Qui Rétif rencontre-t-il lorsqu'il se promène la nuit du côté des Tuileries, de la foire Saint-Laurent, du Jardin des plantes, au bal de l'Opéra ou dans les allées du nouveau Palais-Royal ? Une Vaporeuse, une fille violentée, une fille perdue, une fille honteuse, une fille ensevelie vivante, un homme aux lapins, un homme qui ne dépense rien, un décolleur d'affiches, un homme échappé au supplice, un pendu puis rompu, des bouchers, deux abbés qui se battent en duel, un garçon en fille, des tueurs-de-temps, des violateurs de sépultures, des balayeurs, des acteurs, des littérateurs et toutes les «incongruités nocturnes» qu'offfrent les bas-fonds, les ruelles, les bals, les cafés et les cachots de Paris à la veille de la Révolution. Les surréalistes se souviendront du Paris de Rétif, qui est déjà celui de Nerval et de Baudelaire.
Seul un singe qui aurait appris à parler et côtoierait les hommes pourrait dire toute la folie humaine. C'est la fiction qu'imagine Restif de la Bretonne (1734-1806) dans la Lettre d'un singe aux animaux de son espèce. César-singe, animal domestique qui a reçu une éducation classique auprès de sa maîtresse, entend consoler les bêtes des malheurs que leur causent les humains en décrivant leurs pratiques barbares : ceux qui se présentent comme les rois de la nature sont en fait bien plus à plaindre, puisqu'ils s'asservissent entre eux et sont les premières victimes de leurs funestes inventions : la monogamie, la propriété, l'hypocrisie de la politesse et, surtout, l'inégalité et l'esclavage. Un pamphlet très vigoureux, étonnamment contemporain.
Vous pensiez tout connaître sur la planète Mars ?
Il est vrai que la littérature et les légendes populaires ont forgé dans nos esprits une image bien particulière de cette belle planète. Mais ces dernières années, l'acquisition de connaissances scientifiques s'accélère ; en effet, l'exploration martienne a connu un essor sans précédent grâce aux rovers Curiosity, Persévérance et Zhurong et aux différentes sondes envoyées pour réaliser de multiples mesures et observations. On sait désormais que ça s'agite et que ça secoue sur Mars : roches et gaz provoquent des tremblements ou de gigantesques tempêtes ! Petit à petit, Mars dévoile ses secrets et son histoire géologique mouvementée, depuis sa formation jusqu'aux mystères de ses volcans géants et de son immense canyon. Ces dernières découvertes permettent aussi de préparer les futurs vols habités, un véritable défi technologique et humain à relever au cours de ce siècle.
À travers une série de thèmes accessibles à tous, avec humour et simplicité, les auteurs vous proposent un passionnant voyage à la (re)découverte de la fascinante planète Mars.
En 1783, à la parution du livre, Rétif a cinquante ans, comme son héros. Car cette histoire, la dernière aventure d'un vieux séducteur, il l'a vécue. Le roman est une autobiographie déguisée, récit d'une expérience cruelle:la jeune et belle Sara, qu'il aime et qui lui dit l'aimer, vend ses faveurs à d'autres. C'est la découverte, avec la jalousie, de l'illusion amoureuse, du mirage de l'amour, toujours déçu et toujours renaissant. C'est aussi la prise de conscience brutale de la vieillesse, du corps qui cesse d'être désirable:la fin d'une carrière de séducteur. L'ambition de Rétif est de confondre sa vie avec l'écriture:toute son oeuvre est une recréation littéraire de sa vie, annonçant la pratique actuelle de l'autofiction. Tel un Rousseau libertin, il place la sincérité au-dessus de tout, et raconte ses conquêtes féminines comme ses échecs et humiliations. Ce très beau roman, mélancolique et jamais moralisateur, est une ode à la jeunesse et à l'amour perdus.
Iassine, Ugo et Laura voyagent dans le temps pour aider leur amie Thaïs prisonnière d'une lampe magique. A chaque aventure, ils doivent récupérer une perle qui sert à sa libération.
Dans ce nouveau tome, les trois aventuriers de la lampe s'élancent de nouveau à travers l'histoire, cette fois pour retrouver la trace d'un... nez de métal ayant appartenu à un célèbre astronome... Tycho Brahé. Grâce à la lampe magique qui leur permet de traverser les époques, ils vont courir à travers les Savoie, dans un observatoire improvisé au milieu des Alpes et sur une île mystérieuse du Danemark ! Ils découvriront de grands hommes qui ont permis de comprendre comment les astres se déplacent dans le ciel.
L'autobiographie de Nicolas Rétif de La Bretonne, c'est son oeuvre tout entière. Dont le moindre texte place sous une lumière oblique une face ailleurs cachée de ce Protée des lettres. Dont l'ensemble révèle un homme, un amant, un auteur, tel qu'il est ; tel, aussi, qu'il se rêve : augmenté du réseau de ses possibles. Vivre, pour ce graphomane, c'est écrire ; pour ce « polyéraste », c'est séduire. Au centre de la toile, Monsieur Nicolas. Ici, bas les masques, nous dit-on. Mais Rétif confond volontiers souvenir et fantasme. Qu'importe, somme toute. Son autobiographie - qui peut sembler naïve, hétéroclite, obsessionnelle - est l'histoire d'une création, le dévoilement du coeur humain, la mise à nu de l'imaginaire et de la sensibilité d'un écrivain des dernières décennies du XVIII? siècle. Le livre manque peut-être de recul, mais c'est par ses débordements qu'il s'impose aujourd'hui, par sa volonté pathétique de dire la fuite du temps, et l'impermanence des vertus et des passions de l'homme. La présente édition, établie par Pierre Testud d'après l'originale, fait date : que celui qui était encore pour Sainte-Beuve « l'ignoble Rétif » entre dans la Pléiade marque une étape importante dans la tâche de démythification du personnage à laquelle s'est attelée la critique depuis les années 1950. L'abondante annotation, qui procure tous les éclaircissements nécessaires, fait la part belle aux citations du reste de l'oeuvre de Rétif, presque entièrement hors d'accès du public. Et l'on trouvera, en appendices, des textes jamais réédités depuis le XVIII? et qui couronnent cette nébuleuse qu'est le récit de Monsieur Nicolas.
Dans ces Fragments costariciens, il n'est pas seulement question d'exotisme lié à cet ailleurs lointain, de plages enchanteresses ou d'exubérance végétale liée à l'un des rares endroits du monde qui tente de véritablement préserver ses écosystèmes : le Costa Rica. Il n'est pas seulement question de la langue chantante que l'on y parle, d'oisiveté et de lenteur relative aux flâneries de Nicolas Le Breton, assaisonnées de sauce tropicale.
Il n'est pas non plus seulement question de ces petits moments, où l'auteur côtoie les villages de pêcheurs, arpente les hauteurs sylvestres ou s'immisce au plus profond de la nature, et qui font les grands souvenirs. Dans cette parenthèse caraïbe, il est aussi et surtout question de littérature.
On assassine aux Enfers.
On a tué, là où nul n'est censé mourir. Un damné a échappé aux tourments éternels... Seul, Sherlock Holmes élucidera ce mystère effroyable.
Mais comment le maître de la logique résoudra-t-il cette énigme dans le royaume de l'absurde, ce théâtre de masques, de faux-semblants et d'incohérence ? Assisté d'un Watson inattendu, l'enquêteur de Baker Street plonge dans les méandres de l'irrationnel, au plus profond des abîmes de la psyché humaine... et démoniaque. Il lutte pour sa sauvegarde et celle de ses compagnons dans l'inframonde au risque de s'y perdre, car il est dit que nul ne s'évade des Enfers s'il a partagé le repas des morts.
Laura, Iassine et Hugo repartent à l'aventure ! Grâce à leur lampe magique, ils traversent les siècles pour découvrir les secrets de l'histoire. Cette fois c'est à Reims, au Moyen Âge qu'elle les emmène. S'ils veulent libérer Thaïs, leur amie captive de la lampe, les trois amis vont devoir aider le roi Philippe à monter sur le trône, trouver de l'argent pour le chantier de la cathédrale, régler une dispute autour d'une drôle de demi-maison, et courir après un alchimiste quelque peu... farfelu.
Paris, 1781. Pour se prémunir « des grandes et des petites peines du mariage », vingt couples décident de s'associer. Répartition des tâches, des biens et des conjoints : la petite communauté prend ses marques... Dans ce portrait des ancêtres des hippies, Rétif de La Bretonne dépeint avec humour les aléas du mariage. Ce texte insolite est suivi d'un très instructif Tableau analytique du cocuage, par Charles Fourier, et d'une nouvelle aigre-douce de Zola : Comment on se marie.
Hippies, cocus et comptables, chacun trouve son compte dans une savoureuse galerie de portraits. Impertinente, pessimiste - ou peut-être cruellement réaliste ? -, voici une décoiffante exploration du couple.
L'autobiographie de Nicolas Rétif de La Bretonne, c'est son oeuvre tout entière. Dont le moindre texte place sous une lumière oblique une face ailleurs cachée de ce Protée des lettres. Dont l'ensemble révèle un homme, un amant, un auteur, tel qu'il est ; tel, aussi, qu'il se rêve : augmenté du réseau de ses possibles. Vivre, pour ce graphomane, c'est écrire ; pour ce « polyéraste », c'est séduire. Au centre de la toile, Monsieur Nicolas. Ici, bas les masques, nous dit-on. Mais Rétif confond volontiers souvenir et fantasme. Qu'importe, somme toute. Son autobiographie - qui peut sembler naïve, hétéroclite, obsessionnelle - est l'histoire d'une création, le dévoilement du coeur humain, la mise à nu de l'imaginaire et de la sensibilité d'un écrivain des dernières décennies du XVIII? siècle. Le livre manque peut-être de recul, mais c'est par ses débordements qu'il s'impose aujourd'hui, par sa volonté pathétique de dire la fuite du temps, et l'impermanence des vertus et des passions de l'homme. La présente édition, établie par Pierre Testud d'après l'originale, fait date : que celui qui était encore pour Sainte-Beuve « l'ignoble Rétif » entre dans la Pléiade marque une étape importante dans la tâche de démythification du personnage à laquelle s'est attelée la critique depuis les années 1950. L'abondante annotation, qui procure tous les éclaircissements nécessaires, fait la part belle aux citations du reste de l'oeuvre de Rétif, presque entièrement hors d'accès du public. Et l'on trouvera, en appendices, des textes jamais réédités depuis le XVIII? et qui couronnent cette nébuleuse qu'est le récit de Monsieur Nicolas.
La Vie de mon père retrace le parcours d'un « honnête homme » et propose le tableau des vertus de la vie à la campagne. Mais Rétif propose en filigrane une remise en cause de l'autorité paternelle. La biographie du père apparaît ainsi comme un préalable narratif à l'autobiographie du fils, entamée cinq ans après.
SommaireIntroduction générale de Daniel BaruchLe PornographePréface de Annie Le BrunL'Anti-JustinePréface de Marcel MoreauDom B... aux Etats GénérauxPréface de Michel CamusBibliographie 1949-1984 de Daniel BaruchDestiné à l'état ecclésiastique, ce Bourguignon libertin, contemporain du marquis de Sade _ qu'il haïssait, se tourna vers l'imprimerie et bientôt vers la littérature. Sa devise: Tout pour les femmes et par les femmes! . Romancier et essayiste, il publia en moins de trente ans plus de deux cents volumes.Surnommé le Rousseau du ruisseau, le Jean-Jacques des Halles ou le Voltaire des femmes de chambre, il n'en fut pas moins salué par Gérard de Nerval qui lui consacra une monographie. Après avoir été célèbre, il mourut dans la misère.Nicolas-Edme Restif dit de La Bretonne, du nom d'une terre appartenant à son père, est né à Sacy dans l'Yonne en 1734 et est mort à Paris en 1806.
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