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Les puissances de l'âme
Bonaventure, Thomas d'Aquin, Jean Duns scot
- Vrin
- Translatio Philosophies Medievales
- 6 Octobre 2022
- 9782711630721
L'homme pense, l'homme veut. Or, derrière l'apparente banalité de ces actes, une question se pose : comment ont-ils lieu? Outre l'âme, il faudrait faire droit à des facultés, ou des puissances en l'âme, rendant possibles nos actes psychiques. Mais alors, est-ce l'homme qui pense et veut, ou des puissances en lui? Autrement demandé : ces puissances s'identifient-elles à l'âme, ou bien sont-elles en celle-ci à titre d'accidents? Les Médiévaux s'interrogèrent sur la manière dont les puissances proviennent de l'âme, sans s'en distinguer radicalement. Le présent volume donne à lire les textes de trois acteurs majeurs de cette discussion : Bonaventure de Bagnoregio (m. 1274), Thomas d'Aquin (m. 1274) et enfin Jean Duns Scot (m. 1308), qui, dans la distinction 16 du second livre des Reportationes parisiensia, montre comment l'image de la Trinité en l'homme se découvrirait dans ses puissances psychiques - on trouvera ici une traduction intégrale de ce texte.
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Traduction de la distinction 15 du livre IV du commentaire de Jean Duns Scot sur les Sentences de Pierre Lombard, ce volume livre la pensée de l'auteur sur la propriété privée.
Envisagée comme relevant de la volonté humaine, elle ne peut en rien ressortir au droit naturel mais seulement au droit civil. De la même manière, Duns Scot fonde la communauté politique sur la volonté : le consentement et l'élection seules légitiment l'autorité politique qui a le pouvoir d'instituer la propriété privée par le droit. La fondation de la communauté politique revêt donc une dimension contractuelle, héritière de la pensée romaine dans son articulation juridique bien plus que de la pensée grecque.
La distinction 15 est donc un traité de droit politique et civil à part entière, ce qui en fait la singularité parmi tous les commentaires des Sentences du XIIIe siècle et du début du XIVe siècle. En particulier, la question 2 de cette distinction, la plus longuement traitée, a retenu depuis longtemps l'attention car Duns Scot y traite de manière détaillée des transferts de propriété et des contrats, et donc aussi de l'usure et du prêt à intérêt. Pour le spécialiste américain de la pensée de Duns Scot, Allan B.
Wolter, nous avons ici l'essentiel de la « pensée économique » de Duns Scot. -
L'acte et la puissance : Boèce, al-Ash'arî, Avicenne, Averroès, Guillaume d'Auvergne, Roger Bacon, Thomas d'Aquin, Jean Duns Scot
Boèce, Al-Ash‘Ari, Avicenne, Averroès, Guillaume d' Auvergne, Roger Bacon, Thomas D' Aquin, Jean Duns scot
- Vrin
- Translatio Philosophies Medievales
- 16 Février 2023
- 9782711630714
Le Moyen Âge se caractérise, dit-on, par une fidélité sans faille à Aristote : « Aristoteles dixit... ». Or, l'élucidation de l'idée d'un Dieu « tout-puissant », ou « puissant sur toutes choses », a bien pu s'appuyer sur le couple aristotélicien de la puissance et de l'acte; mais ne l'a-t-il pas aussi et conjointement modifié en profondeur? La difficile réception de ces concepts fondamentaux de la métaphysique aristotélicienne est sans doute révélatrice de la manière dont le Moyen Âge n'a jamais « repris » Aristote, au sens où il l'aurait simplement répété, mais il l'a « repris », au sens où il n'a eu de cesse de l'adapter aux réquisits nouveaux auquel il importait de faire droit. S'attacher aux reprises médiévales de l'acte et de la puissance, en métaphysique, mais aussi en logique et en physique, comme dans la psychologie, ou encore dans l'éthique, tant dans la Chrétienté de langue latine, qu'en terre d'Islâm, c'est ainsi se confronter à la richesse et à la fécondité des pensées qui y ont vu le jour.