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Prix
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Pressentant l’imminence d’un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent dans un monastère perdu des montagnes tibétaines pour transmettre à Tenzin et Natina, deux adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des différences de leurs traditions respectives mais inspirés par ce que les philosophes antiques appelaient l’« Âme du monde » - cette force bienveillante qui maintient l’harmonie de l’univers - ils répondent aux questions essentielles : quel est le sens de l’existence ? Comment réussir sa vie et être heureux ? Comment concilier les exigences de son corps et de son esprit ? Comment passer de la peur à l’amour, et contribuer à changer le monde ? Un conte qui trace la voie d’un humanisme spirituel porteur d’espérance.La voix chaleureuse d'Odile Cohen met en valeur l'harmonieuse sagesse de ce récit initiatique.
Durée : 03H39 -
« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal, la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face. (…) Ce qui est en jeu n'est rien de moins que la vérité de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de notre liberté. »
Durée : 05H37
© Albin Michel 2006 © et (P) Audiolib, 2008 -
Interprétation en français du Saint Coran, avec table interactive des sourates et index des numéros des versets.
-
Nous aspirons tous au bonheur. Mais comment le définir, le trouver, le retenir? À cette question, souvent traitée avec cynisme ou naïveté par la pensée occidentale, Matthieu Ricard offre la réponse du bouddhisme, exigeante, apaisante, optimiste et accessible à tous. En apprenant à chercher le bonheur non à l'extérieur de nous, mais en nous, sans se focaliser sur notre personne, et en pratiquant une approche plus méditative et altruiste du monde, il devient saisissable... Riche de sa double culture et de son expérience de moine, de rencontres avec de grands sages et de sa connaissance des textes sacrés, mais aussi de son expérience de la souffrance des hommes, l'ambassadeur du bouddhisme le plus populaire en France propose ici une réflexion prenante sur le bonheur authentique et les moyens de l'atteindre.
Durée : 11H09
© NiL éditions, Paris, 2003 © et (P) Audiolib, 2015 -
Plaidoyer pour l'altruisme ; la force de la bienveillance
Matthieu Ricard
- Audiolib
- 12 Février 2014
- 9782356416988
Abreuvés d'images violentes, confrontés à une société en crise, on sous-estime la force de la bienveillance, la banalité du bien et le pouvoir de transformation qu'une attitude altruiste peut avoir sur nos vies au plan individuel et, partant, sur la société tout entière.
Plaidoyer pour l'altruisme est la somme de cinq années de recherches, de rencontres, d'expériences, d'observation et de réflexion.
Ainsi, pour l’auteur, l’homme est d’abord un « coopérateur ». Rétablir la pratique de l’altruisme et de la bienveillance au niveau individuel et social changerait la face du monde, libérant des forces créatrices bien plus efficaces que celles générées par la compétition.
Ces morceaux choisis ont pour dessein d’offrir à l’auditeur une première approche de cet ouvrage passionnant, fondé sur l’observation et les sciences du comportement ; ainsi que les outils lui permettant de restaurer la pratique de l’altruisme. Et surtout ils redonnent à l’altruisme la place éminente qu’il occupe au sein d’une humanité dont il assure l’épanouissement.
Une interprétation maîtrisée qui décuple la force d’un texte refondateur de valeurs essentielles à l’humanité.
Durée : 10H14
© NiL éditions, Paris, 2013 © et (P) Audiolib, 2013 -
Avant-propos à l'édition 2010
L’idée d’une version de la Bible qui soit commune aux confessions chrétiennes francophones est ancienne : elle remonte à Richard Simon au xxe siècle. Mais elle n’a pris vraiment corps et atteint le grand public que dans les années soixante du xxe siècle.
Le test de l’épître aux Romains
Pour vérifier que l’entreprise était viable, on essaya de traduire en commun l’épître aux Romains, selon le principe « qui peut le plus peut le moins ». On sait que l’interprétation de cette épître a donné lieu, dans le passé, aux affrontements les plus vifs entre protestants et catholiques.
Le projet initial avait en fait été de procéder à une révision œcuménique de la Bible de Jérusalem. Mais les premiers essais, sur l’épître aux Romains, confiés aux professeurs P. Bonnard (Lausanne) et P. Prigent (Strasbourg), ont rapidement conduit les responsables à constater qu’on était déjà au-delà d’un simple travail de révision, et qu’en réalité on avait commencé une œuvre nouvelle.
Il fut donc décidé de constituer une équipe paritaire de six traducteurs. On était en 1965. L’entreprise se trouvait alors encouragée du côté catholique par la récente promulgation de la Constitution dogmatique Dei Verbum du concile Vatican II. Au bout d’un peu plus d’un an de travail commun on put considérer que le pari était gagné : un fascicule comportant introduction, traduction et annotation communes de l’épître vit le jour. La démonstration était faite : puisqu’on pouvait traduire ensemble l’épître aux Romains, on pouvait se lancer dans la traduction de toute la Bible ! En outre un constat aussi intéressant qu’inattendu était apparu : les clivages ou désaccords de traduction ne se faisaient pas entre confessions mais entre traducteurs, qu’ils soient catholiques ou protestants. Un débat fraternel – un tel travail en commun ne se fait pas sans créer des liens solides – permit de résoudre les difficultés à la satisfaction de tous.
Une traduction de toute la Bible enfin possible
On se mit donc au travail pour l’ensemble de la Bible. A cet effet on constitua des équipes, toutes paritaires, de spécialistes. Pour cette tâche considérable on réussit à mobiliser presque 120 traducteurs, l’indispensable coordination étant assurée, tant pour le Nouveau Testament que pour l’Ancien, par deux équipes, elles aussi paritaires. Les noms du père François Refoulé et du pasteur Georges Casalis, infatigables chevilles ouvrières de l’entreprise, doivent être ici cités, même si le principe du travail collectif et de l’anonymat des traducteurs a toujours été respecté (on trouvera en regard de la page de titre la liste de tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre). Le Nouveau Testament put paraître en 1972, et l’Ancien en 1975.
A côté de cette édition dite « avec notes intégrales » (et références marginales) voyait aussi le jour une édition de volume plus réduit, dite « avec notes essentielles », ces dernières portant exclusivement sur les problèmes de texte ou de traduction, ainsi que sur le cadre historico-culturel à connaître pour pouvoir situer le texte lu. Il va de soi que les textes de ces deux éditions parallèles étaient strictement identiques et qu’ils devaient le rester au fur et à mesure des révisions.
Une première mise à jour (1988)
Après un usage d’une quinzaine d’années il devint évident qu’un toilettage de l’ensemble était nécessaire. Plusieurs raisons justifiaient cette mise à jour – qui s’impose d’ailleurs périodiquement à toute édition de la Bible.
En premier lieu, les éditeurs avaient reçu de lecteurs exigeants des remarques ou des suggestions concernant la traduction ou son annotation. Justifiées ou non, ces remarques devaient toutes être examinées.
En second lieu, le grand nombre de traducteurs était la cause d’une certaine diversité dans la traduction de certains mots ou de certains passages parallèles. Certes les évangiles synoptiques avaient été traduits de manière synoptique – c’est-à-dire que des libellés grecs identiques avaient été rendus en français de manière identique –, mais cela n’avait pas été le cas par exemple pour les passages parallèles des livres des Chroniques et des Rois. Une harmonisation s’avérait nécessaire.
En troisième lieu, la Bible représente une telle masse de textes à traiter que, malgré le soin rigoureux apporté à leur travail par les équipes engagées, un certain nombre de mises au point restaient indispensables.
Le fait mérite d’être souligné : à de rares exceptions près il a été possible de réunir à nouveau les mêmes équipes responsables pour la grande vérification qui donna le jour à une deuxième édition de la TOB, parue en 1988.
Le problème du Pentateuque en 2004
Une quinzaine d’années plus tard des spécialistes de l’Ancien Testament ont alerté le comité de l’AORB1 sur le fait que la conception qui prévalait quelques décennies plus tôt concernant la composition du Pentateuque avait vieilli et se trouvait de plus en plus contestée : il n’était plus possible de regarder, comme c’était encore le cas aux débuts de la TOB, l’ensemble des cinq premiers livres de la Bible comme une sorte d’œuvre composite empruntant à quatre documents antérieurs, qu’on appelait respectivement « yahviste », « élohiste », « deutéronomiste » et « sacerdotal ». L’AORB décidait alors de confier l’indispensable mise à jour à une équipe – toujours œcuménique – de cinq spécialistes du Pentateuque, chargée de reprendre les introductions et l’annotation du Pentateuque, en tenant compte des avancées de la science. La traduction, elle, ne subit que d’infimes ajustements. L’équipe des rédacteurs sollicités profita de l’occasion pour actualiser aussi les introductions générales à la Bible et à l’Ancien Testament, et pour réviser le tableau chronologique et en écarter les datations par trop aventureuses, comme par exemple celles des patriarches.
En 2003 ce travail a été publié en un fascicule séparé, donnant le Pentateuque sous sa nouvelle présentation avant que celui-ci ne soit intégré dans l’édition datée de 2004. L’édition dite « avec notes essentielles » était parallèlement mise à jour.
La nouvelle édition de 2010
Après cette révision du Pentateuque, une nouvelle édition de la TOB devenait nécessaire pour au moins deux raisons.
En premier lieu, une participation plus active de la partie orthodoxe se devait d’apparaître ici ou là dans l’annotation de certains passages et surtout dans l’adjonction des livres deutérocanoniques en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras,3 et 4 Maccabées, Prière de Manassé, Psaume 151.
En deuxième lieu, après la révision de 2004, qui portait sur le seul Pentateuque, il convenait de mettre à jour le reste de la traduction, d’autant que la science biblique a continué de progresser : elle permet aujourd’hui une approche plus précise de la datation de certains livres et un éclairage historico-culturel parfois plus précis du texte biblique grâce aux nouveaux progrès de l’archéologie.
Enfin, dans le prolongement des travaux d’un Paul Ricœur sur le phénomène de la lecture, par exemple, on est mieux à même de comprendre aujourd’hui comment un livre aussi complexe que celui d’Esaïe présente une unité jusqu’alors plus ou moins méconnue. Sur la base de ces constats les introductions, d’une part, et l’annotation, d’autre part, ont été l’objet d’un certain nombre de retouches.
Quant à la traduction elle-même, elle a été revue dans une double perspective.
En premier lieu, pour faire droit aux remarques de certains lecteurs, on a, quand cela se justifiait, procédé à des retouches ponctuelles.
Citons, à titre d’exemple, le cas de Gn 4.21, où on a remplacé cithare (désignation anachronique) par lyre ; ou de Gn 1.1, où l’on est revenu, sur le fond, à la traduction de 1975, tout en faisant apparaître l’aspect de titre ou de sommaire du premier verset de la Bible. Dans certains cas, on a préféré au décalque, fidèle à la forme du texte original, une traduction plus fidèle au sens. Ainsi en Mc 10.23, au lieu de « Qu’il sera difficile… ! », on lira « Qu’il est difficile… ! », car le futur a ici une valeur de sentence plus que de temps. N’entrons pas dans les détails des améliorations du français ou de l’orthographe – en particulier pour certains noms propres –, ni de la correction de coquilles ayant survécu aux relectures des éditions précédentes, ni de la rectification éventuelle de la ponctuation ou de la remise en place d’un numéro mal placé de verset, de référence marginale, voire d’un changement de sous-titre.
Outre ces retouches ponctuelles on a procédé à un certain nombre de retouches systématiques.
Les premières ont porté sur les noms divins. La quasi-totalité d’entre eux comportait en effet les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant ». Or ces qualificatifs sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il faut trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Sabaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, qui était rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible.
Dans la même perspective l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant », a été tout simplement transcrite. Les meilleures études récentes, en effet, reconnaissent ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Gn 17.1) une note apporte sur ce point les précisions utiles.
Le titre pantokratôr, qui apparaît non seulement dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain.
Certaines expressions idiomatiques ont été conservées dans leur forme décalquée, mais leur signification est élucidée dans une note, ou bien elles ont été rendues par un équivalent français adéquat. C’est ainsi que le décalque « parler au cœur » a été rectifié en « parler contre le cœur », avec note explicative, voire carrément traduit comme en Gn 34.3 : « Il se prit d’amour pour la jeune fille et regagna sa confiance. »
La « guerre sainte » est devenue guerre de Dieu pour des raisons que chacun comprendra. « Conclure une alliance en faveur de » est devenu conclure une alliance avec, les « pasteurs » sont devenus des bergers, etc.
Le qualificatif « jaloux », quand il est accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux », a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la « jalousie » de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui.
Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète.
En ce qui concerne le Nouveau Testament, à la suggestion de l’Amitié judéo-chrétienne de France, la traduction systématique du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile johannique a été entièrement revue. En français, en effet, le terme « juif » n’a que deux acceptions : (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob. Or le grec de l’évangile johannique a, quant à lui, un éventail de quatre acceptions disponibles : outre celles du français, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Les acceptions (3) et (4) ne pouvaient donc pas être rendues comme les acceptions (1) et (2). Une équipe œcuménique a cherché à identifier l’acception convenable pour les soixante-huit cas où le terme « juif » se trouve dans l’évangile de Jean, proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant.
Editeurs et réviseurs espèrent avoir ainsi rendu plus aisée et donc plus profitable la lecture de la Bible.
Notes
1 ♦ Association œcuménique pour la recherche biblique, qui gère éditions et révisions de la Traduction œcuménique de la Bible (TOB).
-
« Pour vous, qui suis-je ? » Cette interrogation de Jésus à ses disciples n’a rien perdu de sa force. Les Évangiles laissent planer un doute sur l’identité de cet homme hors du commun : est-il un prophète ? Le Messie attendu par les Juifs ? Le Fils de Dieu ?
Comment les chrétiens des premiers siècles ont-ils progressivement été amenés à affirmer la divinité de Jésus, alors que lui-même ne s’est jamais identifié à Dieu ? Comment furent élaborés les dogmes de la Sainte Trinité et de l’Incarnation ? Quel a été le rôle du pouvoir politique dans l’élaboration du credo chrétien à partir de la conversion de l’empereur Constantin ?
Ecrit comme un récit, cet ouvrage captivant permet de comprendre les fondements de la foi chrétienne et pose avec acuité la question centrale : qui est Jésus ?
La lecture de Laurent Jacquet parvient, sans jamais banaliser les enjeux de la réflexion, à donner au texte de Frédéric Lenoir ce rythme qui en fait, aussi, un récit captivant.
Durée : 08H37
© Fayard 2010 © et (P) Audiolib, 2010 -
Pluie de roses : Les plus beaux miracles de Thérèse de Lisieux
Camille Burette
- Éditions de l'Emmanuel
- 2 Novembre 2023
- 9782384331680
Dans toute l'histoire de l'Église, aucun saint n'a fait autant de miracles que Thérèse de Lisieux. Comme elle l'avait promis, « la plus grande sainte des temps modernes » (Pie X) passe son Ciel à faire du bien sur la terre.
Parmi les quatorze mille témoignages conservés au carmel de Lisieux depuis sa mort, Camille Burette a sélectionné les plus signifiants et les plus émouvants. Comme les récits des miracles de l'Évangile, ils nourrissent notre foi. De la guérison d'Édith Piaf à la conversion de Grégory Turpin, des champs de bataille de la guerre 14-18 aux familles d'aujourd'hui, Thérèse ne cesse de répondre à ceux qui l'invoquent. Avec un but : « Aimer Jésus et le faire aimer. »
À PROPOS DE L'AUTRICEDiplômée de l'École nationale des chartes, Camille Burette travaille depuis cinq ans aux archives du carmel de Lisieux où elle conserve et valorise le patrimoine thérésien. Elle est également chroniqueuse pour la revue "Thérèse de Lisieux". -
Pardonner pour guérir, guérir pour pardonner. Et d'abord, qu'est-ce que pardonner? L'auteur, comme les personnes qu'il accompagne, s'est lui-même heurté à la difficulté de pardonner. Il nous offre un guide pratique pour apprendre à pardonner, suivant une démarche en douze étapes. Douze étapes qu'il a découvertes avec le temps, au fil de l'expérience, de la recherche, de la réflexion. Douze étapes qui correspondent aux résistances des uns et des autres. Certaines personnes souhaiteront les suivre pas à pas, tandis que d'autres s'attarderont à celles qui correspondent à leurs propres blocages sur la voie du pardon. Comment pardonner? Une invitation à partir à la découverte d'un pardon qui guérit et fais grandir!
Lu par Jean Leclerc et Sophie Stanké
Durée : 2h04min -
Avant-propos à l'édition 2010
L’idée d’une version de la Bible qui soit commune aux confessions chrétiennes francophones est ancienne : elle remonte à Richard Simon au xxe siècle. Mais elle n’a pris vraiment corps et atteint le grand public que dans les années soixante du xxe siècle.
Le test de l’épître aux Romains
Pour vérifier que l’entreprise était viable, on essaya de traduire en commun l’épître aux Romains, selon le principe « qui peut le plus peut le moins ». On sait que l’interprétation de cette épître a donné lieu, dans le passé, aux affrontements les plus vifs entre protestants et catholiques.
Le projet initial avait en fait été de procéder à une révision œcuménique de la Bible de Jérusalem. Mais les premiers essais, sur l’épître aux Romains, confiés aux professeurs P. Bonnard (Lausanne) et P. Prigent (Strasbourg), ont rapidement conduit les responsables à constater qu’on était déjà au-delà d’un simple travail de révision, et qu’en réalité on avait commencé une œuvre nouvelle.
Il fut donc décidé de constituer une équipe paritaire de six traducteurs. On était en 1965. L’entreprise se trouvait alors encouragée du côté catholique par la récente promulgation de la Constitution dogmatique Dei Verbum du concile Vatican II. Au bout d’un peu plus d’un an de travail commun on put considérer que le pari était gagné : un fascicule comportant introduction, traduction et annotation communes de l’épître vit le jour. La démonstration était faite : puisqu’on pouvait traduire ensemble l’épître aux Romains, on pouvait se lancer dans la traduction de toute la Bible ! En outre un constat aussi intéressant qu’inattendu était apparu : les clivages ou désaccords de traduction ne se faisaient pas entre confessions mais entre traducteurs, qu’ils soient catholiques ou protestants. Un débat fraternel – un tel travail en commun ne se fait pas sans créer des liens solides – permit de résoudre les difficultés à la satisfaction de tous.
Une traduction de toute la Bible enfin possible
On se mit donc au travail pour l’ensemble de la Bible. A cet effet on constitua des équipes, toutes paritaires, de spécialistes. Pour cette tâche considérable on réussit à mobiliser presque 120 traducteurs, l’indispensable coordination étant assurée, tant pour le Nouveau Testament que pour l’Ancien, par deux équipes, elles aussi paritaires. Les noms du père François Refoulé et du pasteur Georges Casalis, infatigables chevilles ouvrières de l’entreprise, doivent être ici cités, même si le principe du travail collectif et de l’anonymat des traducteurs a toujours été respecté (on trouvera en regard de la page de titre la liste de tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre). Le Nouveau Testament put paraître en 1972, et l’Ancien en 1975.
A côté de cette édition dite « avec notes intégrales » (et références marginales) voyait aussi le jour une édition de volume plus réduit, dite « avec notes essentielles », ces dernières portant exclusivement sur les problèmes de texte ou de traduction, ainsi que sur le cadre historico-culturel à connaître pour pouvoir situer le texte lu. Il va de soi que les textes de ces deux éditions parallèles étaient strictement identiques et qu’ils devaient le rester au fur et à mesure des révisions.
Une première mise à jour (1988)
Après un usage d’une quinzaine d’années il devint évident qu’un toilettage de l’ensemble était nécessaire. Plusieurs raisons justifiaient cette mise à jour – qui s’impose d’ailleurs périodiquement à toute édition de la Bible.
En premier lieu, les éditeurs avaient reçu de lecteurs exigeants des remarques ou des suggestions concernant la traduction ou son annotation. Justifiées ou non, ces remarques devaient toutes être examinées.
En second lieu, le grand nombre de traducteurs était la cause d’une certaine diversité dans la traduction de certains mots ou de certains passages parallèles. Certes les évangiles synoptiques avaient été traduits de manière synoptique – c’est-à-dire que des libellés grecs identiques avaient été rendus en français de manière identique –, mais cela n’avait pas été le cas par exemple pour les passages parallèles des livres des Chroniques et des Rois. Une harmonisation s’avérait nécessaire.
En troisième lieu, la Bible représente une telle masse de textes à traiter que, malgré le soin rigoureux apporté à leur travail par les équipes engagées, un certain nombre de mises au point restaient indispensables.
Le fait mérite d’être souligné : à de rares exceptions près il a été possible de réunir à nouveau les mêmes équipes responsables pour la grande vérification qui donna le jour à une deuxième édition de la TOB, parue en 1988.
Le problème du Pentateuque en 2004
Une quinzaine d’années plus tard des spécialistes de l’Ancien Testament ont alerté le comité de l’AORB1 sur le fait que la conception qui prévalait quelques décennies plus tôt concernant la composition du Pentateuque avait vieilli et se trouvait de plus en plus contestée : il n’était plus possible de regarder, comme c’était encore le cas aux débuts de la TOB, l’ensemble des cinq premiers livres de la Bible comme une sorte d’œuvre composite empruntant à quatre documents antérieurs, qu’on appelait respectivement « yahviste », « élohiste », « deutéronomiste » et « sacerdotal ». L’AORB décidait alors de confier l’indispensable mise à jour à une équipe – toujours œcuménique – de cinq spécialistes du Pentateuque, chargée de reprendre les introductions et l’annotation du Pentateuque, en tenant compte des avancées de la science. La traduction, elle, ne subit que d’infimes ajustements. L’équipe des rédacteurs sollicités profita de l’occasion pour actualiser aussi les introductions générales à la Bible et à l’Ancien Testament, et pour réviser le tableau chronologique et en écarter les datations par trop aventureuses, comme par exemple celles des patriarches.
En 2003 ce travail a été publié en un fascicule séparé, donnant le Pentateuque sous sa nouvelle présentation avant que celui-ci ne soit intégré dans l’édition datée de 2004. L’édition dite « avec notes essentielles » était parallèlement mise à jour.
La nouvelle édition de 2010
Après cette révision du Pentateuque, une nouvelle édition de la TOB devenait nécessaire pour au moins deux raisons.
En premier lieu, une participation plus active de la partie orthodoxe se devait d’apparaître ici ou là dans l’annotation de certains passages et surtout dans l’adjonction des livres deutérocanoniques en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras,3 et 4 Maccabées, Prière de Manassé, Psaume 151.
En deuxième lieu, après la révision de 2004, qui portait sur le seul Pentateuque, il convenait de mettre à jour le reste de la traduction, d’autant que la science biblique a continué de progresser : elle permet aujourd’hui une approche plus précise de la datation de certains livres et un éclairage historico-culturel parfois plus précis du texte biblique grâce aux nouveaux progrès de l’archéologie.
Enfin, dans le prolongement des travaux d’un Paul Ricœur sur le phénomène de la lecture, par exemple, on est mieux à même de comprendre aujourd’hui comment un livre aussi complexe que celui d’Esaïe présente une unité jusqu’alors plus ou moins méconnue. Sur la base de ces constats les introductions, d’une part, et l’annotation, d’autre part, ont été l’objet d’un certain nombre de retouches.
Quant à la traduction elle-même, elle a été revue dans une double perspective.
En premier lieu, pour faire droit aux remarques de certains lecteurs, on a, quand cela se justifiait, procédé à des retouches ponctuelles.
Citons, à titre d’exemple, le cas de Gn 4.21, où on a remplacé cithare (désignation anachronique) par lyre ; ou de Gn 1.1, où l’on est revenu, sur le fond, à la traduction de 1975, tout en faisant apparaître l’aspect de titre ou de sommaire du premier verset de la Bible. Dans certains cas, on a préféré au décalque, fidèle à la forme du texte original, une traduction plus fidèle au sens. Ainsi en Mc 10.23, au lieu de « Qu’il sera difficile… ! », on lira « Qu’il est difficile… ! », car le futur a ici une valeur de sentence plus que de temps. N’entrons pas dans les détails des améliorations du français ou de l’orthographe – en particulier pour certains noms propres –, ni de la correction de coquilles ayant survécu aux relectures des éditions précédentes, ni de la rectification éventuelle de la ponctuation ou de la remise en place d’un numéro mal placé de verset, de référence marginale, voire d’un changement de sous-titre.
Outre ces retouches ponctuelles on a procédé à un certain nombre de retouches systématiques.
Les premières ont porté sur les noms divins. La quasi-totalité d’entre eux comportait en effet les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant ». Or ces qualificatifs sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il faut trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Sabaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, qui était rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible.
Dans la même perspective l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant », a été tout simplement transcrite. Les meilleures études récentes, en effet, reconnaissent ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Gn 17.1) une note apporte sur ce point les précisions utiles.
Le titre pantokratôr, qui apparaît non seulement dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain.
Certaines expressions idiomatiques ont été conservées dans leur forme décalquée, mais leur signification est élucidée dans une note, ou bien elles ont été rendues par un équivalent français adéquat. C’est ainsi que le décalque « parler au cœur » a été rectifié en « parler contre le cœur », avec note explicative, voire carrément traduit comme en Gn 34.3 : « Il se prit d’amour pour la jeune fille et regagna sa confiance. »
La « guerre sainte » est devenue guerre de Dieu pour des raisons que chacun comprendra. « Conclure une alliance en faveur de » est devenu conclure une alliance avec, les « pasteurs » sont devenus des bergers, etc.
Le qualificatif « jaloux », quand il est accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux », a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la « jalousie » de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui.
Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète.
En ce qui concerne le Nouveau Testament, à la suggestion de l’Amitié judéo-chrétienne de France, la traduction systématique du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile johannique a été entièrement revue. En français, en effet, le terme « juif » n’a que deux acceptions : (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob. Or le grec de l’évangile johannique a, quant à lui, un éventail de quatre acceptions disponibles : outre celles du français, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Les acceptions (3) et (4) ne pouvaient donc pas être rendues comme les acceptions (1) et (2). Une équipe œcuménique a cherché à identifier l’acception convenable pour les soixante-huit cas où le terme « juif » se trouve dans l’évangile de Jean, proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant.
Editeurs et réviseurs espèrent avoir ainsi rendu plus aisée et donc plus profitable la lecture de la Bible.
Notes
1 ♦ Association œcuménique pour la recherche biblique, qui gère éditions et révisions de la Traduction œcuménique de la Bible (TOB).
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Confessions d'un exorciste : Un an aux côtés de Jean-Pierre Grangier
Geoffrey Claustriaux, Jean-Pierre Grangier
- Le Héron d'Argent
- 29 Août 2024
- 9782386180286
« Je suis pourtant certain d'une chose : aucune des personnes que j'ai rencontrées ne mentait. »
En marge de l'Église, un exorciste atypique dévoile à l'auteur Geoffrey Claustriaux des récits terrifiants de lutte contre les forces démoniaques.
Dans cet entretien exceptionnel, découvrez les secrets et les tourments d'un homme qui agit au croisement entre la lumière et les ténèbres. Avec une franchise déconcertante, Jean-Pierre Grangier offre une perspective unique sur un univers mystique et dangereux. Un témoignage saisissant, où le bien et le mal s'affrontent dans une bataille épique pour l'âme humaine.
Plongez au coeur même du paranormal...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Geoffrey Claustriaux est un auteur belge passionné de littérature et de cinéma. Il voue une grande admiration à H.P. Lovecraft et Stephen King et est actif depuis plusieurs années dans le domaine des critiques cinématographiques, et plus particulièrement du cinéma de genre. Il a été juré et parrain de plusieurs concours. Il donne également des cours d'écriture à l'école d'arts SaSaSa de Bruxelles. -
Une vibrante exhortation à la préservation de notre environnement.
Ce texte dépasse le cercle des fidèles ; sa portée universelle et le charisme de son auteur en font une contribution majeure aux débats sur l'écologie, souvent marqués par les intérêts économiques et politiques des débateurs.
La lutte pour « la sauvegarde de la maison commune » mérite plus d'objectivité et la capacité à fédérer le plus grand nombre de personnes. C'est pourquoi UPblisher souhaite diffuser et faire connaître Laudato Si', sous forme de livre numérique gratuit, comme la Librairie Vaticane l'y autorise.
Laudato Si' reprend l'invocation qui rythme le « Cantique des Créatures » de Saint-François d'Assise (1181-1226). Ode à la nature, ce chant célèbre le Feu, l'Eau, l'Air et la Terre comme frères et soeurs des êtres humains et nous enjoint à respecter et protéger la Terre qui nous nourrit et régit nos vies.
Si la préoccupation de notre environnement en est le fil rouge, l'encyclique n'est pas pour autant une élégie célébrant les beautés de la Nature. François pose le débat en ces termes : « Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent ? » (160) ; ainsi il s'interroge sur le sens de l'existence et les valeurs qui fondent notre vie en société.
En six chapitres, Laudato Si' dresse un état des lieux, remonte aux origines des sujets identifiés, propose un projet, « une écologie intégrale, qui a clairement des dimensions humaines et sociales. » (137), suggère des moyens de mise en oeuvre, met l'accent sur l'éducation et conclut sur l'ardente nécessité d'unir les meilleures volontés.
Laudato Si' est un texte sobre, documenté et optimiste quant à notre capacité à réagir : « les êtres humains, capables de se dégrader à l'extrême, peuvent aussi se surmonter, opter de nouveau pour le bien et se régénérer » (205).
La lecture de ce texte, religieuse ou morale, convient à tous les publics et porte un espoir auquel il nous convient de donner corps.
EXTRAIT
1. « Laudato si', mi' Signore », - « Loué sois-tu, mon Seigneur », chantait saint François d'Assise. Dans ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une soeur, avec laquelle nous partageons l'existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l'herbe ».
2. Cette soeur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l'utilisation irresponsable et par l'abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l'exploiter. La violence qu'il y a dans le coeur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l'eau, dans l'air et dans les êtres vivants. C'est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d'enfantement » (Bm 8, 22). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn 2, 7). Notre propre corps est constitué d'éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure. -
Regards d'un Veilleur : Paroles d'un conseiller funéraire
David Schockaert
- Saint-Léger Editions
- 22 Janvier 2025
- 9782385224080
Ce livre est un témoignage écrit par un conseiller funéraire. Il partage ce qui, dans son métier, l'attendrit, l'émerveille, l'agace, le questionne ou l'amuse. Sont convoqués dans cet exercice de résonance Molière, Christian Bobin, Bourvil, ACDC, l'Évangile, Edmond Rostand, Stephen Hawking, Christophe André et bien d'autres. Alors que la mort souvent sidère, toujours désarme, le conseiller funéraire apparaît comme un « veilleur » qui se tient au plus près des familles en deuil, et qui a le privilège et la mission de leur offrir, à travers l'organisation des obsèques, une présence humaine. Il est le témoin de ce que le coeur humain, mis à nu par la douleur, laisse entrevoir. Des trésors d'amour, généralement. De la dureté aussi, de temps en temps. La mort est dissimulée dans notre société.
L'évoquer, ainsi que les « veilleurs » qui se tiennent là pour accompagner les familles, n'est-ce pas une manière d'apprivoiser ce qui effraie, et, partant, de savourer la vie à frais nouveau ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
David Schockaert est employé de Pompes Funèbres dans la région de Lille. Successivement religieux en Asie, formateur de langues, auto-entrepreneur dans l'écoute et l'accompagnement, il s'est trouvé exactement à sa place en découvrant le métier de conseiller funéraire en 2021. Il est l'auteur de "Ne te refuse pas le bonheur - la douce bienveillance envers soi-même" (Ed. les Unpertinents, 2020) -
Avant-propos à l'édition 2010
L’idée d’une version de la Bible qui soit commune aux confessions chrétiennes francophones est ancienne : elle remonte à Richard Simon au xxe siècle. Mais elle n’a pris vraiment corps et atteint le grand public que dans les années soixante du xxe siècle.
Le test de l’épître aux Romains
Pour vérifier que l’entreprise était viable, on essaya de traduire en commun l’épître aux Romains, selon le principe « qui peut le plus peut le moins ». On sait que l’interprétation de cette épître a donné lieu, dans le passé, aux affrontements les plus vifs entre protestants et catholiques.
Le projet initial avait en fait été de procéder à une révision œcuménique de la Bible de Jérusalem. Mais les premiers essais, sur l’épître aux Romains, confiés aux professeurs P. Bonnard (Lausanne) et P. Prigent (Strasbourg), ont rapidement conduit les responsables à constater qu’on était déjà au-delà d’un simple travail de révision, et qu’en réalité on avait commencé une œuvre nouvelle.
Il fut donc décidé de constituer une équipe paritaire de six traducteurs. On était en 1965. L’entreprise se trouvait alors encouragée du côté catholique par la récente promulgation de la Constitution dogmatique Dei Verbum du concile Vatican II. Au bout d’un peu plus d’un an de travail commun on put considérer que le pari était gagné : un fascicule comportant introduction, traduction et annotation communes de l’épître vit le jour. La démonstration était faite : puisqu’on pouvait traduire ensemble l’épître aux Romains, on pouvait se lancer dans la traduction de toute la Bible ! En outre un constat aussi intéressant qu’inattendu était apparu : les clivages ou désaccords de traduction ne se faisaient pas entre confessions mais entre traducteurs, qu’ils soient catholiques ou protestants. Un débat fraternel – un tel travail en commun ne se fait pas sans créer des liens solides – permit de résoudre les difficultés à la satisfaction de tous.
Une traduction de toute la Bible enfin possible
On se mit donc au travail pour l’ensemble de la Bible. A cet effet on constitua des équipes, toutes paritaires, de spécialistes. Pour cette tâche considérable on réussit à mobiliser presque 120 traducteurs, l’indispensable coordination étant assurée, tant pour le Nouveau Testament que pour l’Ancien, par deux équipes, elles aussi paritaires. Les noms du père François Refoulé et du pasteur Georges Casalis, infatigables chevilles ouvrières de l’entreprise, doivent être ici cités, même si le principe du travail collectif et de l’anonymat des traducteurs a toujours été respecté (on trouvera en regard de la page de titre la liste de tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre). Le Nouveau Testament put paraître en 1972, et l’Ancien en 1975.
A côté de cette édition dite « avec notes intégrales » (et références marginales) voyait aussi le jour une édition de volume plus réduit, dite « avec notes essentielles », ces dernières portant exclusivement sur les problèmes de texte ou de traduction, ainsi que sur le cadre historico-culturel à connaître pour pouvoir situer le texte lu. Il va de soi que les textes de ces deux éditions parallèles étaient strictement identiques et qu’ils devaient le rester au fur et à mesure des révisions.
Une première mise à jour (1988)
Après un usage d’une quinzaine d’années il devint évident qu’un toilettage de l’ensemble était nécessaire. Plusieurs raisons justifiaient cette mise à jour – qui s’impose d’ailleurs périodiquement à toute édition de la Bible. En premier lieu, les éditeurs avaient reçu de lecteurs exigeants des remarques ou des suggestions concernant la traduction ou son annotation. Justifiées ou non, ces remarques devaient toutes être examinées.
En second lieu, le grand nombre de traducteurs était la cause d’une certaine diversité dans la traduction de certains mots ou de certains passages parallèles. Certes les évangiles synoptiques avaient été traduits de manière synoptique – c’est-à-dire que des libellés grecs identiques avaient été rendus en français de manière identique –, mais cela n’avait pas été le cas par exemple pour les passages parallèles des livres des Chroniques et des Rois. Une harmonisation s’avérait nécessaire.
En troisième lieu, la Bible représente une telle masse de textes à traiter que, malgré le soin rigoureux apporté à leur travail par les équipes engagées, un certain nombre de mises au point restaient indispensables.
Le fait mérite d’être souligné : à de rares exceptions près il a été possible de réunir à nouveau les mêmes équipes responsables pour la grande vérification qui donna le jour à une deuxième édition de la TOB, parue en 1988.
Le problème du Pentateuque en 2004
Une quinzaine d’années plus tard des spécialistes de l’Ancien Testament ont alerté le comité de l’AORB1 sur le fait que la conception qui prévalait quelques décennies plus tôt concernant la composition du Pentateuque avait vieilli et se trouvait de plus en plus contestée : il n’était plus possible de regarder, comme c’était encore le cas aux débuts de la TOB, l’ensemble des cinq premiers livres de la Bible comme une sorte d’œuvre composite empruntant à quatre documents antérieurs, qu’on appelait respectivement « yahviste », « élohiste », « deutéronomiste » et « sacerdotal ». L’AORB décidait alors de confier l’indispensable mise à jour à une équipe – toujours œcuménique – de cinq spécialistes du Pentateuque, chargée de reprendre les introductions et l’annotation du Pentateuque, en tenant compte des avancées de la science. La traduction, elle, ne subit que d’infimes ajustements. L’équipe des rédacteurs sollicités profita de l’occasion pour actualiser aussi les introductions générales à la Bible et à l’Ancien Testament, et pour réviser le tableau chronologique et en écarter les datations par trop aventureuses, comme par exemple celles des patriarches.
En 2003 ce travail a été publié en un fascicule séparé, donnant le Pentateuque sous sa nouvelle présentation avant que celui-ci ne soit intégré dans l’édition datée de 2004. L’édition dite « avec notes essentielles » était parallèlement mise à jour.
La nouvelle édition de 2010
Après cette révision du Pentateuque, une nouvelle édition de la TOB devenait nécessaire pour au moins deux raisons.
En premier lieu, une participation plus active de la partie orthodoxe se devait d’apparaître ici ou là dans l’annotation de certains passages et surtout dans l’adjonction des livres deutérocanoniques en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras,3 et 4 Maccabées, Prière de Manassé, Psaume 151.
En deuxième lieu, après la révision de 2004, qui portait sur le seul Pentateuque, il convenait de mettre à jour le reste de la traduction, d’autant que la science biblique a continué de progresser : elle permet aujourd’hui une approche plus précise de la datation de certains livres et un éclairage historico-culturel parfois plus précis du texte biblique grâce aux nouveaux progrès de l’archéologie.
Enfin, dans le prolongement des travaux d’un Paul Ricœur sur le phénomène de la lecture, par exemple, on est mieux à même de comprendre aujourd’hui comment un livre aussi complexe que celui d’Esaïe présente une unité jusqu’alors plus ou moins méconnue. Sur la base de ces constats les introductions, d’une part, et l’annotation, d’autre part, ont été l’objet d’un certain nombre de retouches.
Quant à la traduction elle-même, elle a été revue dans une double perspective.
En premier lieu, pour faire droit aux remarques de certains lecteurs, on a, quand cela se justifiait, procédé à des retouches ponctuelles.
Citons, à titre d’exemple, le cas de Gn 4.21, où on a remplacé cithare (désignation anachronique) par lyre ; ou de Gn 1.1, où l’on est revenu, sur le fond, à la traduction de 1975, tout en faisant apparaître l’aspect de titre ou de sommaire du premier verset de la Bible. Dans certains cas, on a préféré au décalque, fidèle à la forme du texte original, une traduction plus fidèle au sens. Ainsi en Mc 10.23, au lieu de « Qu’il sera difficile… ! », on lira « Qu’il est difficile… ! », car le futur a ici une valeur de sentence plus que de temps. N’entrons pas dans les détails des améliorations du français ou de l’orthographe – en particulier pour certains noms propres –, ni de la correction de coquilles ayant survécu aux relectures des éditions précédentes, ni de la rectification éventuelle de la ponctuation ou de la remise en place d’un numéro mal placé de verset, de référence marginale, voire d’un changement de sous-titre.
Outre ces retouches ponctuelles on a procédé à un certain nombre de retouches systématiques.
Les premières ont porté sur les noms divins. La quasi-totalité d’entre eux comportait en effet les qualificatifs « puissant » ou « tout-puissant ». Or ces qualificatifs sont en réalité étrangers aux noms divins respectifs pour lesquels il faut trouver un équivalent français. Ainsi la séquence très fréquente Adonaï (Elohim) Sabaoth, littéralement le Seigneur (Dieu) des armées, qui était rendue par « le Seigneur (Dieu), le tout-puissant » a été revue en le Seigneur (Dieu) de l’univers, qui rend mieux l’étendue des compétences du Dieu de la Bible.
Dans la même perspective l’appellation Shaddaï, qui était rendue par « le Dieu Puissant », a été tout simplement transcrite. Les meilleures études récentes, en effet, reconnaissent ignorer complètement sa signification. A la première occurrence (Gn 17.1) une note apporte sur ce point les précisions utiles.
Le titre pantokratôr, qui apparaît non seulement dans les livres deutérocanoniques de l’Ancien Testament, mais aussi dans le Nouveau Testament, est uniformément rendu par le Souverain.
Certaines expressions idiomatiques ont été conservées dans leur forme décalquée, mais leur signification est élucidée dans une note, ou bien elles ont été rendues par un équivalent français adéquat. C’est ainsi que le décalque « parler au cœur » a été rectifié en « parler contre le cœur », avec note explicative, voire carrément traduit comme en Gn 34.3 : « Il se prit d’amour pour la jeune fille et regagna sa confiance. »
La « guerre sainte » est devenue guerre de Dieu pour des raisons que chacun comprendra. « Conclure une alliance en faveur de » est devenu conclure une alliance avec, les « pasteurs » sont devenus des bergers, etc.
Le qualificatif « jaloux », quand il est accolé au nom divin, ayant toutes chances d’être compris au sens de « envieux », a été systématiquement remplacé. On lit maintenant : un Dieu exigeant. Quant à la « jalousie » de Dieu, elle a fait place à son zèle dans les cas où Dieu prend le parti de son peuple, et à son ardeur quand il s’en prend à lui.
Le verbe « prophétiser », quand il décrit l’activité du prophète, porte-parole de Dieu, ouvrait la porte à un contresens, dans la mesure où il était compris au sens usuel de « prédire ». Il a donc été avantageusement remplacé par parler en/comme prophète.
En ce qui concerne le Nouveau Testament, à la suggestion de l’Amitié judéo-chrétienne de France, la traduction systématique du grec Ioudaioi par « Juifs » dans l’évangile johannique a été entièrement revue. En français, en effet, le terme « juif » n’a que deux acceptions : (1) adepte de la religion juive, (2) descendant de Jacob. Or le grec de l’évangile johannique a, quant à lui, un éventail de quatre acceptions disponibles : outre celles du français, il peut désigner aussi, selon les cas, soit les Judéens (3), soit les autorités du judaïsme (4), en l’occurrence les membres du sacerdoce jérusalémite. Les acceptions (3) et (4) ne pouvaient donc pas être rendues comme les acceptions (1) et (2). Une équipe œcuménique a cherché à identifier l’acception convenable pour les soixante-huit cas où le terme « juif » se trouve dans l’évangile de Jean, proposant chaque fois l’équivalent français que le contexte rendait satisfaisant.
Editeurs et réviseurs espèrent avoir ainsi rendu plus aisée et donc plus profitable la lecture de la Bible.
Notes
1 ♦ Association œcuménique pour la recherche biblique, qui gère éditions et révisions de la Traduction œcuménique de la Bible (TOB).
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Dieu Trinité : avec Thomas d'Aquin
Philippe-Marie Margelidon
- Saint-Léger Editions
- 26 Février 2025
- 9782385224165
La théologie de saint Thomas est de nature théocentrique, théologale et trinitaire. Le mystère de Dieu, un et trine, est la clé de toute sa réflexion théologique. Il regarde toutes choses, le monde et les hommes, dans cette lumière. Il médite les perfections divines, sa bonté, sa providence, sa puissance, etc., dans un langage précis, apparemment technique, mais la finalité de toutes ses analyses est contemplative.
De même, lorsqu'il aborde chaque personne divine, à partir du Père, dont tout procède, le Fils et le Saint-Esprit, et tout ce qui existe dans l'univers, et vers qui tout retourne. Dieu Trinité est le principe et la fin des créatures et spécialement de l'homme. Dieu a prédestiné les anges et les hommes à participer à la béatitude trinitaire de Dieu. Saint Thomas fait tourner le regard de la foi dès le départ de son entreprise théologique vers cette fin béatifiante et comblante, dont le Christ rédempteur est l'unique médiateur.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Philippe-Marie Margelidon, dominicain de la province de Toulouse, enseigne la métaphysique et la théologie dogmatique à l'Institut catholique de Toulouse, au studium des dominicains à Toulouse, à l'Institut-Saint-Thomas-d'Aquin au couvent des dominicains de cette même ville. Directeur de la Revue thomiste, il est le président de l'Association des Centenaires Saint Thomas d'Aquin (ACTA) -
Les martyrs, pèlerins de l'espérance
Didier Rance
- Saint-Léger Editions
- 20 Janvier 2025
- 9782385224189
Ce livre, écrit par un des membres de la Commission des Nouveaux Martyrs du XXIe siècle instituée à Rome par le pape François, montre comment l'espérance des martyrs est la pierre de touche de toute espérance chrétienne. Si le XXe siècle a été, « le siècle du martyre » dans l'histoire du christianisme (saint Jean Paul II, 21 juin 2001), le XXIe siècle l'est tout autant : « Il y a plus de martyrs aujourd'hui que dans les premiers temps. Ils sont les témoins de l'espérance dans l'Église » (Pape François, 23 avril 2023).
C'est pourquoi leur mémoire sera au coeur du Jubilé de l'Espérance. Pourquoi ? Ce livre nous le révèle : leur témoignage est comme un critère déterminant l'espérance chrétienne et lui donne sens, que celle-ci porte sur Dieu, sur le Ciel, sur nos fins dernières, mais tout autant sur notre vie et nos engagements ; elle transfigure les espoirs humains, embrasse la création, s'étend jusqu'à ceux qui les persécutent. Il faut la connaître pour entrer pleinement dans le Jubilé.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Didier Rance, membre de la Commission pontificale des Martyrs du XXe siècle (1995-2000) et de celle des Nouveaux Martyrs (depuis 2023), historien et diacre, a été au service de l'AED, Aide à l'Église en Détresse (1980-2005), et son directeur national. Auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont "Un siècle de témoins". "Les martyrs du XXe siècle" (2000) et "John Bradburne, le Vagabond de Dieu" (2012), Grand Prix catholique de Littérature 2013, il enseigne l'oecuménisme des martyrs (Université Catholique d'Ukraine) et collabore à des causes de béatification. -
Neuvaine et prières dans les épreuves
Jean-Luc Moens
- Éditions de l'Emmanuel
- 17 Octobre 2022
- 9867823843303
Une neuvaine pour accueillir l'aide de Dieu dans nos épreuves. Un recueil complet des plus belles prières pour les causes difficiles ou désespérées.
Cet ouvrage nous invite à un véritable parcours spirituel pour vivre nos épreuves selon le coeur de Dieu. Il contient :
- une neuvaine puissante pour remettre nos épreuves entre les mains de Dieu
- les plus belles prières de l'Église et des saints pour tous types de difficultés
- des démarches concrètes pour trouver la paix.
Un livre de confiance et de consolation.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marié et père de famille, Jean-Luc Moens est engagé dans l'évangélisation au sein de la Communauté de l'Emmanuel depuis près de 30 ans. Membre de l'ancien Conseil pontifical Cor Unum, il a été le premier modérateur de CHARIS, le service international pour le Renouveau charismatique. -
Dietrich Bonhoeffer : un chrétien contre Hitler et le régime nazi : dire Dieu dans un monde sans Dieu
Yves Noyer
- Saint-Léger Editions
- 5 Décembre 2024
- 9782364529663
Les trois réalités essentielles de Bonhoeffer présentées, sont successivement sa vie, son oeuvre écrite, son engagement dans le combat contre Hitler et le régime nazi ainsi que dans la conjuration..
Elles sont proposées en trois parties successives : la présentation de sa vie, de 1906 à 1945, située en relation avec l'histoire de cette époque précise ; la présentation de ses ouvrages et de ses écrits plus réduits ; enfin, la lecture de ses contributions au combat contre le régime national-socialiste.
Son parcours est également associé au mouvement oecuménique alors en train de se développer, car Bonhoeffer s'y est aussi engagé de manière résolue.
À ce titre, Dietrich Bonhoeffer est un de nos contemporains et nous aide à vivre l'Évangile au sein même de l'époque actuelle marquée elle aussi par la tragédie. Voilà pourquoi il est si important de le connaître !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après des études de droit et de théologie, Yves Noyer a exercé plusieurs fonctions au sein de l'Église réformée tout en assurant les fonctions de pasteur dans les Églises du Finistère, du Maine-et-Loire, d'Ille-et-Vilaine et du Calvados tout en étant responsable des relations oecuméniques de la Région Ouest -
Rencontrer la vie : Accompagner la maladie, la vieillesse et la mort avec Thérèse de l'Enfant-Jésus
Dominique Blain
- Saint-Léger Editions
- 22 Janvier 2025
- 9782385223861
C'est à travers le regard de sainte Thérèse de l'Enfant- Jésus que l'auteur de cet ouvrage nous fait part de son expérience en tant qu'aumônier hospitalier auprès des personnes traversant la maladie, la souffrance, la vieillesse et la mort.
Le témoignage de vie et l'abandon à Dieu de celle que l'on appelle la Petite Thérèse, nous aident à trouver du sens aux épreuves que nous traversons: garder la joie intérieure tandis que tout semble perdu, continuer d'aimer et d'être aimé, vivre ou découvrir une pleine spiritualité malgré nos difficultés.
Comment vieillit-on et abordons-nous notre finitude, Dieu intervient-il auprès de nous? L'approche de la personne hospitalisée, en EHPAD ou ayant des soins à domicile, ainsi que la relation psychologique et spirituelle entre le visiteur et le visité sont ici largement explicités: comment aborder le patient, ses ressentis, ses désirs, cultiver l'écoute et la présence, l'accueil de la famille.
Dans l'épreuve de la maladie et de la mort, Thérèse nous ouvre sa Petite Voie pour nous accompagner pas à pas vers un Amour inconditionnel.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Dominique Blain est responsable de l'aumônerie des hôpitaux et EHPAD de la ville de Roubaix. Auparavant, il a exercé sa mission à l'hôpital de Boulogne-sur-Mer, puis au CHU de Lille. Il a été durant six ans ministre des fraternités franciscaines du Nord-Pas-de-Calais et l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la spiritualité. -
Nelly : Portrait d'une incandescente
Laure Gombault
- Éditions de l'Emmanuel
- 30 Septembre 2024
- 9782384331673
Pourquoi exhumer des cendres de l'histoire une jeune religieuse du début du xxe siècle, humble enseignante cachée dans les méandres de l'immense Alexandrie ?
Parce que cette femme passionnée du Christ est une véritable « petite Thérèse arménienne ». Et parce que sa nièce, qui nous narre comme un roman l'histoire de sa vie, a une plume aussi poétique que puissante.
Voici le portrait résolument moderne, tout en finesse psychologique et spirituelle, d'une femme en feu.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Coordinatrice culturelle de bibliothèques en Normandie, Laure Gombault est une apôtre de la lecture et de l'écriture. Fille de l'Arménie qui donne à sa plume la douceur de l'Orient, elle a été bercée par les récits sur sa tante depuis son enfance -
La Bible : ancien testament intégrant les livres deutérocanoniques et nouveau testament
Collectif
- BIBLI'O
- 1 Janvier 2011
- 9782853002295
La Bible Parole de Vie utilise des mots simples, ceux du langage de tous les jours. Cette version est tout indiquée pour découvrir la saveur et l'actualité de la Bible. Parole de Vie est une traduction respectueuse du texte original, réalisée par des spécialistes et reconnue par toutes les Eglises.
Edition avec les livres deutérocanoniques
Avec notes, introduction à chaque livre et vocabulaire
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La traduction de Louis Segond est très prisée chez tous les protestants de langue française depuis 1910. La révision de 1978 a modernisé le vocabulaire et rendu le style plus fluide.
Edition sans notes, avec glossaire
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Face à un catholicisme menacé de disparition dans certaines régions du monde, dont la France, Joseph Moingt cherche les clés de sa survie. Dans un texte d'une grande profondeur, le théologien de 102 ans en appelle à dissocier la religion de la foi afin de préserver cette dernière et de sauver l'esprit du christianisme, qu'il fait tenir en trois mots : Dieu, la révélation, le salut. Puisant dans la littérature, la philosophie et l'histoire, il délivre un message d'espérance qu'il destine aussi bien aux chrétiens qu'aux non-croyants, fidèle en cela à l'universalité du message de Jésus.
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100 questions sur la vierge Marie
Guillaume Oussou-Kicho
- Saint-Léger Editions
- 10 Juillet 2024
- 9782385222758
La vie de foi épanouissante, dans la pensée catholique, passe par un regard contemplatif sur le pèlerinage de foi de Marie. Ce livre aide à prendre départ avec Elle depuis la création (Proto-évangile) jusqu'à l'eschatologie (Assomption). En conséquence, les réponses aux questions vous présentent le mystère de Marie à partir des Saintes Écritures. Puis, au moyen des quatre dogmes qui lui sont connexes (Maternité divine, Virginité perpétuelle, Immaculée conception, Assomption), elles font entrer dans l'historique de la dévotion et de la théologie mariales. Ensuite, apparaissent quelques questions pastorales et morales à travers une méditation sur la vie de la Sainte Famille de Nazareth, et un éclaircissement nécessaire sur la spiritualité mariale dans l'Église Catholique (Liturgie et prière). Enfin, ce travail ira jusqu'à aborder les questions discutées : la Co-rédemption de Marie et ses corollaires, etc.
Ce livre peut servir de bâton pour notre pèlerinage avec Marie. Il nous aide à prendre départ avec Elle depuis la création du monde, en décelant à chaque étape, la présence discrète, peu perceptible, mais très efficace, de la figure de la Mère de Dieu.
À PROPOS DES AUTEURS
Les pères Jean OUSSOU-KICHO, master en théologie morale et Guillaume OUSSOU-KICHO, master en théologie dogmatique à l'Université Catholique de l'Afrique de l'Ouest, sont deux prêtres de l'archidiocèse de Cotonou au Bénin. Le premier, en plus de sa charge pastorale, anime la page facebook « Un prêtre vous répond » qu'il a créée lui-même.
Le second, tout en s'occupant de la pastorale des vocations, fait des recherches sur l'apport du mystère marial dans la résolution des questions sur l'écologie et sur le genre.