Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Prix
Sophie Calle
-
"Depuis des mois, je suivais des inconnus dans la rue. Pour le plaisir de les suivre et non parce qu'ils m'intéressaient. Je les photographiais à leur insu, notais leurs déplacements, puis finalement les perdais de vue et les oubliais..." Préambule - Sophie Calle
-
"Le lundi 16 février 1981, je réussis, après une année de démarches et d'attente, à me faire engager comme femme de chambre pour un remplacement de trois semaines dans un hôtel vénitien. On me confia douze chambres du quatrième étage. Au cours de mes heures de ménage, j'examinai les effets personnels des voyageurs, les signes de l'installation provisoire de certains clients, leur succession dans une même chambre. J'observai par le détail des vies qui me restaient étrangères. Le vendredi 5 mars 1981, mon remplacement prit fin." Sophie Calle - Préambule
-
Les Panoplies (livre III) s'ouvre plus largement sur cette anthropologie de la sphère privée spécifique des oeuvres de Sophie Calle et qui fait de l'artiste (avec Messager) l'annonciatrice des interrogations récentes sur l'intime.
-
Le carnet d'adresses ; livre VI
Sophie Calle
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 4 Décembre 2019
- 9782330128913
La vie de Sophie et comment elle a influencé celle de Maria (livres II, III, IV, V, VI) : Ces rituels que Paul Auster m'a "empruntés" pour façonner Maria sont : la suite vénitienne, la garde-robe, le strip-tease, la filature, l'hôtel, le carnet d'adresses, le rituel d'anniversaire. Léviathan m'offre l'occasion de présenter les projets artistiques dont s'est inspiré l'écrivain et que désormais nous partageons, Maria et moi. Ce livre VI est déployé (passe de 4 pages à 24 pages) à l'occasion de cette nouvelle édition avec des éléments inédits.
-
Le jeu consiste pour l'artiste à "obéir" aux traits non réalisés du personnage. Ainsi découvre-t-son dans le livre I des repas chromatiques et des jours en b ou en c (comme Calle). Ce même ouvrage commence par le passage référentiel du roman, avec des paragraphes encadrés qui renvoient aux autres livrets dans lesquels on découvre ou reconnaît les "épisodes de la vie' c'est-à-dire les ceuvres de S. Calle.
-
" Elle s'est appelée successivement Rachel, Monique, Szyndler, Calle, Pagliero, Gonthier, Sindler.Ma mère aimait qu'on parle d'elle. Sa vie n'apparaît pas dans mon travail. Ça l'agaçait. Quand j'ai posé ma caméra au pied du lit dans lequel elle agonisait, parce que je craignais qu'elle n'expire en mon absence, alors que je voulais être là, entendre son dernier mot, elle s'est exclamée : "Enfin". "Sophie Calle raconte Monique à travers des extraits de carnets intimes et de photographies issues d'albums de famille et présente son installation créée au Palais de Tokyo en hommage à sa mère décédée en 2007.Mais ce livre est avant tout un véritable objet conçu avec l'artiste. Le texte de la couverture est brodé pour en faire un objet précieux et l'ensemble des textes liés à l'installation sont gaufrés afin de retrouver la matière de certaines oeuvres de Sophie Calle.Il s'agit d'un ouvrage très personnel et émouvant et en même temps d'une réflexion sur la mort qui touche chacun d'entre nous.
-
-
Le rituel d'anniversaire ; livre II
Sophie Calle
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 4 Décembre 2019
- 9782330128920
Le Rituel d'anniversaire (livre II) traduit un parti-pris d'inventaire qui rend hommage à C. Boltanski et A. Messager.
-
-
Tome 1 ; fantômes ; Tome 2 ; souvenirs de Berlin-Est ; Tome 3 ; disparitions
Sophie Calle
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 3 Mai 2000
- 9782742728015
-
Dans Voir la mer, Sophie Calle a invité des habitants d'Istanbul, souvent venus de l'intérieur de la Turquie, à regarder la mer pour la première fois.
L'exposition éponyme a été présentée à la chapelle du Méjan (Arles) durant l'été 2012, puis à la galerie Perrotin (Paris) du 8 septembre au 27 octobre 2012, avant d'être proposée au Japon en 2013.
Elle se compose de quatorze vidéos de Caroline Champetier d'environ 5 minutes. Chacune des personnes filmées est montrée de dos, face à la mer, tandis qu'au loin on entend le bruit des vagues. Le spectateur est invité à regarder la mer avec elle. Enfin, au bout de quelques minutes, la personne filmée se retourne vers la caméra et dévoile l'émotion qu'a suscitée en elle cette expérience.
Découlant de cette exposition, le catalogue reprend des photographies de ces personnes, en les mettant en relation avec cette phrase : «À Istanbul, une ville entourée par la mer, j'ai rencontré des gens qui ne l'avaient jamais vue. J'ai filmé leur première fois.» Encore une fois, Sophie Calle renvoie le spectateur à sa propre expérience. Elle nous rappelle que les choses les plus anodines ont leur part d'exception et nous invite à redécouvrir notre quotidien.