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CNRS
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La mondialisation, malgré ses promesses techniques infinies, n'a pas réduit nos difficultés à communiquer. Perdu dans les solitudes interactives, chacun cherche l'Autre, hélas, rarement au rendez-vous. Négocier. Cohabiter. Tout pour éviter l'échec de l'acommunication et le risque de guerre. L'Europe en est la paradoxale illustration. Jamais d'accord, mais toujours ensemble. La communication, on l'a rêvée parfaite, technique et immédiate, elle se révèle fragile, politique et humaine. La communication, au fond, c'est toujours le risque de l'Autre.
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« Avec la mondialisation de l'information, le moindre événement est rendu visible, et apparemment plus compréhensible. Pour autant, il n'y a pas de lien direct entre l'augmentation du nombre d'informations et la compréhension du monde. Telle est la nouvelle donne du siècle qui s'ouvre : l'information ne crée pas la communication.
Voici donc le point de départ du XXIe siècle : la rupture entre information et communication, la difficulté de passer de l'une à l'autre. On savait les cultures différentes, mais on pensait que la même information pouvait être plus ou moins acceptée par tous. On s'aperçoit du contraire : un fossé se creuse entre information et communication. Cette vérité empirique, on l'avait découverte, parfois douloureusement, au niveau des États-nations ; on la retrouve plus nettement à l'échelle du monde. C'est un certain modèle universaliste - en réalité occidental -de l'information et du lien entre information et communication qui s'effondre. »
Dominique Wolton
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La communication, les hommes et la politique
Dominique Wolton
- Cnrs
- Biblis
- 10 Septembre 2015
- 9782271087546
En 35 ans, Dominique Wolton a travaillé sur 10 domaines de recherche qui éclairent l'avenir : l'individu et le couple ; le travail ; les médias ; l'espace public et la communication politique ; l'information et le journalisme ; Internet ; l'Europe ; la diversité culturelle et la mondialisation ; les rapports sciences-techniques-société ; connaissance et communication.
En abordant ces thèmes à contre-courant des idées du moment, il a témoigné de sa lucidité et de son intuition. Ses recherches contribuent notamment à valoriser une conception originale de la communication qui privilégie l'homme et la démocratie plutôt que la technique et l'économie. En repensant les rapports entre l'individu et le collectif, entre le même et le différent, il renouvelle la pensée politique à l'heure de la communication omniprésente.
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En bref La langue de bois au filtre de la communication.
Le livre Discours fleuves des dictatures ou prose convenue et contournée des politiques de nos démocraties, la " langue de bois " se retrouve partout et dans des formes et des sens variés. Plus qu'une simple convention sociale permettant d'atténuer une vérité désagréable, entre politesse et hypocrisie, la langue de bois, tel le newspeak d'Orwell (1984), sert parfois à énoncer exactement le contraire de ce qu'elle dit, pour anéantir toute communication.
Dans ce numéro d'Hermès, des spécialistes reconnus étudient l'éventail de ces discours, cherchant à définir la ligne de partage qui fait cette langue " de bois ", ses modalités de production, et la répartition des rôles entre récepteur et locuteur au cours de ce phénomène.
Ce sujet est un enjeu majeur des recherches en sciences de la communication. Car au détour des ces langues de bois apparaissent en effet les ratés du message, les signes de dysfonctionnement des médias. Et l'on s'aperçoit au final que la langue de bois peut, paradoxalement, constituer un des moteurs de la communication, révélateur évident de sa complexité et son originalité.
Sous la direction de Dominique Wolton.
Coordonnateurs : Joanna Nowicki, Michaël Oustinoff, Anne-Marie Chartier.
Arguments - Thématique innovante.
- Cible élargie : Sciences politique, linguistique.
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Hermès Tome 71 : le XXe siècle saisi par la communication Tome 2 ; ruptures et filiations
Dominique Wolton
- CNRS
- Hermes
- 4 Juin 2015
- 9782271086051
Faisant suite au volume consacré aux « révolutions de l'expression » au xxe siècle, la présente livraison analyse la communication comme une discipline et un objet propre ayant connu, tout au long de cette période, des ruptures et des filiations. À partir de terrains toujours plus vastes et nombreux, ses concepts, écoles de pensée et paradigmes théoriques témoignent de la diversité de ses préoccupations et orientations, mais aussi de problématiques communes et de thématiques récurrentes. Les conflits et controverses qui la traversent attestent de sa vitalité, sans pourtant exclure des impensés - et parfois même des sacrifices - en des temps de sur-événementialité médiatique et d'idolâtrie technique.
Appelant une saisie interdisciplinaire aussi difficile que nécessaire, l'étude de la communication est rendue d'autant plus complexe - et son savoir plus fragile - que son objet même engage, rencontre et bute sur une inconnue majeure : l'altérité. Diversité culturelle, mondialisation et dynamiques identitaires locales ou globales, individuelles ou collectives en sont les marqueurs aujourd'hui évidents. L'ensemble invite alors à revenir sur les rôles et responsabilités des acteurs et pose, plus généralement, la question de toute forme de participation et d'engagement, public ou non.
La communication, prise entre injonction sociale et liberté d'expression de chacun, est-elle gage d'une meilleure compréhension de tous ? L'incommunication reste en tout cas son horizon. Elle guette toute parole et tout échange, ordinaire ou officiel. L'épreuve de l'autre est toujours au risque de soi. C'est sans doute dans cette réalité première mais constitutive de la condition humaine que réside, sur fond d'incertitude croissante au xxe siècle, l'enjeu fondamental de la communication.
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La Voix,force de la radio
Hermès n°92
Numéro coordonné par Brigitte Chapelain et Zhao Alexandre Huang.
"Parler aux autres sans être vus, écouter sans voir, projeter ses propres images sur ce qu'on entend, ou bien oublier les paroles pour n'écouter que la voix, toute la radio est là. " - Patrick COHEN, 2023
La variété des dispositifs d'émission et d'écoute, la diversification de l'offre éditoriale et la fragmentation de l'auditoire témoignent des mutations et des extensions dont la radio, ce " medium aveugle ", a été l'objet, ainsi que de la puissance de la voix.
Hermès examine dans ce numéro certaines des forces, des fragilités et des limites de la radio en matière de communication dans sa dimension essentielle qu'est la voix. Les articles, écrits par des professionnels et des chercheurs venant de différentes disciplines, explorent les effets d'incommunication et d'acommunication dans les pratiques, les expériences et les tentatives développées par la radio pour créer, provoquer ou maintenir une relation d'intelligence, d'attachement et d'engagement avec l'auditeur.
Dans un environnement numérique où la voix conserve une importance considérable, la radio non seulement résiste, mais elle continue d'innover en s'adaptant. Cependant, la multiplicité des initiatives individuelles ou locales, la parole donnée aux minorités culturelles ainsi qu'aux identités discriminées, font réexaminer la relation entre altérité et incommunication, émotivité et rationalité. La radio est plus que jamais au coeur de toute réflexion sur la communication. -
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Hermès n.61 : les musées au prisme de la communication
Dominique Wolton
- CNRS
- Hermes
- 24 Novembre 2011
- 9782271072849
Le Musée est devenu l'un des lieux incontournables de la culture et de sa transmission.
Hermès livre ici un éclairage original, non-conformiste, sur cette institution incontournable.
L'équipe de Dominique Wolton revient sur les différentes mutations, sur l'essor des musées, mais surtout s'intéresse aux formes et aux transformations de cet espace de communication.
Ce numéro questionne le rôle esthétique des musées, leur jeu sur les marchés de l'art, leur fonction de sacralisation d'un art officiel et universel, et en contre point, le débat et les critiques des autres cultures qui voudraient, ou refusent, d'y entrer.
Il interroge également la place des exclus du Musée, le non public, la colère des personnes confrontées à une définition de la culture dont elles ne perçoivent pas le sens.
Refuge d'une réflexion foisonnante et d'incessantes innovations en matière de médiation et d'accueil des visiteurs, les musées sont un objet parfait pour réfléchir plus largement sur la communication. Jouant avec l'ensemble des moyens offerts par la technologie, ils ouvrent sur un monde synesthésique, sensationnel, multidimensionnel, tout à la fois réel et virtuel et nous interrogent tout particulièrement sur la façon dont se réfractent et sont perçues les controverses sur les choix scientifiques et technologiques, sur les rapports entre la techno-science et la société.
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Aujourd'hui, chaque internaute laisse des traces de son passage sur la toile. Repérage, surveillance, la circulation et l'utilisation des données numériques personnelles suscitent de véritables inquiétudes.
Posant le problème dans son ensemble, ce numéro d'Hermès engage une réflexion sur cette identité numérique nouvelle, qui réduit l'individu à une collection de traces.
Bousculant les lieux communs, les auteurs développent l'idée selon laquelle la traçabilité n'est pas seulement surveillance, dysfonctionnement, mais aussi une condition positive de la personnalisation de l'information, de l'interconnexion des personnes et des objets. C'est un nouvel espace public qui est ainsi créé par le numérique où les distinctions traditionnelles public/privé sont bouleversées.
Appelant à la création d'un habeas corpus numérique, Dominique Wolton et ses collaborateurs analysent les politiques publiques de protection et de normalisation, dans un contexte où règne avant tout le laisser-faire ou la régulation totalitaire.
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Dans un rapport récent (2009), la British Academy met en garde les chercheurs britanniques aussi bien des sciences humaines et sociales que des autres sciences (physique, chimie, biologie, etc.) : ne maîtriser que l'anglais les condamne à être « mondialement connus. seulement en Angleterre ». Ce n'est pas la compétitivité de la recherche qui est seule en jeu : c'est également celle du pays entier. Et ce qui est vrai du Royaume-Uni vaut aussi pour les autres parties du monde.
Le tout-à-l'anglais, naguère présenté comme le nec plus ultra de la modernité, est désormais remis en cause par les anglophones eux-mêmes. C'est là un renversement de perspective spectaculaire, mais qui s'explique aisément à l'heure de la mondialisation. Le plurilinguisme et, par conséquent, la traduction - car on ne saurait apprendre toutes les langues - sont devenus des enjeux vitaux de la communication à l'échelle aussi bien planétaire que locale. La rationalisation est un appauvrissement.
Une telle évolution vient confirmer les analyses du volume précédent (H 49), qui mettait l'accent sur le fait que traduire n'est jamais une opération « neutre », « transparente » ou « à somme nulle » : c'est une recréation. Dans ce second volume, le projecteur est braqué sur la babélisation croissante du monde à laquelle on assiste aujourd'hui et sur ses enjeux, parallèlement au maintien de l'anglais comme langue dominante de la communication mondialisée.
La babélisation est cependant le contraire d'une solution : elle s'effectue en ordre dispersé et accentue l'ignorance de l'Autre. Pour qu'il y ait communication authentique, il faut une volonté politique de l'établir à travers la traduction. Ainsi s'explique la nécessité d'une approche pluridisciplinaire de la traduction. Seule celle-ci est capable de fournir les clés des recontextualisations culturelles et géopolitiques, indispensables pour comprendre la complexité du monde contemporain.
Michaël Oustinoff, Joanna Nowicki et Juremir Machado da Silva
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Hermès 38 - Sciences de l'information et de la communication. Savoirs et pouvoirs
Dominique Wolton
- Cnrs
- 17 Juillet 2007
- 9782271062444
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Le terme de « guerres de mémoires » est omniprésent dans l'actualité. Aux quatre coins du monde, la mémoire, le passé et l'histoire sont devenus des enjeux politiques et médiatiques majeurs. Les usages politiques de l'histoire ne sont cependant pas une nouveauté, ils ont commencé avec l'apparition de l'histoire elle-même. Longtemps le fait des dirigeants, des États, des partis, l'utilisation du passé à des fins politiques et identitaires s'est déplacée aux marges et aux peuples, depuis l'émergence de la mémoire et des mémoires.
Celles-ci sont devenues des espaces de luttes, de reconnaissance, de combats et. de concurrences, dont la violence n'est pas toujours symbolique. Une multitude de médias et supports les portent, les transportent, les modifient, les rendent visibles. Mais comment cela se met-il en oeuvre ?
Ce numéro d'Hermès se propose de faire de ces conflits un sujet d'étude et de décryptage. Pour appréhender ces questions et permettre des comparaisons, sont étudiées des aires géographiques très diverses (de l'Australie à l'Amérique, du Japon à l'Espagne, du Chili à l'Inde.), mais aussi des supports et espaces de médiatisation multiples (les camps, l'école, la presse, le cinéma, les monuments, la loi.) et des temporalités larges. Enfin, trois grandes thématiques mémorielles structurent ce dossier : « Colonisation et esclavage », « La fin des dictatures » et « Shoah, génocides et massacres ». Ces séquences montrent la notion de « modèles » au niveau mondial et national. Ces exemples révèlent en effet des dynamiques nationales (et transnationales) très fortes au sein desquelles la capacité de « communiquer » est un enjeu majeur.
Enfin, ce numéro est appelé à devenir un ouvrage de référence pour quiconque s'intéresse à la communication, à l'histoire, aux mémoires et à leurs enjeux. Comprendre ces stratégies médiatiques et leurs affects politiques, c'est comprendre comment fonctionnent nos sociétés et leur rapport au passé.
Pascal Blanchard, Marc Ferro et Isabelle Veyrat-Masson
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Le monde de la BD a ses emblèmes : Tintin, Astérix ou Largo Winch. Tirés à des
millions d'exemplaires, ces grands titres cohabitent depuis toujours avec une
multitude bigarrée et inégale, tels ces véritables romans graphiques de 500 pages
aux graphismes sublimes ou ces 8 pages noirs et blancs photocopiés à la va-vite.
Objet en perpétuel re-création, la BD connaît une ébullition saisissante, alimentant
des univers complexes.
L'équipe d'Hermès passe ce média au crible des sciences de la communication. Les
auteurs, universitaires ou professionnels, questionnent cette mise en images et en
textes, tentent une définition, interrogent son manque de légitimité originelle. Leur
but : saisir comment cet art majeur du XXIe siècle est capable de créer des liens
aussi forts avec son lectorat, de constituer et souder des communautés, des publics
divers, en suscitant des solidarités si concrètes et puissantes entre les différents
acteurs.
Pour la première fois, la BD se voit traitée et analysée comme n'importe quel média,
à égalité avec la télévision et la radio.
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En bref Facebook, Twitter, LinkedIn, Orkut, Lexode, Netlog... Les deux tiers des internautes dans le monde sont déjà séduits par les " médias sociaux " numériques.
Plus qu'un simple état des lieux, ce numéro d'Hermès, la revue de Dominique Wolton, mène l'enquête et analyse ce phénomène majeur du nouveau village global.
Les auteurs, spécialistes reconnus, replacent les réseaux numériques dans le contexte historique, traquent les usages et l'appropriation de ces plateformes, décortiquent les dynamiques sociales en action, révèlent les reconfigurations réelles ou potentielles qu'elles recèlent, ainsi que les nouvelles compétences qu'elles développent ou exigent.
Au final, ce numéro dresse une véritable anthropologie des pratiques quotidiennes numériques et dévoile l'inquiétant effacement des frontières mais aussi les irrésistibles phénomènes de solidarité et de coopération.
Une oeuvre indispensable pour comprendre ces nouveaux dispositifs dominants.
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Que la communication engage les cinq sens tombe sous le sens... Ce n'est hélas pas toujours le cas. En effet, la civilisation occidentale a établi la prédominance de la vue et de l'ouïe, et la dévalorisation du toucher, de l'odorat et du goût, réputés « animaux ». La dictature des écrans et des casques confirme aujourd'hui cette mise en ordre en nous engageant dans des formes de communication de plus en plus désincarnées. Une réaction semble pourtant se produire, avec des initiatives tous azimuts pour valoriser les « sens de l'intime » : ateliers olfactifs, culinaires, oenologiques, thérapies manuelles, etc. Tout se passe comme si notre époque voulait remettre en question la vieille hiérarchie des sens et découvrir de nouvelles façons, plus chaleureuses, d'expérimenter les relations avec autrui et avec le monde.
Par ailleurs, les sciences humaines, la médecine, la biologie et les neurosciences malmènent nos certitudes : la classification de nos sens ne serait qu'un choix culturel parmi d'autres, nous aurions plus de cinq systèmes sensoriels et nos perceptions fonctionneraient d'une façon globale, croisée et multimodale. De ce foisonnement de projets et de recherches, on attendrait une communication plus authentique et ouverte à l'altérité. Las, le besoin de sensualité a beau être exprimé de différentes façons, il échoue souvent face à des angoisses plus profondes. La vulnérabilité de la chair, par exemple, menacée par la maladie et la déchéance, nous terrifie, étouffant le désir de jouissance et refermant l'individu sur lui-même.
Pour rendre justice à ce domaine si complexe, ample et vivant et en dévoiler les multiples facettes, Hermès a choisi d'en diversifier les approches : à côté de contributions universitaires et pluridisciplinaires, on trouvera des témoignages et des récits. L'objet de ce numéro ? Dans une société ouverte et interactive, comment revaloriser les sens, à la hauteur de la difficulté de les vivre, sans céder ni au réductionnisme ni aux fausses évidences du sens commun ?
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Hermès n.88 : confiance et communication : une aporie démocratique
Collectif, Dominique Wolton
- CNRS
- Hermes
- 6 Janvier 2022
- 9782271138996
En qui avoir confiance aujourd'hui ? L'appel à la confiance est quotidien, à la hauteur de la défiance partout exprimée envers les politiques, journalistes, experts, scientifiques, etc. Dans cette agora mondialisée que sont devenues nos sociétés, la confiance engage plus que jamais la communication par la place qu'elle accorde à la parole donnée à l'autre et à la relation qu'elle scelle avec lui. Mais, relevant de l'intime, de la croyance en ce qui va advenir, peut-elle être considérée comme une modalité de gouvernance, une catégorie pertinente pour penser la démocratie et l'espace public ? À l'heure de l'information continue qui oblige à tout savoir, tout dire et tout montrer, comment cette confiance, qui réclame du temps partagé, des affinités (s)électives et des confidents choisis pour des secrets bien gardés, est-elle possible ?
Nouvelles formes d'entre-soi, les réseaux socionumériques semblent être des espaces propices au déploiement de la confiance. Mais entre la gestion des traces et les dispositifs de sécurisation, la confiance numérisée et automatisée garde intacte, en l'exacerbant même, cette incommunication généralisée qui caractérise souvent les relations humaines et sociales aujourd'hui. Elle ouvre la voie aux appels à la défiance qui constituent autant de menaces contre la démocratie, la culture et la connaissance.
Hermès examine ici la coopération et les antinomies entre communication et confiance. Peut-on encore avoir confiance ? Celle-ci trouve son chemin dans les négociations diplomatiques, sociales et cognitives. Elle peut également naître à partir des débats et des critiques. Ce numéro Hermès fait ici le point sur les jugements controversés que la confiance a suscités, et donne la parole aux acteurs qui la pensent et la mettent à l'épreuve de la communication dans de nombreux domaines comme l'école ou l'hôpital, le monde politique ou syndical, l'armée, l'Église ou l'entreprise.