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arnaldo calveyra
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Le livre du miroir ; el libro del espejo
Arnaldo Calveyra
- Actes Sud
- Poesie Actes Sud
- 16 Mai 2000
- 9782742727308
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Promenade libre en terre grecque, Le cahier grec épouse les méandres de ce périple sur le sol de l'odyssée mythique, de Corfou à Delphes, Athènes et Epidaure, en ces lieux de mémoire que la langue d'Arnaldo Calveyra investit. Ce long poème en prose questionne les interstices, les béances du temps et de la langue, la mémoire et la mort - et revient toujours vers son point de départ :
L'enfance et les êtres qui l'ont peuplée.
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Lettres pour que la joie (cartas para que la alegria)
Arnaldo Calveyra
- Actes Sud
- 8 Janvier 1992
- 9782903098537
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Et moi, homme du pays d'entre rios, venu chercher une retraite silencieuse à l'abbaye de solesmes, je m'assois dans un endroit reculé de l'église pour écouter le grégorien qui gonfle comme tin champ de maïs de part et d'autres de la nef, pour atteindre les berceaux de la voûte tiédis par la lumière des cierges.
J'écoute le moine à ma droite, debout contre une colonne, en quête de notes qui s'aiment.
A. c.
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Romancier, homme de théâtre et poète, Arnaldo Calveyra a rassemblé ici ses textes poétiques les plus chers.
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Poète, dramaturge et romancier, arnaldo calveyra a publié l'essentiel de son oeuvre chez actes sud et aux éditions le temps qu'il fait. il vit à paris depuis les années 60.
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" un homme habitué à déambuler à travers la ville, à marcher comme marchent les gens qui vont quelque part habitué à revenir à la maison pour figurer, quand il se couche, sur le livre de comptes des nuits, et que ses pas retardent, dérobent aux événements de la rue -en ce moment précis, ne sont-ils pas en train d'être changés en mot ? " a.
C.
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Composée en 1962, cette suite de poèmes a été publiée en Argentine en 2001. La disparition maternelle, en suspens ou pressentie dans Lettres pour que la joie (Actes Sud, 1983), devient ici réalité. Souvent concentrée sur des choses simples, des choses d'ici, la poésie d'Arnaldo Calveyra a la palette douce des toiles de Giorgio Morandi. Comme le peintre, le poète fraye un passage singulier à la lumière et nous fait entrevoir la lueur des choses sur fond de nuit. Une conscience très aiguë de la finitude et de la mort affleure, avec toutefois, au final, quelque chose de prodigieusement calme. Un voile semble déposé sur les choses, et l'on songe au mot pudeur.
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"L'Argentine, un pays fictif ? Comme un personnage de roman qui commencerait par se montrer aux yeux du lecteur, qui l'accompagnerait pendant quelques pages pour disparaître au moment de refermer le livre, ou bien, comme dans certains cas, pour continuer de vivre dans l'imagination du lecteur."
Si l'Argentine est un roman, si elle est un personnage qui s'abandonne à la fabulation de son histoire inventée, à l'évanescence de son présent fictif, aux résurgences endémiques de sa crise morale, alors il faut, pour en saisir les contours affectifs, chercher un chemin entre essai et méditation, poésie et géopolitique, philosophie et psychopathologie sociale. Telle est l'entreprise - sans concession mais fervente - à laquelle se livre un écrivain de l'exil dont les brefs retours au pays, toujours bruissants de mémoire, et par là lumineux et douloureux, furent comme la surimpression de ce qu'il voyait ou savait déjà, et de ce que ses compatriotes s'imaginaient être. De cette étude de caractère est né un texte singulier, soumis aux vents changeants de l'humeur, aux variations climatiques de l'âme, dont la langue aérienne et paradoxalement si précise estompe les idées reçues, contourne les lieux communs, pour déchiffrer l'empreinte de l'inconscient collectif, et révéler avec une rare acuité le filigrane du portrait national...