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Jean Duns scot
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L'acte et la puissance : Boèce, al-Ash'arî, Avicenne, Averroès, Guillaume d'Auvergne, Roger Bacon, Thomas d'Aquin, Jean Duns Scot
Boèce, Al-Ash‘Ari, Avicenne, Averroès, Guillaume d' Auvergne, Roger Bacon, Thomas D' Aquin
- Vrin
- Translatio Philosophies Medievales
- 16 Février 2023
- 9782711630714
Le Moyen Âge se caractérise, dit-on, par une fidélité sans faille à Aristote : « Aristoteles dixit... ». Or, l'élucidation de l'idée d'un Dieu « tout-puissant », ou « puissant sur toutes choses », a bien pu s'appuyer sur le couple aristotélicien de la puissance et de l'acte; mais ne l'a-t-il pas aussi et conjointement modifié en profondeur? La difficile réception de ces concepts fondamentaux de la métaphysique aristotélicienne est sans doute révélatrice de la manière dont le Moyen Âge n'a jamais « repris » Aristote, au sens où il l'aurait simplement répété, mais il l'a « repris », au sens où il n'a eu de cesse de l'adapter aux réquisits nouveaux auquel il importait de faire droit. S'attacher aux reprises médiévales de l'acte et de la puissance, en métaphysique, mais aussi en logique et en physique, comme dans la psychologie, ou encore dans l'éthique, tant dans la Chrétienté de langue latine, qu'en terre d'Islâm, c'est ainsi se confronter à la richesse et à la fécondité des pensées qui y ont vu le jour.
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Traduction de la distinction 15 du livre IV du commentaire de Jean Duns Scot sur les Sentences de Pierre Lombard, ce volume livre la pensée de l'auteur sur la propriété privée.
Envisagée comme relevant de la volonté humaine, elle ne peut en rien ressortir au droit naturel mais seulement au droit civil. De la même manière, Duns Scot fonde la communauté politique sur la volonté : le consentement et l'élection seules légitiment l'autorité politique qui a le pouvoir d'instituer la propriété privée par le droit. La fondation de la communauté politique revêt donc une dimension contractuelle, héritière de la pensée romaine dans son articulation juridique bien plus que de la pensée grecque.
La distinction 15 est donc un traité de droit politique et civil à part entière, ce qui en fait la singularité parmi tous les commentaires des Sentences du XIIIe siècle et du début du XIVe siècle. En particulier, la question 2 de cette distinction, la plus longuement traitée, a retenu depuis longtemps l'attention car Duns Scot y traite de manière détaillée des transferts de propriété et des contrats, et donc aussi de l'usure et du prêt à intérêt. Pour le spécialiste américain de la pensée de Duns Scot, Allan B.
Wolter, nous avons ici l'essentiel de la « pensée économique » de Duns Scot. -
Les puissances de l'âme
Bonaventure, Thomas d'Aquin
- Vrin
- Translatio Philosophies Medievales
- 6 Octobre 2022
- 9782711630721
L'homme pense, l'homme veut. Or, derrière l'apparente banalité de ces actes, une question se pose : comment ont-ils lieu? Outre l'âme, il faudrait faire droit à des facultés, ou des puissances en l'âme, rendant possibles nos actes psychiques. Mais alors, est-ce l'homme qui pense et veut, ou des puissances en lui? Autrement demandé : ces puissances s'identifient-elles à l'âme, ou bien sont-elles en celle-ci à titre d'accidents? Les Médiévaux s'interrogèrent sur la manière dont les puissances proviennent de l'âme, sans s'en distinguer radicalement. Le présent volume donne à lire les textes de trois acteurs majeurs de cette discussion : Bonaventure de Bagnoregio (m. 1274), Thomas d'Aquin (m. 1274) et enfin Jean Duns Scot (m. 1308), qui, dans la distinction 16 du second livre des Reportationes parisiensia, montre comment l'image de la Trinité en l'homme se découvrirait dans ses puissances psychiques - on trouvera ici une traduction intégrale de ce texte.
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La cause du vouloir ; l'objet de la jouissance
Jean Duns scot
- Belles Lettres
- 5 Mars 2009
- 9782251181080
Duns Scot (1266-1308) était théologien catholique et franciscain,et non pas philosophe au sens moderne le sachant, on peut mesurer la grandeur de l'éloge que fait de lui celle qui consacra son chemin de pensée à la considération de la liberté. Le lecteur contemporain, habitué à chercher dans l'autonomie l'essence de la liberté, trouvera dans les textes publiés ici une pensée de la liberté irréductible aux schémas convenus. Tous les débats sur le libre arbitre et la toute puissance divine d'Ockham à Leibniz ne sauraient être appréciés sans la lecture de Duns Scot. C'est pourquoi nous livrons à la considération du lecteur la distinction 25 du livre II du Commentaire des Sentences qui constitue le texte clé de la pensée scotienne de la liberté. Posant la question de la cause du vouloir, Duns Scot affronte les positions des maîtres de la fin du XIIIe siècle aussi bien celles dites « intellectualistes » de Godefroid de Fontaines et Gilles de Rome que les positions « volontaristes » de Henri de Gand et Pierre de Jean Olivi, et en ce sens l'étiquette de « volontarisme » sous laquelle est abordée sa pensée s'avère inadéquate. Il nous montre que le libre arbitre repose sur une liberté plus originaire, celle de l'activité illimitée et toujours en devenir de la volonté. Cette liberté est indissociable d'une pensée de la contingence sans équivalent dans la tradition. On ne peut détacher l'approche de la liberté chez Duns Scot de celle de l'infini en acte. Alors que la finitude nous semble le plus souvent caractériser la condition de l'homme, Duns Scot nous entretient d'une infinitisation de l'homme comme le montre le texte de la distinction I du Commentaire des Sentences également publié ici. C'est en tant que volonté libre que l'homme, bien que fini, est cependant capable d'une jouissance de l'infini en acte.
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Signification et vérité ; questions sur le peri hermeneias d'Aristote
Jean Duns scot
- Vrin
- Translatio Philosophies Medievales
- 12 Janvier 2009
- 9782711621620
Sans doute une oeuvre de jeunesse, les Questions de Duns Scot sur le traité d'Aristote Peri hermeneias sont une investigation portant sur divers problèmes de sémantique, plutôt qu'un commentaire sur le traité aristotélicien. Qu'il traite des noms, des verbes et des temps du verbe, de l'unité des propositions, des relations entre les choses, le langage et la pensée, le motif centrale de l'ouvrage est la question des rapports entre signification et vérité. Chaque question est traitée selon la méthode sic et contra, avant que l'auteur n'arrête la solution qui lui est propre. Comme ces solutions seront reprises sans changement dans l'oeuvre ultérieure, les Questions sur le Peri hermeneias peuvent être regardées comme une introduction à la philosophie de Duns Scot, bien que sa métaphysique n'y soit pas encore parvenue à maturité.
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Cherchant à prouver qu'il peut exister une pluralité d'anges dans une même espèce angélique, Duns Scot se demande ce qui fait d'un individu celui qui est. Ce faisant, il démontre en métaphysicien une vérité que les sciences du concret n'ont cessé de confirmer, à savoir qu'il n'est rien chez un individu qui ne soit individué.
Rien n'explique la singularité, hormis la cause positive de l'heccéité, par quoi toute nature commune est individuée en dernière instance. Or, si l'individualité n'est pas communicable, les natures le sont : l'individu prime sur l'espèce, mais l'individualisme ne se soutient pas.
La présente réédition corrigée donne le texte latin en regard de la traduction. -
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"Cette oeuvre majeure du théologien franciscain Jean Duns Scot (1265/66-1308) est ici pour la première fois traduite en français dans sa totalité. Le texte latin est celui de l'édition critique moderne dite édition vaticane. Ce Prologue n'était jusqu'alors accessible qu'au travers de traductions fragmentaires, portant le plus souvent sur une section spéciale de la première partie, la "controverse entre les philosophes et les théologiens" ce qui eut pour effet de fausser son inspiration d'ensemble. A quoi s'ajoutait une erreur de perspective plus générale sur les intentions qui animent le travail de Duns Scot dans le contexte philosophico-théologique qui est le sien. S'il entend affirmer, contre les philosophes, la nécessité pour l'homme de la Révélation , il veut aussi dépasser le néo-augustinisme de Henri de Gand, dont il sut apercevoir la faiblesse, ceci au moyen d'une refondation de la métaphysique et d'une redéfinition des pouvoirs de l'esprit humain plus conforme à l'expérience.
Que ses solutions, l'univocité du concept de l'être, la distinction entre connaissance intuitive et connaissance abstractive, se soient universellement imposées par la suite eut pour effet de faire oublier les données du problème auquel il était confronté.
Peut-être ce travail servira-t-il à opérer les rectifications nécessaires. Il devrait aussi permettre d'avoir accès à certaines des thèses scotistes parmi les moins connues, concernant en particulier l'articulation de la théologie en nous et la théologie en Dieu, ou encore le caractère essentiellement pratique de la science théologique." Extrait de l'introduction
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Questions sur la métaphysique Tome 1 ; livres I à III
John Duns scot
- Puf
- Epimethee
- 1 Novembre 2017
- 9782130579694
L'un des plus importants traités de métaphysique en occident est constitué par les Questions sur la métaphysique de Duns Scot (XIVe siècle). Dans cet original commentaire par questions, Duns Scot dépasse le projet encore contradictoire d'Aristote et construit la métaphysique comme une science. En une série d'analyses à la fois minutieuses et libres, il n'hésite pas à critiquer Aristote et à l'harmoniser avec d'autres pensées (arabes et chrétiennes). Pour la première fois dans l'histoire, la métaphysique devient une science transcendantale de l'être, univoque et incluant toutes choses, y compris Dieu. Il était nécessaire d'en donner une traduction française rigoureuse. Cette édition en quatre volumes est bilingue (latin-français), avec des notes légères et un bref commentaire synthétique de chaque question. Le volume I, traduit par Olivier Boulnois et Dan Arbib, comprend les livres 1 (Expérience et science), 2 (Sur l'infini) et 3 (Genre et différence).
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Sur la connaissance de dieu et l'univocité de l'étant
John Duns scot
- Puf
- Epimethee
- 11 Novembre 2011
- 9782130587996
"Au tournant du XIVe siècle, Duns Scot porte à son achèvement la pensée scolastique et esquisse la figure moderne de la métaphysique.
Il rejette l'analogie appliquée à la question de l'être : à la place des articulations multiples supposées par l'analogie et la théorie de la participation qui la soutient, le concept d'étant, décollé du réel, offre une unité primordiale, qui embrasse Dieu et la créature, la substance et les accidents. Connu naturellement, sans illumination divine, il remplace la créature (Thomas d'Aquin) ou Dieu (Henri de Gand) comme objet premier de l'intellect.
La théologie des noms divins se transforme ainsi en attribution univoque de concepts formels, distincts les uns des autres en Dieu comme dans la créature, et pourtant fondus dans l'identité infinie de l'essence divine. La multiplicité des sens de l'être et la connaissance de Dieu passent sous l'égide du concept d'étant, neutre, indifférent et commun à toutes choses. Celui-ci permet l'institution d'une métaphysique entendue comme science de l'étant en tant qu'étant : la genèse d'une ontologie" - Olivier Boulnois.
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Traité du premier principe ; tractatus de primo principio
Duns Scot
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711614783
Il n'est pas exagéré de considérer le Traité du premier principe comme l'une des oeuvres les plus difficiles de la tradition philosophique occidentale. Erasme, qui prétend que l'âme de Duns Scot est plus épineuse que le porc-épic ou le hérisson, se trompe tout simplement! Le grand humaniste n'a pas compris qu'on n'aborde pas un chef-d'oeuvre médiéval sans un peu de circonspection et beaucoup de patience.Duns Scot y présente en effet une preuve de l'existence de Dieu parmi les plus amples et les plus techniques qu'on ait jamais construites : la rigueur de la démonstration y met à l'oeuvre l'ensemble des ressources logiques et philosophiques disponibles au tout début du XIVe siècle. Le résultat? Un cheminement strictement rationnel découvrant l'existence d'un être premier, le principe de toutes choses que l'intelligence atteint jusque dans son essence infinie. Le lecteur moderne familier de Descartes sera donc surpris par l'ampleur de la démonstration et par son incroyable audace intellectuelle.
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Questions sur la métaphysique Tome 2 ; livres IV à VI
John Duns scot
- Puf
- Epimethee
- 19 Août 2020
- 9782130635369
1. Introduction générale.
2. Classement des témoins manuscrits.
3. Questions sur le livre IV : sur l'univocité de l'être et les premiers principes.
A. Introduction au livre IV.
B. Questions 1 à 5 : univocité de l'être ; convertibilité des transcendantaux ; principe de contradiction.
4. Questions sur le livre V : sur les concepts fondamentaux.
A. Introduction au livre V.
B. La causalité.
C. L'unité.
D. Les catégories.
E. La quantité.
F. La relation.
5. Questions sur le livre VI : sur la science.
A. Introduction au livre VI.
B. L'unité et la division des sciences.
C. La connaissance de l'accidentel.
D. La nature de la vérité.
E. L'objet de la métaphysique.
6. Bibliographie.
7. Index.
8. Table des matières.
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Sur la connaissance de Dieu et l'univocité de l'étant
Duns Scot J.
- Puf
- Epimethee
- 1 Juillet 1988
- 9782130417699
Au tournant du xive siècle, duns scot porte à son achèvement la pensée scolastique et esquisse la figure moderne de la métaphysique.
Il rejette l'analogie appliquée à la question de l'être : à la place des articulations multiples supposées par l'analogie et la théorie de la participation qui la soutient, le concept d'étant, décollé du réel, offre une unité primordiale, qui embrasse dieu et la créature, la substance et les accidents. connu naturellement, sans illumination divine, il remplace la créature (thomas d'aquin) ou dieu (henri de gand) comme objet premier de l'intellect.
La théologie des noms divins se transforme ainsi en attribution univoque de concepts formels, distincts les uns des autres en dieu comme dans la créature, et pourtant fondus dans l'identité infinie de l'essence divine.
La multiplicité des sens de l'être et la connaissance de dieu passent sous l'égide du concept d'étant, neutre, indifférent et commun à toutes choses. celui-ci permet l'institution d'une métaphysique entendue comme science de l'étant en tant qu'étant : la genèse d'une ontologie.
O. b.
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