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Jean Christophe Buisson
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L'année-charnière du XXe siècle.
Le 8 mai 1945 marque, après des semaines de batailles de très grande ampleur (Ardennes, Italie du Nord, Prusse-Orientale, Berlin...), la fin de la Seconde Guerre mondiale. En Europe. Pendant quatre mois encore, le continent asiatique sera le cadre d'un conflit aux dimensions effroyables qui ne se terminera que par l'usage d'une arme apocalyptique : la bombe atomique. Un événement qui, par l'effroi qu'il suscite, fait écho à la découverte, au début de l'année, des camps de la mort nazis où ont péri six millions de juifs. Holocauste et apocalypse qui révèlent soudainement la capacité d'autodestruction de l'homme.
Mais au moment où les Américains ravagent Hiroshima et Nagasaki, une grande partie du monde s'est déjà lancée dans une vaste entreprise de reconstruction économique, politique et morale. Pour ne parler que de la France, que dirige le général de Gaulle, les premiers procès de l'épuration (Brasillach, Pétain...) ont eu lieu ; des élections municipales se sont tenues, avec, pour la première fois, des femmes autorisées à se rendre aux urnes ; on se précipite dans les salles de spectacle pour applaudir les films de Hitchcock ou de John Huston et Les Enfants du Paradis, les récitals d'Édith Piaf et de Charles Trenet, ou les pièces de Jean Vilar avec Gérard Philipe ; on s'extasie devant les tableaux des artistes émergents Jean Dubuffet, Georges Mathieu et Nicolas de Staël ; on se jette sur les livres d'Aragon, Gracq, Cendrars, Ponge, Elsa Triolet ou Simone de Beauvoir, et sur les nouveaux magazines hebdomadaires Point de vue, Vaillant (futur Pif Gadget) et Elle, etc. Avant la fin de l'année verront le jour l'ENA, le Commissariat général au Plan, le Commissariat à l'énergie atomique, le CNPF, le franc CFA, les comités d'entreprise, l'INED, la revue Les Temps modernes où Jean-Paul Sartre exposera la pensée existentialiste sous le regard goguenard des marxistes qui monopolisent le monde de la pensée intellectuelle et des arts.
À ce titre, 1945 est une véritable année-charnière : un monde se consume dans les flammes, un autre renaît de ses cendres. Mais elle revêt plusieurs visages, et la fin des régimes de terreur bruns et noirs ne signifie pas le triomphe de la démocratie ni la mise en place d'un monde pacifié, tel qu'on le rêve à Yalta ou San Francisco avec la création annoncée de l'ONU. Ainsi la libération d'une partie de l'Europe s'accompagne-t-elle de l'instauration pour un demi-siècle d'un nouveau joug totalitaire - rouge. De Budapest à Sofia en passant par Belgrade, Varsovie, Bucarest et Prague, les pouvoirs se soviétisent peu à peu, inexorablement, tandis qu'en Indochine, en Inde, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, un vent indépendantiste souffle, qui emportera bientôt les empires coloniaux européens.
Année à la fois de bousculement et de basculement, 1945 est racontée ici sous tous ses aspects - politiques, militaires, sociaux, culturels, géopolitiques -, au moyen d'une chronologie sélective, détaillée, commentée. Elle est, enfin, richement illustrée et rehaussée d'une vingtaine de portraits de figures marquantes axées sur leur rôle durant cette année emblématique : les généraux Leclerc, MacArthur et Joukov, Juan Peron, Ibn Séoud, Joukov, Hô Chi Minh, Camus, Sartre, Charlie Parker, Humphrey Bogart et Lauren Bacall... -
Les derniers jours des reines
Jean-Christophe Buisson, Jean Sévillia, Collectif
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 11 Janvier 2024
- 9782262106379
La tragédie du pouvoir au féminin.
Comment sont mortes les reines et impératrices les plus célèbres, celles dont la vie, la fin et le destin ont changé l'histoire du monde ? Pour répondre à ces questions, Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia ont réuni à leurs côtés les meilleurs universitaires et écrivains d'histoire actuels. Un " livre-chapitres " sans équivalent, riche en anecdotes et découvertes, qui a rencontré un grand succès public.
En voici le sommaire :
1. Cléopâtre, par Pierre Renucci 2. Agrippine, par Jean-Louis Voisin 3. Brunehaut, par Xavier de Marchis 4. Aliénor d'Aquitaine, par Georges Minois 5. Isabelle la Catholique, par Marie-France Schmidt 6. Marie Stuart, par Didier Le Fur 7. Catherine de Médicis, par Jean-François Solnon 8. Anne d'Autriche, par Simone Bertière 9. Christine de Suède, par Didier Le Fur 10. Marie-Thérèse d'Autriche, par Jean-Paul Bled 11. Marie-Antoinette, par Jean Sévillia 12. Catherine II de Russie, par Lorraine de Meaux 13. Joséphine de Beauharnais, par Jean Tulard, de l'Institut 14. Elisabeth d'Autriche, par Jean des Cars 15. Victoria, par Arnaud Teyssier 16. Draga Obrenovitch, par Jean-Christophe Buisson 17. Alexandra Fedorovna, par Irina de Chikoff 18. Eugénie de Montijo, par Eric Anceau 19. Charlotte de Belgique, par Jean-Louis Thiériot 20. La reine Astrid, par Pascal Dayez-Burgeon. -
Les grandes figures de la Droite
Jean-Christophe Buisson, Guillaume Tabard
- Perrin
- 27 Janvier 2022
- 9782262099299
Les hommes qui ont fait la droite de 1789 à nos jours.
De qui la droite porte-t-elle le nom ? Depuis la Révolution française, le mot recouvre trois grandes familles de pensées identifiées par le politologue René Rémond : légitimiste, orléaniste et bonapartiste. Contrairement à la gauche, ces droites se structurent par essence autour d'individus, dirigeants et/ou écrivains qui ont marqué sa riche histoire et contribué à définir ou redéfinir son identité multiple et évolutive depuis deux siècles. Voici pour la première fois racontés et expliqués la vie et les apports des plus célèbres d'entre eux dans ce livre collectif rassemblant historiens et journalistes de renom.
En voici le sommaire :
Rivarol (Paulin Césari)
Constant (Philippe Raynaud)
Maistre (Charles-Éloi Vial)
Chateaubriand (François Rouvillois)
Napoléon (Patrice Gueniffey)
Duchesse du Berry (Eugénie Bastié)
Tocqueville (Laetitia Strauch-Bonart)
Guizot (Laurent Theis)
Thiers (Pierre Cornut-Gentille)
Broglie (Marie-Hélène Baylac)
Barrès (Bruno de Cessole)
Maurras (Jean-Christophe Buisson)
Poincaré (Arnaud Teyssier)
Tardieu (Maxime Tandonnet)
Pinay (Christiane Rimbaud)
De Gaulle (Éric Roussel)
Aron (Nicolas Baverez)
Simone Veil (Anne Fulda)
Giscard (Jean-Louis Bourlanges)
Chirac (Guillaume Tabard) -
Le dernier carré : combattants de l'honneur et soldats perdus, de l'Antiquité à nos jours
Jean-Christophe Buisson, Jean Sévillia, Collectif
- Perrin
- 9 Novembre 2023
- 9782262105310
L'esprit de sacrifice à travers l'histoire.
" Merde ! La garde meurt et ne se rend pas ". La célèbre apostrophe, prêtée au général Cambronne à Waterloo illustre le mépris de la mort et le sacrifice authentique : celui qui consiste à donner volontairement sa vie pour un homme, une cause, une idéologie ou une patrie. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce cas de figure se présente assez souvent à travers les siècles : Thermopyles, sicaires juifs à Massada, derniers cathares, chouans de 1815, sudistes, samouraïs, communards, cristeros, soldats blancs de Russie, vietnamiens du Sud, combattantes kurdes et bien d'autres encore se sont illustrés lors d'événements méconnus ou oubliés tels les frères de la forêt qui ont combattu l'armée rouge dans les pays Baltes après 1945. Tous, dans un dernier geste, ont marqué l'histoire et marqué la postérité.
Sous la direction de Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia, les meilleurs historiens et journalistes en racontent les épisodes les plus saillants dans des contributions où la solidité de l'enquête se conjugue avec un vrai bonheur d'écriture. L'ensemble offre une histoire inédite de l'héroïsme à travers les âges.
Edition revue et augmentée de 3 chapitres notamment sur l'histoire antique. -
Une histoire-monde illustrée dans la filiation du best-seller 1917.
En 2016, Jean-Christophe Buisson a publié un 1917, l'année qui a changé le monde qui a fait date tant cet album innovant conjuguait un récit global - au moyen d'une chronologie commentée très écrite - avec une illustration riche et rare, ponctuée d'une vingtaine de portraits de personnalités culturelles, politiques et historiques de premier plan souvent négligées par la postérité. L'ouvrage a rencontré un grand succès public (10 000 lecteurs) et a été unanimement salué par la critique.
Six ans après, c'est d'un autre centenaire qu'il s'agit avec le centième anniversaire de l'arrivée au public de Mussollini via la marche sur Rome, ouvrant l'ère fasciste, amplifiée dix ans plus tard par l'avènement d'Hitler avant de plonger le monde dans l'enfer de la guerre mondiale et connaître une fin tragique, scellée pour la postérité par le procès de Nuremberg. Plongeant leurs racines dans le traumatisme de la Première Guerre mondiale, fascisme et nazisme -même si ils divergeaient sur de nombreux points- convergeaient dans leur haine des démocraties occidentales et la volonté d'ériger un Etat total et totalitaire, absolutiste et conquérant, concurrent de celui du frère ennemi communiste.
Une des grandes richesses de ce livre, qui en compte beaucoup, est de montrer le caractère mondial de l'attraction qu'ils ont pu susciter non seulement en Europe mais dans le monde entier via l'instauration d'Etats-croupions et de partis-frères sans oublier le troisième pilier de " l'Axe ", soit le Japon systématiquement occulté. Plus largement, l'historiographie traite chacun de ces régimes à part tout en se limitant à la dimension politique puis militaire de leur histoire à partir de la Seconde Guerre Mondiale qui débute pourtant, mais qui s'en souvient, avec l'invasion de la Mandchourie par l'Empire du Soleil-Levant en 1931.
Fidèle à son habitude, Jean-Christophe Buisson englobe tout, accordant une large place à l'histoire culturelle, sociale, scientifique et sportive sans négliger naturellement l'histoire politique, diplomatique et militaire. Mais il hiérarchise à la perfection afin de conserver à son texte le caractère d'un grand récit. En résulte un récit édifiant, enlevé, novateur par son procédé même qui rapproche par la chronologie des événements que l'on néglige d'associer.
Une vingtaine de portraits, enlevés, relèvent l'ensemble, magistralement mis en image par environ 200 illustrations privilégiant des représentations méconnues et oubliées.
Un livre-événement promis au rang de futur classique. -
Les grands vaincus de l'Histoire
Jean-Christophe Buisson, Emmanuel Hecht
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 2 Janvier 2020
- 9782262085582
Selon l'adage napoléonien : « Du triomphe à la chute, il n'est qu'un pas. » Mais la réciproque est peut-être plus vraie encore tant la déchéance, la défaite et la mort des hommes et des femmes illustres hantent l'imaginaire et fécondent la postérité. Héros trahis, assassinés ou maudits, précipités depuis le zénith de la gloire jusqu'aux ténèbres des enfers, leur fin tragique suscite la curiosité puis la compassion jusqu'à ce que la légende s'empare d'eux et occulte leur véritable histoire.
Jean-Christophe Buisson et Emmanuel Hecht sont partis à la recherche de treize grands destins brisés, depuis l'Antiquité jusqu'au xxe siècle, treize destins devenus destinées qu'ils explorent et racontent d'une plume aussi informée qu'enlevée.
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Depuis César, « la violence est la sage-femme de l'histoire » (Karl Marx). On en aura la preuve en lisant ce livre exceptionnel, écrit par un journaliste d'investigation historique, à la fois enquêteur hors-pair et écrivain de race. Jean-Christophe Buisson raconte seize assassinats majeurs qui couvrent tous les continents et toutes les époques et ont pour point commun d'avoir bouleversé l'histoire mondiale.
Certains sont célèbres (César, Ceausescu, Henri III, Sissi, François-Ferdinand, Nicolas II...) ; d'autres moins connus (Maximilien de Habsbourg, Diem, Sadate...) ou encore oubliés (Dolfuss, Lumumba, Indira Gandhi).
Sur chacun, Buisson amène du neuf, que ce soit par des révélations et surtout un art de raconter, par une écriture et une mise en scène cinématographique des évènements et des protagonistes, qui le hissent à un niveau rarement atteint chez les historiens actuels.
Chaque chapitre est élaboré à partir de structures narratives différentes. Parfois, comme un compte à rebours, parfois du point de vue du bourreau, d'autres fois du point de vue de la victime ; le plus souvent dans une mise en parallèle chronologique des destins de l'assassin et de l'assassiné jusqu'au moment de la rencontre fatidique. Au final, seize chapitres écrits comme autant de « page-turners ». Un bonheur de lecture rare. -
Le siècle rouge ; les mondes communistes 1919-1989
Jean-Christophe Buisson
- Perrin
- 10 Octobre 2019
- 9782262079192
Né avec la révolution d'Octobre, mort avec la fin de l'URSS, le communisme a connu la durée de vie classique d'un être humain, soit trois quarts de siècle (1919-1991) ; mais trois quarts de siècle qui ont bouleversé la planète, débordant largement la matrice politique pour « révolutionner » les sphères économiques, sociales et culturelles. Touchant tous les continents et presque tous les pays, son idéologie, son action, les artistes et grands écrivains mobilisés en sa faveur durant trois générations, ses nombreuses guerres (civiles et extérieures) comme ses leaders charismatiques (Lénine, Mao, Staline, Castro...), ses victoires, son déclin puis sa chute n'ont jamais été explorés dans leur globalité au moyen d'un grand récit chronologique à la fois accessible, documenté aux meilleures sources et richement illustré.
Tel est le pari relevé de main de maître par Jean-Christophe Buisson, dans la lignée de son magistral 1917, l'année qui a changé le monde. Les entrées sélectives, très écrites et toujours contextualisées, s'appuient sur de nombreuses cartes et illustrations souvent spectaculaires. Elles reflètent les espoirs, les combats, les divisions et les drames de millions d'êtres portés par leur croyance dans une idéologie dont ils furent les militants avant, pour la plupart, d'en devenir les victimes.
Une union idéale entre la clarté du texte et la puissance des images, indispensable pour comprendre et connaître le XXe siècle.
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L'esprit de sacrifice à travers l'histoire.
« Merde ! La garde meurt et ne se rend pas ». La célèbre apostrophe, prêtée au général Cambronne à Waterloo illustre le mépris de la mort et le sacrifice authentique : celui qui consiste à donner volontairement sa vie pour un homme, une cause, une idéologie ou une patrie. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce cas de figure se présente assez souvent à travers les siècles : Thermopyles, sicaires juifs à Massada, derniers cathares, chouans de 1815, sudistes, samouraïs, communards, cristeros, soldats blancs de Russie, vietnamiens du Sud, combattantes kurdes et bien d'autres encore se sont illustrés lors d'événements méconnus ou oubliés tels les frères de la forêt qui ont combattu l'armée rouge dans les pays Baltes après 1945. Tous, dans un dernier geste, ont marqué l'histoire et marqué la postérité.
Sous la direction de Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia, les meilleurs historiens et journalistes en racontent les épisodes les plus saillants dans des contributions où la solidité de l'enquête se conjugue avec un vrai bonheur d'écriture. L'ensemble offre une histoire inédite de l'héroïsme à travers les âges.
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Mihailovic (1893-1946) ; héros trahi par les Alliés
Jean-Christophe Buisson
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 3 Février 2011
- 9782262035075
Le 17 juillet 1946, le général Draza Mihailovic est fusillé par les communistes yougoslaves au terme d'une parodie de procès. Avec sa mort disparaît le chef de la résistance monarchiste anti-allemande, dernier obstacle à la conquête de la Yougoslavie par Tito. Né en 1893 au coeur de la vieille Serbie, décoré à de multiples reprises durant les deux guerres balkaniques (1912-1913) et la Première Guerre mondiale, Mihailovic intègre ensuite l'état-major de l'armée yougoslave. Après un séjour de quelques mois en France, il est nommé attaché militaire à Sofia puis à Prague. Sesavertissements contre le danger allemand ne sont pas entendus : la Yougoslavie est balayée en quelques jours par l'offensive du IIIe Reich d'avril 1941. Refusant la défaite, il rejoint le plateau de Ravna Gora où il crée la première guérilla de résistance en Europe occupée. En quelques mois, des dizaines de milliers d'hommes se rangent derrière lui, pour une Yougoslavie libre et royale. Depuis Londres, le roi Pierre II le nomme ministre de la Guerre du gouvernement yougoslave en exil. Après l'entrée en résistance des partisans de Tito en juillet 1941 et l'échec d'une action commune contre l'ennemi nazi, les troupes de Mihailovic doivent combattre sur plusieurs fronts : contre les Allemands, contre les ustasi croates alliés de Hitler, enfin contre les communistes. D'abord considéré comme le héros du monde libre par les Alliés, « le Chouan de Serbie » est abandonné par ceux-ci après des tractations entre Churchill et Staline. Les titistes ne parviennent à s'emparer de lui qu'en mars 1946 alors qu'il est encore à la tête d'une armée de plusieurs dizaines de milliers d'hommes. Draza Mihailovic fut autant victime de l'infiltration des services d'espionnage alliés parles agents communistes que par le cynisme et la lâcheté de l'Occident. Surtout, son destin tragique incarne celui de nombreux peuples européens, victimes successives de deux totalitarismes du XXe siècle.
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Napoléon, l'esprit des lieux
Jean-Christophe Buisson, Annabelle Matter, Alexis Gerard
- Michel Lafon
- 22 Octobre 2020
- 9782749940335
Deux cents ans après la mort de Napoléon Ier à Sainte-Hélène, pour la première fois, une biographie visuelle lui est consacrée. Les photographes Annabelle Matter et Alexis Gerard ont parcouru la planète sur les traces de l'Empereur et se sont rendus dans tous les lieux connus ou moins connus de l'épopée napoléonienne.
Plus de 300 photographies nous font le récit d'une vie : la naissance en Corse de Bonaparte, qui sera d'abord Premier consul avant d'être sacré empereur en 1804, des grandes campagnes d'Égypte, d'Italie ou de Russie à l'exil, des conquêtes de l'Empire à la chute de ce monarque au destin hors du commun.
Un imagier totalement inédit qui aura nécessité plusieurs années de voyages, de Moscou à l'Atlantique sud, et qui nous invite à visiter les résidences de l'Empereur, nous donne à voir les grandes réalisations civiles, les monuments, les édifices et nous offre également un regard extraordinaire sur ce que sont devenus, en 2020, les sites du pont d'Arcole et des batailles de la Berezina, d'Austerlitz ou de Waterloo. L'esprit de Napoléon habite ces lieux.
Un document unique sur Napoléon avec plus de 300 photos inédites, réalisées grâce à un travail de plusieurs années.
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Journal d'un diplomate en Russie ; 1917-1918
Louis de Robien, Jean-Christophe Buisson
- Vuibert
- La Librairie Vuibert
- 9 Mai 2017
- 9782311102185
Louis de Robien fut un témoin privilégié des soubresauts des révolutions russes. En poste à l'ambassade de Pétrograd depuis 1914, il a couché chaque jour dans son journal les observations rapportées de la rue comme des salons de la haute société ou des antichambres du pouvoir.
Sa chronique précise et vivante raconte dans leurs moindres détails la chute du tsar, le coup d'État des bolcheviks et les prémices de la guerre civile.
Narrateur intelligent, raffiné et subtil, Louis de Robien se garde de tout préjugé et porte un regard lucide et détaché sur un régime à bout de souffle, une poignée d'aventuriers prêts à tout et un peuple désabusé impatient d'en finir avec la guerre.
Document majeur oublié depuis des décennies, ce Journal d'un diplomate en Russie nous est encore précieux aujourd'hui pour comprendre comment, en 1917, l'impossible s'est produit.
Ambassadeur de France, Louis de Robien (1888-1958) a occupé plusieurs postes en Europe et en Amérique latine.
Jean-Christophe Buisson est directeur adjoint du Figaro Magazine. -
L'histoire tumultueuse de la capitale de la Serbie, racontée par l'un de ses meilleurs connaisseurs français et loin de l'image véhiculée par les médias lors de la guerre des Balkans.
Tour à tour celte, romaine, byzantine, hongroise, ottomane, autrichienne et yougoslave, Belgrade s'est toujours trouvée au carrefour de plusieurs cultures, civilisations, religions et empires. Son emplacement géographique de rêve, au confluent du Danube et de la Save, lui valut un destin de cauchemar : la ville blanche fut détruite à de nombreuses reprises, occupée durant plusieurs siècles par les turcs, maintenue dans un gant de fer pendant cinquante ans par les tyrans communistes Tito et Miloševi?. Elle est à ce jour la dernière grande ville européenne à avoir été bombardée (en 1999, par l'Otan) C'est son histoire, pleine de bruit et de fureur, parfois tragique, souvent héroïque, qui est racontée ici. Un voyage fascinant dans le temps qui se présente aussi comme une chronique singulière de la longue amitié franco-serbe du Moyen Age à nos jours.
Jean-Christophe Buisson est rédacteur en chef culture du Figaro Magazine. Son Histoire de Belgrade a été traduite en serbe et récompensée par le prix Kari?. Il est aussi l'auteur d'une biographie du général Mihailovi? et d'Assassinés.
Lauréat 2010 du prix de la Fondation Karic. -
Il s'appelait Vlassov
Jean-Christophe Buisson
- JC Lattès
- Litterature Francaise
- 7 Janvier 2004
- 9782709622738
En passant aux Allemands pour combattre Staline, l'héroïque général de l'Armée rouge, Andreï Vlassov, pendu à Moscou en 1946, a-t-il vraiment trahi ? Cette question, l'Histoire croit l'avoir tranchée. Jusqu'à cette nuit polaire, cinquante ans plus tard, où un ermite, aux confins de la Sibérie, en livre le secret à Aurélien, un jeune journaliste français. De retour en France, ce dernier mène l'enquête. Elle le conduira vers la plus incroyable des hypothèses... Et à une certitude : au-delà du cas Vlassov, c'est bien la trahison qui gouverne le monde et lui donne sa cruauté comme sa saveur.Jean-Christophe Buisson a trente-cinq ans. Après une biographie du général Mihailovi'c, Héros trahi par les Alliés (Perrin, 1999) et un essai sur mai 1968, Maos, trotskos, dodo (Le Rocher, 2001), il signe ici son premier roman. Sur fond de batailles et de passions, d'amitiés et d'abandons, confrontant les mémoires, les mensonges obligés et les faux aveux, il nous donne à lire la fable de l'impossible vérité.
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Le dernier jour des reines
Jean-Christophe Buisson, Jean Sévillia
- Editions De La Loupe
- 25 Février 2016
- 9782848686394
Comment sont mortes les souveraines les plus célèbres de l'Histoire ? Du suicide de Cléopâtre au dramatique accident d'Astrid de Belgique, les meilleurs historiens et écrivains d'histoire racontent leurs derniers jours dans des textes incisifs où la limpidité du récit s'appuie sur des enquêtes puisées aux meilleures sources. Souvent tragiques et brutales, parfois spectaculaires, inattendues ou interminables, leurs fins se ressemblent par une même dignité, une civilité monarchique de l'adieu exaltée par la conscience que ces reines avaient de leur rang, et leur volonté commune d'édifier la postérité après avoir marqué leur temps. Comme si toutes se retrouvaient dans la fière devise de Marie Stuart : « En ma fin est mon commencement ».
« Une fresque du pouvoir suprême au féminin, de l'Antiquité au XXe siècle » : c'est ainsi que Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia définissent cet ouvrage collectif de prestige qu'ils ont dirigé et qui fera date, par le regard innovant qu'il porte sur les ultimes instants de ces femmes dont les règnes ont chang -
Les derniers jours des reines Tome 2
Jean-Christophe Buisson, Jean Sévillia
- Editions De La Loupe
- Histoire De La Loupe
- 31 Août 2017
- 9782848687469
Comment sont mortes les souveraines les plus célèbres de l'Histoire ? Du suicide de Cléopâtre au dramatique accident d'Astrid de Belgique, les meilleurs historiens et écrivains d'histoire racontent leurs derniers jours dans des textes incisifs où la limpidité du récit s'appuie sur des enquêtes puisées aux meilleures sources. Souvent tragiques et brutales, parfois spectaculaires, inattendues ou interminables, leurs fins se ressemblent par une même dignité, une civilité monarchique de l'adieu exaltée par la conscience que ces reines avaient de leur rang, et leur volonté commune d'édifier la postérité après avoir marqué leur temps. Comme si toutes se retrouvaient dans la fière devise de Marie Stuart : « En ma fin est mon commencement ».
« Une fresque du pouvoir suprême au féminin, de l'Antiquité au XXe siècle » : c'est ainsi que Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia définissent cet ouvrage collectif de prestige qu'ils ont dirigé et qui fera date, par le regard innovant qu'il porte sur les ultimes instants de ces femmes dont les règnes o -
économie, sociologie et histoire du monde contemporain ; ECE 1 et 2
Alain Beitone, Emmanuel Buisson-fenet, Christophe Rodrigues
- Dunod
- Eco Sup
- 26 Janvier 2022
- 9782100835584
Conforme aux nouveaux programmes d'Économie, sociologie et histoire du monde contemporain des classes préparatoires économiques et commerciales (voie économique), ce manuel en aborde tous les grands thèmes : mondialisation, crises économiques et financières, politiques économiques, transformations sociales et démographiques, justice sociale et politiques sociales, intégration européenne, entreprise et sociologie des organisations.
Conçu par des enseignants en classes préparatoires, il couvre les deux années du programme et permet une préparation méthodique aux concours grâce à :
- une synthèse rigoureuse des savoirs essentiels ;
- une approche problématisée des différents domaines ;
- une présentation claire des principaux courants théoriques ;
- des mises en perspective historiques des enjeux contemporains ;
- des « fiches concours » pour s'entraîner aux épreuves écrites et orales.
Compléments en ligne : Fiches concours + Bibliographies et webographies classées par chapitres