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En 1930, la société cairote soumise aux hiérarchies séculaires réprouve la liaison que Qasim bey Fahmi, riche aristocrate, entretient avec Ihsane, jeune roturière. Craignant le scandale, le bey cherche à acheter un mari complaisant pour sa belle. Étudiant pauvre à la nouvelle Université du Caire, Mahgoub Abd al-Dayim envie la jeunesse bourgeoise qu'il côtoie sur les bancs de la faculté. Ce contrat de mariage lui offre l'occasion d'échapper à sa condition. Il accepte sans scrupule le marché. Mais pareil projet a ses failles. Un parfum de déchéance enveloppe bientôt le ménage à trois. Fascinante peinture de la corruption, incarnée par des personnages inoubliables tels Al-Ikhshidi, l'homme de main du bey, La Belle du Caire est aussi un roman incisif sur l'amour, le désir et la jalousie.
Grand format 20.10 €Indisponible
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Vers 1300 avant J.-C., Méri Moun, jeune Égyptien hanté par le souvenir du pharaon Akhénaton, décide de se consacrer à la recherche de la vérité sur le roi disparu.
Tel un enquêteur d'aujourd'hui, il interroge tour à tour les disciples et les détracteurs de ce grand visionnaire qui n'avait pas hésité à proclamer sa foi en un Dieu unique d'amour et de vérité. La reine Néfertiti, son épouse, le général Horemheb et Ay, le prêtre d'Amon... tous ces personnages à la fois historiques et légendaires ressuscitent à travers les récits que recueille le jeune homme. Pas à pas, Méri Moun va revivre la fascination du culte solaire, la religion d'Aton.
L'Égyptien Naguib Mahfouz renoue ici avec le roman historique. On retrouve le souffle romanesque, le réalisme et la poésie qui caractérisent son oeuvre, couronnée en 1988 par le prix Nobel de littérature.
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Fils unique d'une prostituée, Sabir part en quête de son père et de son identité.
Saura-t-il s'extraire de la fange où le métier de sa mère l'a englué ? Sabir est tiraillé entre un amour pur et platonique pour une journaliste et sa passion pour la propriétaire de son hôtel, une beauté sans foi ni loi qui le pousse au meurtre. Il choisira le Mal sans jamais renier ses responsabilités, conscient qu'à tout instant il peut prendre le chemin du Bien. Choisir. A l'époque, celle des années 60, toute la vie politique et sociale égyptienne se joue sur le dilemme entre tradition et modernité.
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Grand format 19.15 €
Indisponible
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Le Caire des années 30, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, tandis qu'une vieille nation accède à la modernité, une famille se trouve en butte aux difficultés du quotidien.
Sans ressources à la mort du père, la mère, figure omniprésente -vivante incarnation de l'Egypte éternelle-, et ses quatre enfants parviennent à surmonter une suite d'épreuves, leur permettant alors d'espérer des jours meilleurs. Mais c'était faire fi de la malédiction qui s'acharne sur cette famille. A travers les destins individuels de ses personnages, Naguib Mahfouz nous entraîne sur le secret de la vie des êtres, le libre arbitre et la fatalité, le Bien et le Mal.
Vienne la nuit a rencontré dès sa parution en 1949 un succès retentissant et connaît vingt et une rééditions à ce jour, record absolu dans toute l'oeuvre de Mahfouz. Il figure par ailleurs parmi les grands classiques du cinéma arabe, avec une adaptation à l'écran sous le titre Début et Fin.
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Cent ans de la vie d'un quartier : de l'obscure naissance d'ashur an-nagi, naguib mahfouz fait le point de départ de cette fresque d'une société repliée sur elle-même, régie par des lois et des principes immuables.
Le quartier, fief des harafish - les petits métiers, les crève-la-faim, ceux qui dans la société égyptienne restent parmi les plus démunis, sans travail, sans toit, et qui vivent sous la bienveillante protection des foutouwat, les chefs de clan -, est soumis à l'autorité de divers personnages, dont celle des chefs de clan. ces derniers règnent sur les choses et les gens avec plus ou moins de bonheur, et se succèdent au fil du récit en assurant sa continuité.
Ashur an-nagi, le premier de la lignée, éclaboussera de sa gloire une multitude de descendants qui se passeront le flambeau en sombrant peu à peu dans la déchéance, jusqu'à l'avènement du dernier des ashur, homme probe faisant renaître de ses cendres le prestige de son aïeul. entre mosquée et café, fumerie d'opium et antre des matrones, se tisse la toile d'une société fermée, où la femme est tout autant instrument de procréation que maîtresse des événements, lorsque ses atouts quasi diaboliques lui permettent de s'immiscer de manière insidieuse dans la " politique " du quartier.
Gare alors au bâtard désavoué ! le sang de la haine, les crimes crapuleux sauront ébranler à jamais le pouvoir vacillant du chef de clan non aguerri, et ouvrir ainsi la porte de la succession.
Traduction de l'arabe par france douvier meyer.