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-
Un peuple en lutte, des exploits héroïques, une épée mythique. La saga se poursuit…
Eragon a une double promesse à tenir : aider Roran à délivrer sa fiancée, Katrina, prisonnière des Ra’zacs, et venger la mort de son oncle Garrow. Mais le combat continue contre Galbatorix. Les nains, les elfes, le peuple du Surda et les Urgals eux-mêmes se rallient aux Vardens, sous l’autorité de Nasuada. Ce qui ne va pas sans frictions et rivalités. Quant à Eragon et Saphira, ils n’ont pas achevé leur formation. L’enseignement et les conseils d’Oromis et de Glaedr, le dragon d’or, leur sont plus que jamais nécessaires, car, entre batailles contre les soldats du tyran, luttes intestines et souffrances secrètes, le jeune Dragonnier et sa puissante compagne aux écailles bleues doivent sans cesse donner le meilleur d’eux-mêmes. Or, depuis que Murtagh lui a repris Zar’roc, Eragon n’a plus d’épée…
Après Eragon et L’Aîné, voici le livre III du cycle de L’Héritage.
Cet enregistrement est accompagné d'un livret comportant le répertoire de l'ancien langage, du langage des nains, du langage des nomades et du langage des Urgals. Vous pouvez le retrouver en accès libre sur le site d'Audiolib.
Durée : 27H38
Random House Children's Books © Christopher Paolini © Bayard Éditions, 2009 © et (P) Audiolib, 2019 -
Anna Karénine semble tout avoir : la beauté, la richesse, une haute position dans la société mondaine, mais sa rencontre avec un jeune officier, le comte Vronski, fait naître en elle une passion à laquelle elle sacrifie tout. Anna Karénine est une histoire d'amour, mais c'est également l'histoire du cheminement moral d'un homme, Lévine, double de Tolstoï qui abandonnera longtemps la fiction après avoir écrit son chef-d'oeuvre.
Traduction intégrale d'Henri Mongault, 1935.
EXTRAIT
Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon. Tout était sens dessus dessous dans la maison Oblonski. Prévenue que son mari entretenait une liaison avec l'ancienne institutrice française de leurs enfants, la princesse s'était refusée net à vivre sous le même toit que lui. Le tragique de cette situation, qui se prolongeait depuis tantôt trois jours, apparaissait dans toute son horreur tant aux époux eux-mêmes qu'aux autres habitants du logis. Tous, depuis les membres de la famille jusqu'aux domestiques, comprenaient que leur vie en commun n'avait plus de raison d'être ; tous se sentaient dorénavant plus étrangers l'un à l'autre que les hôtes fortuits d'une auberge.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Léon Tolstoï, nom francisé de Lev Nikolaïevitch Tolstoï, né le 28 août 1828 à Iasnaïa Poliana et mort le 7 novembre 1910 à Astapovo, en Russie, est un écrivain célèbre surtout pour ses romans et nouvelles qui dépeignent la vie du peuple russe à l'époque des tsars, mais aussi pour ses essais, dans lesquels il prenait position par rapport aux pouvoirs civils et ecclésiastiques et voulait mettre en lumière les grands enjeux de la civilisation. -
L'Île au trésor
Robert Louis Stevenson
- Candide & Cyrano
- Candide & Cyrano
- 1 Janvier 2012
- 9782806232182
Une édition de référence de L'île au trésor de Stevenson, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« On me demande de raconter tout ce qui se rapporte à mes aventures dans l'île au Trésor, - tout, depuis le commencement jusqu'à la fin, - en ne réservant que la vraie position géographique de l'île, et cela par la raison qu'il s'y trouve encore des richesses enfouies. Je prends donc la plume, en l'an de grâce 1782, et je me reporte au temps où mon père tenait sur la route de Bristol, à deux ou trois cents pas de la côte, l'auberge de l'Amiral-Benbow. » (Extrait de l'incipit.) -
Une édition de référence du Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« J'établis une grande différence entre les gens. Je choisis mes amis pour leur bonne mine, mes simples camarades pour leur caractère, et mes ennemis pour leur intelligence ; un homme ne saurait trop attacher d'importance au choix de ses ennemis ; je n'en ai point un seul qui soit un sot ; ce sont tous hommes d'une certaine puissance intellectuelle et, par conséquent, ils m'apprécient. Est-ce très vain de ma part d'agir ainsi ! Je crois que c'est plutôt... vain. » (Extrait du chapitre 1.) -
Après avoir évoqué les origines de la psychanalyse, les Cinq Leçons sur la psychanalyse exposent les traits fondamentaux de la méthode. Freud y propose l'explication de l'hystérie et du refoulement, ainsi que le rôle des rêves. Il éclaire aussi la sexualité infantile et s'interroge sur la libido au travers du complexe d'OEdipe. Enfin, il analyse la névrose, le transfert et la sublimation.
François Marthouret prête toute son intelligence à la lecture de ce texte qui se voulut, d'abord, une présentation pédagogique des concepts fondateurs de la psychanalyse.
Sigmund Freud, né en 1856, est mort en 1939 à Londres, où il s'était exilé pour fuir le nazisme. Les « cinq Leçons » furent prononcées par Freud en 1909 à la Clark University,
aux États-Unis. Elles marquèrent la première reconnaissance publique de la
psychanalyse, comme le rappelle Freud dans son autobiographie : « Ce fut comme
l'accomplissement d'un rêve invraisemblable, lorsque je montai à la chaire de
Worcester. La psychanalyse n'était donc plus une formation délirante, elle était
devenue une part précieuse de la réalité. » Traduites en français en 1920, elles
impressionnèrent fortement André Gide, qui écrivit alors à une amie : « C'est
décidément très sérieux : il faut absolument que j'entre en relation avec
Freud ».
François Marthouret a travaillé au théâtre avec, notamment, André Engel, Antoine Vitez, Georges Lavaudant, Peter Zadek, Lluis Pasqual, Jean-Louis Martinelli, Robert Hossein. Metteur en scène de
La tempête et Hamlet de Shakespeare, il a tourné au cinéma sous la direction de nombreux réalisateurs dont Michel Deville et Eric Rohmer.
-
Une édition de référence de Jane Eyre de Charlotte Brontë, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Injustice ! injustice ! » criait ma raison excitée par le douloureux aiguillon d'une énergie précoce, mais passagère. Ce qu'il y avait en moi de résolution, exalté par tout ce qui se passait, me faisait rêver aux plus étranges moyens pour échapper à une aussi insupportable oppression ; je songeais à fuir, par exemple, ou, si je ne pouvais m'échapper, à refuser toute espèce d'aliments et à me laisser mourir de faim.
Quel abattement dans mon âme pendant cette terrible après-midi, quel désordre dans mon esprit, quelle exaltation dans mon coeur, quelle obscurité, quelle ignorance dans cette lutte mentale ! Je ne pouvais répondre à cette incessante question de mon être intérieur : Pourquoi étais-je destinée à souffrir ainsi ? Maintenant, après bien des années écoulées, toutes ces raisons m'apparaissent clairement.
(Extrait du Chapitre 1, Tome I) -
Les Carnets du sous-sol (Mémoires écrits dans un souterrain), publiés en 1864 et présentés comme deux fragments des mémoires d'un homme reclus, coupé d'un monde qu'il hait et qui l'humilie, dans lesquels il expose sa conception du monde et quelques épisodes de sa vie, sont en quelque sorte le prélude et la matrice des grands romans de Dostoïevski.
« Je suis malade... Je suis méchant. [...] J'avais alors vingt-quatre ans. Ma vie était déjà morne, déréglée, farouchement solitaire. Je ne fréquentais personne, évitais même les conversations et me blottissais toujours davantage dans mon coin. »
Traduction intégrale d'Henri Mongault, 1926.
EXTRAIT
Je suis malade... Je suis méchant. Je n'ai rien d'attrayant. Je crois avoir une maladie de foie. Au reste, je n'entends rien à ma maladie et ignore sa nature. Je ne me soigne pas et ne me suis jamais soigné, malgré l'estime que je professe pour la médecine et les médecins. De plus, je suis fort superstitieux, ou du moins suffisamment pour estimer la médecine. (Mon instruction ne m'empêche pas d'être superstitieux.) Non, je ne veux pas me soigner, par méchanceté. Vous ne comprenez sûrement pas. Mais moi je comprends. Bien entendu, je ne saurais vous expliquer qui pâtira de ma méchanceté ; je sais parfaitement que je ne puis « faire une crasse » aux médecins en ne recourant pas à leurs soins ; je n'ignore point qu'en agissant de la sorte, je ne cause du tort qu'à moi seul. Pourtant, si je ne me soigne pas, c'est par méchanceté. Je souffre du foie : eh bien, qu'il souffre encore davantage !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski est un écrivain russe, né à Moscou le 30 octobre 1821 et mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881. Considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes. -
Une édition de référence des Gens de Dublin de James Joyce, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Nous arrivâmes ensuite à la rivière, et restâmes longtemps à nous promener parmi les rues bruyantes, flanquées de hauts murs de pierre, surveillant le travail des grues et des machines, rudoyés souvent, parce que nous ne nous garions pas, par les conducteurs des camions gémissants. Il était midi quand nous atteignîmes les quais, et, comme tous les ouvriers étaient en train de déjeuner, nous achetâmes deux gros pains aux raisins et nous assîmes pour les manger sur un tuyau en fonte, à côté de la rivière. Nous étions enchantés du spectacle du commerce de Dublin : des chalands qui se signalaient de fort loin par les volutes de leur fumée floconneuse, des bruns bateaux de pêche jusque par-delà Ringsend, et du grand vaisseau blanc à voiles que l'on déchargeait sur le quai opposé. Mahony disait que ce serait une farce épatante à faire que de se sauver en mer sur l'un de ces trois-mâts, et moi-même, en regardant leurs mâts si hauts, je voyais, je m'imaginais voir cette géographie qui m'avait été pauvrement enseignée à l'école, qui tout à coup prenait corps sous mes yeux. » (Extrait du chapitre 2) -
Une édition de référence d'Ainsi parlait Zarathoustra de Frédéric Nietzsche, traduit par Henri Albert, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Il faut apprendre à s'aimer soi-même, d'un amour sain et bien portant : afin d'apprendre à se supporter soi-même et de ne point vagabonder - c'est ainsi que j'enseigne.
Un tel vagabondage s'est donné le nom « d'amour du prochain » : c'est par ce mot d'amour qu'on a le mieux menti et dissimulé, et ceux qui étaient à charge plus que tous les autres.
Et, en vérité, apprendre à s'aimer, ce n'est point là un commandement pour aujourd'hui et pour demain. C'est au contraire de tous les arts le plus subtil, le plus rusé, le dernier et le plus patient. » (Extrait de la partie 3, De l'esprit de lourdeur, chapitre 2.) -
Dans une ville provinciale de Russie, le mystérieux Tchitchikov offre aux propriétaires terriens de leur racheter leurs « âmes mortes » - leurs serfs décédés depuis le dernier recensement. Galerie de portraits, satire mordante, odyssée burlesque, Les Âmes mortes sont le premier grand roman russe.
Traduction intégrale et conforme au texte russe, avec une introduction et des notes, par Henri Mongault, 1925.
EXTRAIT
La porte cochère d'une hôtellerie de chef-lieu livra passage à une assez jolie petite calèche à ressorts, une de ces britchkas dont usent les célibataires, commandants et capitaines en retraite, propriétaires d'une centaine d'âmes, bref tous gens de moyenne noblesse. La calèche était occupée par un monsieur, ni beau ni laid, ni gras ni maigre, ni jeune ni vieux. Son arrivée en ville passa inaperçue ; seuls deux hommes du peuple, qui se tenaient à la porte d'un cabaret en face de l'hôtellerie, échangèrent quelques remarques concernant plutôt l'équipage que le voyageur.
- Regarde-moi cette roue, dit l'un ; en cas de besoin irait-elle jusqu'à Moscou ?
- Que oui, répondit l'autre.
- Mais, jusqu'à Kazan, elle ne tiendrait sans doute pas ?
- Pour ça, non, fut la réponse.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Nikolaï Vassiliévitch Gogol est un romancier, nouvelliste, dramaturge, poète et critique littéraire russe d'origine ukrainienne, né à Sorotchintsy dans le gouvernement de Poltava le 19 mars 1809 et mort à Moscou le 21 février 1852. -
En 1902, Vladimir Arseniev, chef d'une expédition d'exploration de l'extrême-est sibérien nouvellement cédé par la Chine à la Russie, croise un vieux chasseur nommé Dersou Ouzala qui accepte de le guider à travers la taïga sauvage. Avant de devenir cinquante ans après le célèbre film d'Akira Kurosawa,Dersou Ouzala était ce livre, récit d'aventures et d'amitié, hymne à la nature et à l'homme.
Traduction de Pierre P. Wolkonsky, 1939.
EXTRAIT
Au cours de l'année 1902, lors d'une mission que j'accomplissais à la tête d'une équipe de chasseurs, je remontais la rivière Tzimou-khé qui se jette dans la baie de l'Oussouri, près du village de Chkotovo. Mon convoi se composait de six tireurs sibériens et comportait quatre chevaux chargés de bagages. L'objet de cette mission était l'étude pour les services de l'armée de la région de Chkotovo et l'exploration des cols du massif montagneux du Da-dian-chan1 où prennent leurs sources quatre fleuves : le Tzimou, le Maï-khé, la Daoubi-khé et le Léfou. Je devais ensuite relever toutes les pistes avoisinant le lac de Hanka et le chemin de fer de l'Oussouri.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Vladimir Klavdievitch Arseniev né à Saint-Pétersbourg, sous l'Empire russe, le 29 août 1872 et mort le 4 septembre 1930 à Vladivostok, est un officier-topographe de l'armée russe, explorateur de la Sibérie orientale (appelée aussi « Extrême-Orient russe »). -
Une édition de référence de l'Iliade d'Homère, traduit par Leconte de Lisle, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Et Thétis, répandant des larmes, lui répondit :
- Hélas ! mon enfant, pourquoi t'ai-je enfanté et nourri pour une destinée mauvaise ! Oh ! que n'es-tu resté dans tes nefs, calme et sans larmes du moins, puisque tu ne dois vivre que peu de jours ! Mais te voici très malheureux et devant mourir très vite, parce que je t'ai enfanté dans mes demeures pour une destinée mauvaise ! Cependant, j'irai dans l'Olympos neigeux, et je parlerai à Zeus qui se réjouit de la foudre, et peut-être m'écoutera-t-il. » (Extrait du chant I.) -
Une édition de référence de Robinson Crusoé de Daniel Defoe, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Ce fut là le sujet de mes réflexions pendant la nuit qui suivit mon retour à la maison, quand les appréhensions qui s'étaient emparées de mon esprit étaient encore dans toute leur force, ainsi que les vapeurs de mon cerveau. La crainte du danger est dix mille fois plus effrayante que le danger lui-même, et nous trouvons le poids de l'anxiété plus lourd de beaucoup que le mal que nous redoutons. » (Extrait de la partie Les ossements.) -
Avec un livre de prières entre les mains, on ne va nulle part.
Être reine, comme Christine de Suède, et refuser de prêter son corps pour donner un héritier au trône ; ou herboriste et guérisseuse, telle Hélène Jans - une sorcière, diront certains -, et défier l'ordre établi ; ou encore thésarde irrévérencieuse, à l'instar d'Inés Andrade, digne héritière d'une longue lignée matriarcale... Les héroïnes de La Morelle noire s'affranchissent et se soustraient aux assignations en tout genre. Et, ce faisant, elles affirment qu'une autre lecture de l'histoire, trop souvent écrite uniquement par les hommes, est possible.
Suivre les pérégrinations émancipatrices de ces trois femmes libres - en passant par Stockholm, puis Amsterdam, et jusqu'à un petit village de Galice où l'on découvre une malle aux parfums capiteux de framboise et de morelle noire - agit comme un sortilège irrésistible et exaltant.
Teresa Moure compose avec La Morelle noire un herbier précieux, un ouvrage habilement cousu d'histoires intimes, de remèdes, de croyances, de sororité, de coutumes et de soins.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Teresa Moure est romancière, poète, essayiste, dramaturge et professeure de linguistique à l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle développe un projet littéraire empreint d'écoféminisme. Son roman "Hierba Mora (La Morelle noire)" a déjà été traduit dans diverses langues (anglais, néerlandais, italien, serbe...). -
Une édition de référence d'Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe, traduit par Charles Baudelaire, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Quand je regarde autour de moi, je suis honteux de mes premières terreurs. Si la tempête qui nous a poursuivis jusqu'à présent me fait trembler, ne devrais-je pas être frappé d'horreur devant cette bataille du vent et de l'Océan dont les mots vulgaires tourbillon et simoun ne peuvent pas donner la moindre idée ? Le navire est littéralement enfermé dans les ténèbres d'une éternelle nuit et dans un chaos d'eau qui n'écume plus ; mais, à une distance d'une lieue environ de chaque côté, nous pouvons apercevoir, indistinctement et par intervalles, de prodigieux remparts de glace qui montent vers le ciel désolé et ressemblent aux murailles de l'univers ! » (Extrait de Manuscrit trouvé dans une bouteille.) -
Oblomov, après sa jeunesse et ses rêves, a revêtu sa robe de chambre et s'est couché dans son lit pour ne plus en sortir. Il songe à toute cette vie incessante qui bruit au-dehors de chez lui, envisage de lire des livres qu'il n'ouvrira jamais ou délaissera après deux pages, imagine pour son domaine des plans qu'il ne mettra jamais en oeuvre, et gronde son domestique Zahar qui ne cesse d'égarer ses lettres et son papier et de gêner la créativité de son génial maître. Son ami, l'énergique Stolz, lui fait connaître la jeune et belle Olga et tente une dernière fois de le rendre à la vie : « Maintenant ou jamais ! » Roman de moeurs et portrait satirique de la noblesse russe, Oblomov est une figure emblématique de la Russie et un des grands romans du XIXe siècle.
Traduction intégrale de Jean Leclère, 1946.
EXTRAIT
Dans la rue Gorokhovaïa ; dans une de ces grandes maisons dont les locataires auraient suffi à peupler un chef-lieu d'arrondissement ; dans son appartement, et dans son lit, se trouvait un matin, Ilia-Ilitch Oblomov.
C'était un homme de trente-deux ou trente-trois ans, de taille moyenne, à la figure agréable, aux yeux gris foncés ; mais on eût vainement cherché à lire sur ses traits la détermination ou la profondeur de la pensée. Celle-ci, comme un oiseau en liberté, glissait sur son visage, voltigeait dans ses yeux, se posait sur ses lèvres entrouvertes, se nichait dans les plis du front, puis disparaissait. Alors, toute la figure d'Ilia-Ilitch Oblomov s'illuminait d'un doux reflet d'insouciance. De là, l'insouciance se manifestait dans les poses de tout le corps, et jusque dans les plis de la robe de chambre...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ivan Aleksandrovitch Gontcharov, né à Simbirsk le 6 juin 1812 et mort à Saint-Pétersbourg le 15 septembre 1891, est un écrivain russe. -
Les routes de la soie ; l'histoire du coeur du monde
Peter Frankopan
- Nevicata
- 17 Octobre 2017
- 9782512007623
D'Alexandre le Grand aux nouvelles Routes de la Soie, 2500 ans d'histoire comme vous ne l'avez jamais lue.
Avec son « histoire du coeur du monde », Peter Frankopan renverse notre récit traditionnel, qui gravite autour de la Grèce antique, de Rome et de l'irrésistible ascension de l'Occident. Une approche réductrice, qui mérite une relecture urgente et approfondie.
L'auteur élargit la perspective et tourne son regard vers « une région située à mi-chemin entre Orient et Occident, qui va des rives orientales de la Méditerranée jusqu'à la mer Noire et à l'Himalaya ». C'est là qu'il place le curseur de sa lecture de l'histoire.
Salué par la presse internationale comme le « plus important livre d'histoire publié depuis des décennies », Les Routes de la Soie est un voyage grisant à travers les siècles, de l'Europe à la Chine, décentrant avec audace le regard du lecteur pour éclairer d'une lumière nouvelle notre compréhension du monde.
Redécouvrez l'Histoire avec ce livre incontournable salué à plusieurs reprises par la critique et figurant parmi le palmarès des 25 livres de l'année du Point !
EXTRAIT
"Depuis l'origine des temps, le centre de l'Asie fut le lieu de création des empires. Les plaines alluviales de Mésopotamie, alimentées par le Tigre et l'Euphrate, ont fourni la base de la civilisation elle-même - car c'est dans cette région que se sont formées les premières villes et cités. L'agriculture systématique s'est développée en Mésopotamie et dans tout le « Croissant fertile », bande de terre très productive aux riches ressources en eau, qui s'étend du golfe Persique au littoral de la Méditerranée. C'est là aussi que certaines des premières lois connues ont été publiées il y a près de 4 000 ans par Hammourabi, roi de Babylone, qui y détaille les devoirs de ses sujets et édicte de féroces châtiments en cas de transgression."
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"On a tous rêvé de lire une histoire de l'humanité en 700 pages. On rêve tous aussi de partir en voyage sur les chemins du monde et de son passé. L'historien anglais comble ces deux aspirations en nous entraînant sur une quinzaine de routes qui jalonnent deux mille cinq cents ans d'échanges et de tumultes." - Le Point
"Un livre courageux et ambitieux, foisonnant de connexions surprenantes." - New York Review of Books
"Une histoire du monde dont l'auteur déplace le centre de gravité vers l'est. Il fallait oser, et le résultat est brillant." - The Economist
"Un livre d'une grande érudition qui éclaire des horizons aussi vastes que les régions qu'il traverse." - Sunday Times
"Peter Frankopan, professeur d'histoire à Oxford, resitue l'importance du continent dans les équilibres passés et à venir, et égratigne au passage notre "européocentrisme"." - Christian Makarian, L'express
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1971, Peter Frankopan est historien et professeur à l'Université d'Oxford, où il dirige le Centre de recherches byzantines. Également enseignant aux Universités de Yale, Harvard, Princeton et Cambridge, il est l'auteur d'une Histoire de la Première croisade (2012), unanimement saluée. -
Nouvelles de Pétersbourg ; le journal d'un fou ; le nez ; autres nouvelles
Nicolas Gogol
- Bibliothèque russe et slave
- 23 Mai 2018
- 9782371240520
Les célèbres Nouvelles de Pétersbourg, écrites entre 1835 et 1842, ne furent rassemblées et réunies par l'auteur qu'en 1843 autour de ce point commun : la ville de Pierre le Grand. Mêlant l'humour et la satire au fantastique, elles sont les témoins inégalés d'une époque et des petites histoires qui se déroulent au détour de la Perspective Nevski.
« Nous sommes tous sortis du Manteau de Gogol. » (attribué à Dostoïevski)
Ce volume contient Le Journal d'un fou, Avenue Niévsky, Le Nez, Le Manteau, Le Portrait.
Traductions de Michel-Rostislav Hoffman et Tatiana Rouvenne.
EXTRAIT DU JOURNAL D'UN FOU
Le 3 octobre.
Il s'est produit, aujourd'hui, un événement tout à fait extraordinaire. Je me suis levé assez tard. Mavra m'a apporté mes souliers soigneusement cirés. Je lui ai demandé l'heure. Il était 10 heures largement passées, et je me hâtai de m'habiller. À dire vrai, j'ai bien failli ne pas me rendre du tout au bureau, m'imaginant d'avance la mine acidulée de mon chef de division. Voilà longtemps qu'il me répète :
- Dis donc, mon petit, qu'est-ce qui te prend ? Tu en as un charivari dans la tête : tantôt tu te démènes, comme si tu avais le feu au derrière, tantôt tu m'embrouilles une affaire au point que le diable lui-même y perdrait son latin - pas de majuscule au grade de l'intéressé, pas de date, pas de numéro d'ordre !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Nikolaï Vassiliévitch Gogol est un romancier, nouvelliste, dramaturge, poète et critique littéraire russe d'origine ukrainienne, né à Sorotchintsy dans le gouvernement de Poltava le 19 mars 1809 et mort à Moscou le 21 février 1852. -
Les nouvelles les plus célèbres du grand Pouchkine, le fondateur de la littérature russe moderne. La Dame de pique est ici suivie des Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine, tous dans la fameuse traduction d'André Gide et de Jacques Schiffrin.
-
Une jeune femme, illustratrice, observe le monde depuis la fenêtre de son appartement, dans un immeuble d'un quartier populaire. Enfermée chez elle, comme le reste du monde, elle subit de plein fouet la violence de l'isolement. Mais le chez-soi des uns et des unes n'est pas le chez-soi des autres, et le confinement marque les inégalités.
À travers le regard et la sensibilité de la narratrice, Isabel Alba nous invite à réfléchir au pouvoir que confère l'espace.
Avec un sens du récit qui lui est propre, et une langue tout en économie, Isabel Alba livre un roman au style percutant qui rend avec force, page après page, les émotions qui submergent la narratrice.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Isabel Alba est écrivaine, scénariste et photographe. Elle a publié six romans en Espagne, ainsi qu'un essai sur la narration cinématographique. Après "La Véritable Histoire de Matías Bran" (2014) et "Baby spot" (2016), "La Fenêtre" est son troisième roman à être traduit à La Contre Allée.
Isabel Alba a été finaliste du prix Euskadi de Littérature 2012 pour "La Véritable Histoire de Matías Bran", a reçu le prix María de Maeztu (2010) pour le récit, "Eda, entre el cristal y las cenizas", et le 3e prix ARGH de scénario (2022) pour "la BD Coral y Edurne, Esenciales". -
Les nouvelles routes de la soie ; l'émergence d'un nouveau monde
Peter Frankopan
- Nevicata
- 29 Novembre 2018
- 9782512010234
Les routes de la soie, dans leur version contemporaine, pour comprendre les rapports entre Orient et Occident.
Les nouveaux défis posés à l'Occident se multiplient et deviennent toujours plus complexes. L'Europe a plus de mal que jamais à penser son avenir face aux populismes et aux crises migratoires, tandis que les États-Unis sont lancés dans un retrait inédit des affaires internationales, menaçant d'anciennes alliances.
Pendant ce temps, tout au long des antiques Routes de la Soie souffle un vent d'espoir. L'époque y est à l'optimisme. Du Moyen-Orient à la Chine, de la Russie à l'Iran, les échanges se multiplient, les pays coopèrent et de nouvelles alliances sont scellées, faisant fi d'antagonismes anciens. Le contraste est saisissant avec ce qui se joue à l'Ouest.
Peter Frankopan dresse dans ce récit un tableau du monde actuel et explique pourquoi il est essentiel d'en comprendre les bouleversements. Quelles seront les répercussions de ce grand basculement des centres de pouvoir, non seulement pour nos dirigeants politiques et économiques, mais aussi pour chaque citoyen, qu'il soit voyageur, étudiant ou parent de jeunes enfants ? L'auteur reprend le fil de l'histoire là où Les Routes de la Soie l'a laissé -
Stockholm, hiver 1962. Deux hommes de mondes adverses se font face.
Arturo Pomar, l'enfant prodige espagnol, affronte sur l'échiquier Bobby Fischer, un jeune Américain excentrique et ambitieux. En pleine guerre froide, l'un était le pion du régime franquiste, l'autre sera celui des États-Unis.
Au fil des 77 mouvements de la partie qui les oppose, se trame une histoire à la forme originale entremêlant les portraits de ces deux maîtres des échecs et ceux de nombreux autres pions. Des personnes sacrifiées, comme autant de mythes fabriqués et utilisés à des fins sociopolitiques, qui en paieront le prix fort ; celui de la mort, de la prison, de l'exil ou de la solitude. Mais un pion n'est jamais seulement un pion...
À PROPOS DE L'AUTEURE
Marielle Leroy est enseignante. Éditrice à La Contre Allée, elle y développe le domaine hispanique et a notamment traduit Machiavel face au grand écran, cinéma et politique de Pablo Iglesias, en mars 2016, ainsi que Les Quichottes, précédent ouvrage de Paco Cerdà. -
Plus rien ne pourra me blesser : Maîtrisez votre esprit et défiez le destin
David Goggins
- Nimrod
- 28 Septembre 2023
- 9782377530694
Pour David Goggins, l'enfance a été un cauchemar - pauvreté, préjugés raciaux et violences familiales ont ponctué ses jours et hanté ses nuits. Jeune homme dépressif, en surpoids et sans aucun avenir à l'horizon, incapable de courir sur plus de 500 mètres, il va pourtant choisir de prendre son destin en main. Grâce à une force de caractère hors du commun, une discipline extrême et un travail acharné, il va se métamorphoser en une icône des forces armées américaines.Seul homme de l'histoire à avoir été breveté Navy SEAL, Ranger de l'armée de terre et contrôleur aérien tactique, il a par la suite établi de nombreux records d'endurance dans le domaine des ultra-marathons, au point d'être proclamé « l'homme le plus en forme des États-Unis » par Outside Magazine.En partageant son histoire, David Goggins partage également les échecs et les difficultés qui ont émaillé sa vie mais, surtout, il confie aux lecteurs les clés de sa résilience et les recettes qui lui ont permis d'affronter l'adversité pour s'épanouir malgré la souffrance et atteindre ce plein potentiel qui se trouve à la portée de chacun d'entre nous.Un livre bouleversant et stupéfiant qui a changé la vie de dizaines de milliers de lecteurs.
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En douze chants, Gogol conte l'épopée du vieux Tarass Boulba et de ses deux fils, Ostap et André, partis de l'Ukraine avec tous les Cosaques zaporogues dans une guerre sans merci contre les Polonais. Mais André rêve secrètement de la belle Polonaise qu'il a jadis entrevue...
« Tarass Boulba est un fragment, un épisode de la grande épopée de tout un peuple. » (V. Biélinski)
Traduction intégrale de Marc Semenoff (1949), accompagnée d'illustrations de Viktor Vasnetsov.
EXTRAIT
« Allons, tourne-toi, mon fils ! Dieu, que tu es drôle ! Pourquoi diable portez-vous ces soutanes de pope ? Tout le monde s'habillerait-il ainsi à l'académie ? » Telles sont les paroles avec lesquelles le vieux Boulba aborda ses deux enfants, élèves du collège de Kief, qui revenaient à la maison chez leur père.
Ses fils venaient de descendre de leurs montures. C'étaient deux robustes garçons qui jetaient encore des regards en dessous sur le monde, à la manière des élèves frais émoulus du séminaire. Leurs visages, qui respiraient la force et la santé, se couvraient de ce premier duvet que le rasoir n'avait pas encore touché. L'accueil de leur père les décontenançait ; aussi demeuraient-ils immobiles, les yeux baissés.
« Un instant, un instant ! Que je vous regarde bien ! continua Boulba, les tournant et retournant.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Nikolaï Vassiliévitch Gogol est un romancier, nouvelliste, dramaturge, poète et critique littéraire russe d'origine ukrainienne, né à Sorotchintsy dans le gouvernement de Poltava le 19 mars 1809 et mort à Moscou le 21 février 1852.