Ludovic Flamant
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Ismolène est une chienne de concours, bichonnée et surprotégée par ses propriétaires. Chipolata, sa voisine, est délaissée par son maitre. Un jour, elles décident de prendre la route au volant de la rutilante Thunderbird des maîtres d'Ismolène. Elles se lancent dans un road-trip trépidant, de stations-services en photomaton, en passant par la plage. Ismolène et Chipolata sont prêtes à tout pour poursuivre leur rêve ! Mais la liberté à un prix et les dangers les attendent au tournant...
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Les poupées c'est pour les filles
Jean-Luc Englebert
- L'École des loisirs
- Pastel
- 17 Octobre 2013
- 9782211213561
Alors, cliché ou pas cliché ? - Mon frère a adoré le cadeau de ma tante. « Je vais l'appeler Cindy », a-t-il dit en voyant la poupée en chiffon qu'elle lui avait fabriquée. Quand mon frère a voulu dormir avec Cindy, mon père a dit : « Rien de grave, ça lui passera. » Mais ça n'est pas passé. Même au magasin de jouets, il a voulu une poussette !
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Un jour, sans que je sache pourquoi.
On me mit dans la cage aux singes.
Je n'étais pas un singe.
Se retrouver enfermé par erreur dans une cage au milieu de singes, sans raison apparente, devient vite angoissant quand on tente de garder une dignité que l'on associe à l'humanité. Alors que faire si ce n'est observer ses nouveaux compagnons... pour leur découvrir intelligence, sensibilité, créativité, sociabilité. Le propre de l'homme ?
Avec humour et humilité, Ludovic Flamant pointe du doigt nos liens ténus aux autres, aux animaux, et l'animalité qui sommeille en chacun de nous. Le ton de la fable, léger et malicieux, convient parfaitement à cette réflexion sur notre condition humaine.
Le point de départ de cette nouvelle est la découverte du travail graphique de l'artiste Hideki Oki dont les traits francs et colorés esquissent des singes, tour à tour avenants, curieux ou farouches. Ils incarnent des individus, deviennent rapidement personnages.
La rencontre s'est faite dans l'atelier au Creahm - lieu bruxellois emblématique dédié aux artistes en situation de handicap mental.
À mi-route entre la courte nouvelle, la fable et le livre graphique, Le sourire du singe se lit et se partage aussi en famille ! -
Dans une ville en hiver, Sébastien se prépare à passer la nuit dehors. Il se fait un abri de carton. Une fois endormi, une forme sort de son corps : c'est l'ours Bastien. Cet ours, c'est le rêve de Sébastien, sa chaleur partie faire un tour. En vadrouille, à la recherche de nourriture, l'ours rencontre d'autres marginaux : une dame et ses chiens, un violoniste... Bastien rêve aux temps anciens où les forêts régnaient à la place des villes.
Il rejoint Sébastien, le sans-abri, et le recouvre de son corps chaud. Un album subtil et juste, qui traite d'une façon inattendue des laissés pour compte. A la lisière du réalisme magique, loin de tout propos moralisateur, l'ouvrage fait la part belle à ses personnages, ainsi qu'à l'onirisme.
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Une dame imaginait le chat parfait. Il serait doux, ronronnant et indépendant, avec des yeux verts et brillants. Quand elle ouvrit les yeux, un chat aux yeux verts et brillants grattait à la porte. D'autres chats arrivèrent, beaucoup de chats. Aucun n'était le chat parfait, mais ils furent tous aimés.
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Il était mille manières de raconter le monde, et Ludovic Flamand a choisi celle de l'enfance. Il capture des moments de vie, mélangeant allégrement joies et drames du quotidien. Et dans ces moments minuscules, chacun se reconnaît, passant du rire aux larmes en une page. Autour de cette « princesse avec du chewinggum dans les cheveux » ou de ce « vieux monsieur dans une caisse en bois » les lecteurs adultes et enfants se retrouvent, liés par une émouvante complicité.
Delphine Perret a su créer un rapport malicieux avec le texte de Ludovic Flamant. Ses dessins, au trait enlevé, sont illuminés par des couleurs à l'aquarelle.
Tout n'est qu'humour, légèreté et émotion dans ce petit album.
Il était mille fois. la vie même, insignifiante et précieuse !
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Un homme et une femme n'ont pas d'enfant. " J'aimerais tant un tout petit ", dit la femme. Pour rire, quelqu'un lui conseille de souffler dans un roseau creux avec son mari. Toute la semaine, l'homme et la femme soufflent et soufflent... Un matin, alors que le mari est parti travailler au champ, un minuscule enfant sort du roseau et parle ! " Comment allons-nous appeler un enfant si exceptionnel ? "
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Un voyage en métro. Des passagers, absorbés dans leurs pensées ou leurs discussions. Ludovic Flamant observe ceux qui l'entourent et s'amuse à imaginer leur vie : d'où viennent-ils ? Où vont-ils ? À quoi pensent-ils ? L'auteur est fasciné par la diversité des gens que l'on croise quelques instants.
Il enchaîne une série de portraits imaginés et touchants. Dans son observation, chaque détail compte : la couleur du rouge à lèvres, le regard qui fuit ou qui rêve... Une femme qui se remaquille, une autre qui s'inquiète pour ses enfants, un fan de super-héros qui regrette de ne pas en être un. Ceux qui veulent attirer l'attention, ceux à qui on ne fait pas attention : SDF, immigrés, monsieur ou madame-tout-le-monde...
Toujours pudique et délicat, le narrateur esquisse plus qu'il ne dissèque, laissant à chaque passager suffisamment de mystère pour que le lecteur puisse rêver.
Les planches de Jeroen Hollander viennent ponctuer ces portraits. Plans de métro, lignes urbaines qui s'entremêlent, se croisent, s'arrêtent. Ses images font penser aux chemins de vie qui se croisent, tentative de géographie des trajectoires humaines.
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Une légende vieille comme le monde ; une princesse aimée, chérie, protégée... enfermée ? Quand la curiosité devient trop forte, quand les murs du château sont trop étroits, quand l'appel de la forêt est le plus fort, malgré les interdits... qu'adviendra-t-il ?
Avec comme point de départ une légende inventée par l'artiste Stephan Goldrajch, Ludovic Flamant donne vie à la princesse Bryone, au Monde Merveilleux et à ses secrets. Renouant avec le symbolisme, il brode cette légende comme on retouche un tableau ancien et précieux :
Avec précision et grand soin.
Les dessins de Sara Gréselle résonnent face au texte, et proposent un équilibre délicat entre des réminiscences d'objets du quotidien, mêlés à des formes plus abstraites, à la lisière du réel et du fantastique.
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Quand on est amoureux, on fait parfois de drôles de choses.
Suivez les aventures d'un petit garçon prêt à tout pour faire plaisir à une malicieuse jeune fille.
Une série de situations humoristiques mises en images par le talentueux David Merveille.
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Pierres, coquillages, brindilles, os de poulet, livres trouvés sur des bancs, feuilles rose et bleu, billets d'autobus, tickets de train et de cinéma, mégots de cigarettes, sable, rubans et cocons, et oiseaux vivants et morts... La chambre de l'Emilia Mirabilia est encombrée de toutes sortes d'objets, si nombreux qu'il est pratiquement impossible d'y entrer. Cela tombe bien, elle n'aime pas les visites.
Collectionneuse depuis son plus jeune âge, Emilia crée son propre univers et passe son temps à contempler et réorganiser ses trésors. Pour échapper à ses parents inquiets de son isolement, Emilia creuse une cachette au milieu de ses objets jusqu'à ce qu'un jour, elle se heurte à un ogre. Heureusement, cet ogre a de terribles maux d'estomac et ne peut pas la manger. La jeune fille lui propose de le guérir et descend dans son estomac...
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Une histoire pour différencier les bonnes et les mauvaises idées entre se balancer sur une balançoire et sur une chaise, jouer à cache-cache dans le jardin et dans la voiture, etc.
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Ce guide illustré propose d'approcher les arbres en villes (ici Bruxelles)
autrement : comme des êtres bien vivants. Son approche est à la fois pratique et
sensible. Au-delà des caractéristiques qui permettent de reconnaître l'espèce de
chaque individu, elle invite à la rencontre, l'étonnement, l'émerveillement. Elle
titille la curiosité et les 5 sens, les aiguise. Elle dévoile par petites touches
l'histoire, les secrets ou même l'intimité de ces grands végétaux, les prouesses
dont ils sont capables. Il s'agit de donner envie de : sortir, aller au pied des
arbres, les caresser des yeux, les écouter, les sentir, les toucher, peut-être
parfois les goûter. Percevoir la vie qui grouille en eux, les comprendre un peu
mieux, les apprécier comme des compagnons qui adoucissent la vie en ville. Bref
se re-connecter aux arbres urbains et re-tisser des liens avec eux. Première ville,
première édition : Bruxelles. Puis d'autres grandes villes en Belgique, France,
Suisse ou d'autres pays encore suivront.
Concrètement ce guide présente 22 espèces d'arbres que l'on trouve à Bruxelles.
Les textes et les illustrations sont en dialogue. Celles-ci ont un dessin proche du
naturalisme mais plus graphique pour permettre au regard de s'aiguiser, à l'oeil de
voyager, à l'imagination de s'engouffrer. On y retrouve un sens de la texture, des
formes et des rythmes organiques, et du détail. Pour chaque espèce, on découvre
une carte d'identité de l'arbre-individu. Un court texte sur le caractère de l'être
vivant, son comportement, son utilité et sa présence dans la ville. Ce texte se
veut une accroche pour donner envie d'aller à la découverte-rencontre de l'arbre
sur son lieu de vie (dont on donne l'adresse). On trouve aussi dans le livre des
(mini) descriptions botaniques d'éléments de reconnaissance et d'identification
(écorce, bourgeons, feuilles, fruits, fleurs, etc), en alternance avec des histoires
courtes et des anecdotes sensibles abordant l'arbre en tant qu'être vivant afin de
stimuler l'imagination, la visualisation et l'apprentissage. Une série de photos
(portraits) des arbres rencontrés complète les informations.