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Editions du Carillon
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J'ai vu mourir ma terre ; le syndrome du bulldozer
Jacques Faget
- Editions du Carillon
- 1 Janvier 2010
- 9782917379028
L'homme a dû adapter la campagne à la machine.
Il l'a fait d'un coeur léger, les yeux fixés au loin sur un avenir riant et des perspectives infinies, sur des immensités dorées et les bourdonnements perpétuels d'une activité enfin payante.
Sur l'ivresse de l'Espoir.
Pas une fois il ne s'est retourné pour regarder derrière lui l'oeuvre séculaire qu'il allait détruire.
L'homme est redevenu soudain enfant avec des rêves de Noël plein la tête.
Des rêves où la machine, énorme, rouge, rutilante, avançait, avançait toujours vers des horizons sans fin.
La machine a pris dans son coeur la place de la terre.
C'est elle qu'il contemple maintenant d'un long regard caressant, elle qu'il montre aux parents et aux amis comme on montrait jadis les champs, les bêtes, les bâtiments.
La terre est devenue matière morte dont il a oublié qu'elle féconde naturellement, et la machine matière vivante. -
Dans certaines contrées françaises, les médiums et les guérisseurs sont réputés pour posséder le don des apôtres, depuis qu'eux-mêmes le reçurent le jour de la Pentecôte.
Maxime est l'un de ces médiums ; il met ses dons de glossolalie et de clairvoyance au service de la police ; comme de nombreux autres médiums, il apporte ainsi officiellement son aide à la résolution d'énigmes, de disparitions et d'enlèvements.
Mais aujourd'hui, ces « descendants des apôtres » font l'objet de multiples menaces de la part de groupements qui se prévalent des courants extrémistes. D'autres congrégations, plus discrètes, organisent la protection des personnes qui, comme Maxime, montrent des aptitudes exceptionnelles.
À quand remontent cette histoire ? Déjà au XVIe siècle, à la veille des guerres de Religion, la reine Margot agissait pour la protection de cette descendance, en cachette de son jeune époux Henri de Navarre, futur Henri IV, et contre les intrigues de sa mère, Catherine de Médicis.
Et si la réponse à cette question se trouvait au coeur des villages et des demeures le long des coteaux verdoyants du Fézensaguet ? Mauvezin, Cologne, Avezan, Monfort, Sarrant... : ces cités médiévales cachent un secret, depuis cette soirée de 1589 au cours de laquelle Guillaume de Salluste, seigneur du Bartas, rencontra un mystérieux pénitent sur la route de Mauvezin à Monfort.
Stanislas K. nous raconte ici la suite de l'histoire de Maxime, initiée dans le roman L'Héritage paru en 2007 (Éditions du Carillon). Ce sont les multiples faces cachées de sa région d'adoption - le Fézensaguet - qui ont suggéré à l'auteur de donner à ce discret territoire gersois un rôle prédominant dans cette aventure, à travers laquelle chacun retrouvera les lieux connus de son quotidien. -
Maxime Sujes n'a rien à se reprocher ; quelles sont, alors, les raisons de la méfiance policière à son égard ? De quel crime le Commissaire Verdier le soupçonne-t-il, et pour quelles raisons le Commissaire Sanchez lui apporte-t-il sa protection ?
Quel est le secret de Maxime Sujes, pour faire l'objet de tant d'attention de la part des polices de France ?
Son histoire aurait-elle un lien avec les archives du Vatican ? Qui sont ces Frères de la Pentecôte, missionnés en France par le Saint Siège ? Quelle est exactement la vocation de la Communauté de Saint Paul, créée en 1975, avec autorisation pontificale ?
Et si la réponse à ces questions se trouvait dans les origines de la naissance de Maxime lui-même ? D'où tient-il ce pouvoir de lire dans les pensées de ses interlocuteurs ? Pourquoi comprend-il ces langues étrangères qu'il n'a jamais apprises ? Autant de mystères à élucider et d'énigmes à résoudre par Maxime et son amie Marie, tout au long de leur périple, de Toulouse à Paris, en passant par Tunis, Amsterdam, Carcassonne et Auch.
Et si la solution à ces énigmes se trouvait au coeur des villages et des demeures le long des coteaux verdoyants du Gers ? Cologne, Mauvezin, Montfort, Sarrant... Des cités médiévales qui ont caché leurs secrets depuis le XVIe siècle, quand le futur Roi Henri IV rencontrait Guillaume de Salluste, au Château du Bartas, entre Cologne et Mauvezin. Maxime Sujes et Guillaume du Bartas : deux hommes dont les destins se croisent en Gascogne...
L'aventure de Maxime permet de découvrir les raisons pour lesquelles ce tranquille département cache tant de secrets derrière les richesses culturelles de ces bastides de l'est gersois, aussi mystérieuses dans leur histoire que paisibles au quotidien.
Après avoir été Directeur du Développement en entreprise, Stanislas Künczé a créé sa société de conseil ; à cette occasion, il s'est installé dans le Gers ; sa profession l'obligeant à des déplacements permanents dans le monde entier, c'est toujours avec plaisir qu'il revient se ressourcer dans son domicile gersois. Ce sont ainsi les multiples faces cachées de sa région d'adoption qui ont suggéré à l'auteur de donner au Gers un rôle prédominant dans ce roman d'aventure.
