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Arts et spectacles
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L'herbier merveilleux ; notes sur le sens caché des fleurs du Louvre
Jean-Michel Othoniel
- Actes Sud
- Beaux Livres
- 1 Mai 2019
- 9782330120160
À l'occasion du trentième anniversaire de la Pyramide du Louvre, Jean-Michel Othoniel a été invité par le musée à réaliser un ouvrage témoignant de l'importance des fleurs dans les huit départements que compte celui-ci. L'artiste compose un herbier inédit accompagné des notes qu'il a écrites sur le langage secret des fleurs et sur leur symbolique dans la peinture ancienne. Il en révèle ainsi leur sens caché en contant leurs histoires et leurs mythologies. Cet ouvrage se présente comme un carnet abécédaire que l'artiste a nourri au fil des salles du musée du Louvre où on retrouve le chardon dans l'autoportrait de Durer, le pavot dans la stèle funéraire de Paros, la pomme posée sur le tabouret dans le verrou de Fragonard, ou encore la pivoine dans la chemise dégrafée de la jeune fille à la cruche cassée de Greuze.
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Neuf ans après la première édition de cet ouvrage, Guy Delahaye poursuit son hommage à Pina Bausch en complétant celui-ci d'une trentaine de photographies. Un livre touchant et complet sur la grande chorégraphe allemande témoignant également de la rencontre entre ces deux grands artistes.
[...] Tout le Tanztheater de Pina Bausch est dans la porosité du visible et du et du refoulé, du chaste et du grotesque, images qui insistent dans l'entre-deux du rêve de la conscience, danse de nos images mentales. Les photographies de Guy Delaha saisies dans le vif des représentations du Tanztheater Wuppertal, sont autant de précipil d'une fièvre à laquelle Pina Bausch et ses fabuleux interprètes ont donné le corps d'une aventure démesurée, épique et humaine. "C'est beau quand on voit vivre quelqu'un", remarquait simplement Pina un jour qu'elle demandait à ses interprètes "une chose avec [leur] souffle". Contre l'asphyxie du sensible, des images viennent ici respirer, elles quittent déjà les pages qui les contiennent pour poursuivre leur libre voyage dans la mémoire.
Jean-Marc Adolphe
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Hermès pop-up !
Stéphane Foenkinos, Pierre-alexis Dumas, Bernard Duisit
- Actes Sud
- Beaux Livres
- 28 Novembre 2018
- 9782330106485
Les carrés Hermès se déploient comme jamais. Jeux de perspectives, illusion d'optique, monde fantastique... Toutes ces dimensions s'entremêlent pour offrir un ouvrage unique. Les douze pop-up, réalisés par Bernard Duisit, l'un des plus grands créateurs de pop-ups français, sont accompagnés d'un texte de Stéphane Foenkinos qui explore l'inépuisable richesse narrative de ces dessins et nous y plonge comme dans un rêve.
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Après Anne Teresa de Keersmaeker, Carolyn Carlson, Pina Bausch et Sidi larbi Cherkaoui, la monographie d'Akram Khan nous amène à découvrir l'intégralité de ses oeuvres et son univers créatif.
Britannique d'origine bangladeshi, est né en 1974. Il étudie à l'école Parts d'Anne Teresa De Keersmaeker et fonde sa compagnie en 2000. Il atteint une reconnaissance internationale depuis 2003-2004, avec deux pièces, Kaash et Ma. Parmi les spectacles les plus emblématiques de la Akram Dance Company, on compte Until the Lions, Kaash, iTMOi, Desh, Vertical Road, Gnosis et Zero Degree.
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Anticiper les basculements du médium photographique et l'évolution des nouvelles technologies, proposer à tous les publics de faire l'expérience de l'image : telles sont les ambitions des Rencontres d'Arles, qui cette année auront lieu du 4 juillet au 25 septembre, déployant divers champs :
Reconnaissance des femmes photographes ; nombreux seront les lieux d'exposition habités par leur rayonnement et leur créativité : de figures historiques de la photographie à la découverte d'artistes oubliées ou méconnues, jusqu'à l'émergence de jeunes talents / Présence de la danse / La mémoire du colonialisme et de ses traumatismes / La nature et la lutte des peuples pour protéger les terres ancestrales sont aussi à l'honneur. -
Depuis plus de 50 ans, les plus grands noms de la photographie ont participé aux Rencontres d'Arles, authentique vivier de nouveaux talents. Anticiper les basculements du médium photographique et l'évolution des nouvelles technologies, proposer à tous les publics de faire l'expérience de l'image : telles sont les ambitions des Rencontres. Le catalogue change de format et d'identité visuelle, pour fêter l'arrivée de son nouveau directeur, Christoph Wiesner.
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Dans son exposition intitulée "Beau doublé, Monsieur le Marquis" au musée de la Chasse et de la Nature en 2017, Sophie Calle, qui continue de nourrir son oeuvre des événements de sa vie intime, et qui, en guise d'introduction, y parlait de la mort récente de son père, a invité les visiteurs à s'interroger sur celle de leurs proches par des questions concrètes. Dans votre agenda, vous écrivez "mort" à côté du nom ? Vous raturez ? Vous ne faites rien ? Vous avez une méthode personnelle ? Supprimez-vous le numéro de téléphone du défunt ? Dans ce livre intitulé «Que faites-vous de vos morts ?», des photographies prises par l'artiste à travers le monde dans des cimetières accompagnent une sélection de messages laissés par les visiteurs pendant la durée de l'exposition.
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Et tant de choses ont été faites, et bien faites avec ça, bien fait pour toi, c'est épouvantable, et le tout a été inutile encore qu'on aurait du mal à préciser ce qui eût été utile, moins de faim, ça oui sans aucun doute, et moins de guerre et moins de discrimination raciale peut-être, la discrimination sexuelle passe encore mais mais mais mais - je veux dire, notre objectif est-il d'améliorer le monde ou de dire les choses comme elles sont ou de les dire comme elles ne sont pas comme elles devraient être ou comme elles auraient pu être ou alors comme rien au monde n'a jamais été ? n.
H.
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Pour Pasolini, les «lucioles» symbolisaient les dernières lueurs émises par toutes les formes de contre-pouvoir sous la menace des lumières aveuglantes de la nouvelle société de consommation, du spectacle et des images (La Disparition des lucioles, texte de 1975). Or ces mêmes images, quand elles sont rigoureusement et modestement pensées, savent dépolluer les esprits et invitent à résister, comme l'a montré l'historien de l'art Georges Didi-Huberman dans Survivance des lucioles (Minuit, 2009), un essai adapté par Nicolas Truong lors du Festival d'Avignon 2013. En 2014, Georges Didi- Huberman est donc tout naturellement associé au projet de l'exposition «La Disparition des lucioles".
Un lieu. Ces «lucioles» porteuses de contestation et d'espérance occupent l'ancienne prison Sainte-Anne, au coeur de la ville d'Avignon. Durant un semestre, ce bâtiment désaffecté se fait le vecteur d'un puissant imaginaire mêlant les dimensions historiques, sociales, pédagogiques et esthétiques. Le décor saisissant des différents quartiers, des couloirs et des cellules, tous inchangés depuis le départ des prisonniers, dévoile plus de deux cents installations, sculptures, peintures, photographies et vidéos.
Une collection. Enea Righi, grand collectionneur italien, prête pour l'occasion de très nombreuses oeuvres, notamment conceptuelles, représentant la diversité de la production internationale des années 1970 à aujourd'hui. Seront également prêtées des oeuvres d'autres provenances : collection Lambert, fondation Pinault, Galleria Continua, studios d'artistes...
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Ce catalogue accompagne l'exposition "Kharmohra" qui se tiendra au Mucem à compter du 21 novembre 2019. L'Afghanistan vit depuis quarante ans au rythme des guerres, des destructions du patrimoine, des attentats, des migrations. Depuis quelques années, des programmes internationaux pour la création ont été mis en place et de jeunes artistes afghans sont rentrés de leur exil. Autodidactes ou formés dans des pays de migrations, ces artistes semblent être au seuil de tous les possibles, sans héritage à assumer, ni classicisme avec lequel rompre. Cet ouvrage donne à voir cette création contemporaine. Il explore une grande variété de formes et de supports pour exprimer l'horreur des attentats et l'omniprésence de la mort dans un espace urbain devenu hostile.
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Between 1978 and 1981, Sophie Calle clandestinely explored the then disused Grand Hôtel d'Orsay. She settled in room 501 and proceeded to photograph and collect whatever objects she encountered in the deserted hotel, following in the footsteps of a mysterious former handyman, Oddo. More than 40 years later, room 501 has disappeared from the building: it is just another elevator in the Musée d'Orsay. What happened to room 501 and to Mr. Oddo, the ghosts of Orsay?
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49e rencontres internationales de la photographie
Collectif
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 4 Juillet 2018
- 9782330104573
À travers une trentaine d'expositions installées dans divers lieux patrimoniaux de la ville, les Rencontres d'Arles, placées depuis 2015 sous la direction de Sam Stourdzé, contribuent chaque été depuis quarante-sept ans à transmettre et diffuser le patrimoine photographique mondial, tout en proposant un panorama de la création contemporaine liée à l'image et à la diversité de ses problématiques et pratiques.
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50e rencontres internationales de la photographie
Collectif
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 3 Juillet 2019
- 9782330124854
Catalogue anniversaire - Version anglaise.
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Figure majeure de l'art corporel en France, Gina Pane (1939-1990) a marqué les années 1970 par des «actions» à forte charge symbolique. Le corps, dont elle a révélé le langage - biologique, psychologique, esthétique et social -, a été le médium même de son oeuvre. Les blessures superficielles qu'elle s'infligeait étaient conçues, non comme une mutilation, mais comme une identification, une inscription, une façon de communi(qu)er. L'un des fils conducteurs essentiels de l'oeuvre, la question du sacré, irrigue toutes les variations formelles de son parcours.
De l'émotion qu'elle a suscitée aux réactions de rejet qui entourèrent ses gestes radicaux, Gina Pane a, malgré elle, bâti un mythe. Il n'est pas étonnant qu'elle soit regardée et citée aujourd'hui par les jeunes générations comme une oeuvre de référence, fascinante et exemplaire, que seule une nouvelle lecture peut remettre en perspective.
Sophie Duplaix relit dans sa globalité une oeuvre assimilée trop exclusivement à l'art corporel, et appréhende de façon renouvelée l'inscription historique de l'artiste, notamment grâce à l'étude et la reproduction d'oeuvres et d'archives inédites. Elle introduit progressivement le vocabulaire symbolique de l'artiste grâce à l'analyse d'une importante sélection d'oeuvres, des plus incontournables aux plus confidentielles. Elle restitue pour la première fois le réseau complexe des relations qui unissent dans une même approche conceptuelle des démarches extrêmement éloignées sur le plan formel, et replace les oeuvres dans leur contexte d'émergence et dans le faisceau de références qui les ont nourries. Elle approfondit particulièrement la question de la réception du travail de Gina Pane et des malentendus qu'il a pu susciter.
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48e rencontres internationales de la photographie
Collectif
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 4 Juillet 2017
- 9782330078034
À travers une trentaine d'expositions installées dans divers lieux patrimoniaux de la ville, les Rencontres d'Arles, placées depuis 2015 sous la direction de Sam Stourdzé, contribuent chaque été depuis quarante-sept ans à transmettre et diffuser le patrimoine photographique mondial, tout en proposant un panorama de la création contemporaine liée à l'image et à la diversité de ses problématiques et pratiques.
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BABEL ; INTERNATIONALE DE L'IMAGINAIRE n.29 : alerte : patrimoine immatériel en danger
Babel, Internationale De L'Imaginaire
- Actes Sud
- Babel ; Internationale De L'imaginaire
- 5 Novembre 2014
- 9782330037406
Le patrimoine culturel immatériel se manifeste dans des domaines très différents, et c'est précisément ce qui fonde sa richesse. Mais comment la Convention de l'Unesco pour sa sauvegarde parviendra-t-elle à protéger ce patrimoine contre les dangers qui le menacent ? Chérif Khaznadar, expert gouvernemental de la France pour cette Convention dont il a présidé l'Assemblée générale des états parties, fait part de son témoignage, de son analyse et de ses mises en garde.
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Figure parisienne, Alfred De Dreux incarne la vitalité enthousiaste et lyrique de la génération nouvelle du XIXème. Il s'est dédié à un seul sujet, l'animal, sans concession, des scènes de cour à la vie rurale. Il avait cependant une passion, le cheval. Son oeuvre, regroupée et analysée par Marie-Christine Renault, est présentée ici dans sa totalité, à travers une monographie de l'artiste et un catalogue raisonné de l'ensemble de ses tableaux.
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Le portail de Saint-Trophime d'Arles ; naissance et renaissance d'un chef-d'oeuvre roman
Collectif
- Actes Sud
- 1 Septembre 2017
- 9782330039578
En étudiant les sculptures du portail récemment restauré de la primatiale Saint-Trophime d'Arles, des historiens et des photographes nous invitent à une exploration historique et iconographique de ce chef-d'oeuvre de l'art roman (fin du XIIe siècle), dont le programme iconographique et l'exécution sont d'une ampleur et d'une originalité rarement égalées en France. Cet ouvrage, qui constitue la réédition intégralement revue et largement augmentée d'un livre paru en 1999, est désormais complété par un deuxième volume présentant l'étude et la restauration du cloître de la cathédrale.
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Le cloître de Saint-Trophime d'Arles
Collectif, Jean-andré Bertozzi
- Actes Sud
- 1 Septembre 2017
- 9782330039554
Le cloître de Saint-Trophime à Arles, dont les deux premières galeries présentent des sculptures d'une exceptionnelle qualité, constitue un fleuron de l'art roman et gothique en Provence. Daté des XIIe et XIVe siècles, cet édifice propose des thèmes iconographiques riches et variés, mis en valeur par la très récente restauration réalisée par le World Monuments Fund et la ville d'Arles. Cet ouvrage, publié à l'occasion de l'achèvement de ces travaux débutés en 2006, vient compléter une réédition de la très belle étude sur le portail de la primatiale, chef-d'oeuvre incontesté de l'art roman.
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En collaboration avec le musée des Beaux-Arts de Dôle, le musée de Grenoble présentera à l'automne prochain une exposition rétrospective de Philippe Cognée. Apparu sur la scène artistique au milieu des années 1980, avec une peinture figurative aux accents primitivistes, Philippe Cognée a su, au début des années 1990, se remettre profondément en question et élargir son propos. En s'appuyant sur une technique picturale originale, il a développé une recherche plus complexe sur la peinture et son rapport à l'image photographique.
Soulignant l'ambiguïté du visible, il oppose à l'objectivité affirmée de la photographie le tremblé d'une matière liquéfiée, qui met en question le sujet même qu'elle est censée représenter. Peinture du doute, elle se révèle être paradoxalement un acte de foi en l'art, seul capable de restituer la plénitude contradictoire du réel. L'exposition, la plus grande jamais consacrée à l'artiste, rassemble une centaine de peintures dont le fameux ensemble Carcasses (2003), composé de trente-six tableaux.
Elle devrait permettre de saisir l'ampleur et l'ambition d'une oeuvre qui se déploie sur plus de deux décennies et fait de Philippe Cognée un des plus importants peintres français d'aujourd'hui.
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Carolyn Carlson a toujours écrit, dessiné, peint. Pour danser et en dansant, pourrait-on dire de la chorégraphe qui qualifie sa danse de poésie visuelle. Carlson sourit en évoquant les millions de pages noircies et colorées de ses carnets qu'elle a donnés à la BnF en 2013. Comme autant de témoins précieux de sa pensée, de son rapport à la nature, de son processus de création, de sa folie et de son humour. «Ecrits sur l'eau», de la pièce éponyme de Carolyn Carlson, donne son nom à cette exposition qui invite au voyage dans les villes d'eau européennes de résidence de la chorégraphe américaine : Paris, Helsinki, Venise, Roubaix.
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A deux pas d'Aix-en-Provence s'élève Château la Coste, un alliage unique de vin, d'architecture et d'art. Le domaine tout entier est consacré aux vins issus de l'agriculture biologique et respectueux des principes biodynamiques. En son coeur, le domaine compte une cuverie conçue par Jean Nouvel et un centre d'art pensé par le grand architecte japonais Tadao Ando. Depuis une dizaine d'années, Château la Coste invite des artistes et architectes à trouver sur le domaine un emplacement qui les inspire, puis leur donne la liberté d'y créer une oeuvre qui occuperait l'endroit.
Discrètement, au fil des ans, un lieu remarquable a fini par émerger. Après Richard Serra ont été invités Sean Scully, Andy Goldsworthy, Frank Gehry, Tom Shannon, Tunga, Hiroshi Sugimoto, Guggi, Tatsuo Miyajima, Liam Gillick, Jean- Michel Othoniel, Michael Stipe, Paul Matisse, Larry Neufeld, Tracey Emin, et dernièrement Lee Ufan. On y trouve également des oeuvres emblématiques de Louise Bourgeois, Alexander Calder et Franz West, dans un décor de murs de pierre, d'anciennes voies d'eau, de sentiers pavés et d'une belle forêt de chênes.
Cet ouvrage de photographies nous donne un aperçu de ce domaine magique où l'art et le vin cohabitent harmonieusement.
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The playhouses of our grandparents
Nicolas Henry
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 25 Octobre 2011
- 9782330000844
The series of photographs «The Playhouses of Our Grandparents» (Les cabanes de nos grand-parents) brings us face to face with members of the older generation across the world, from France to the tiny island nation of Vanuatu (stopping along the way in places as diverse as India, Brazil, Morocco, New Zealand, Sweden, and the United States, among others). Over the last five years, Nicolas Henry has created roughly 400 portraits in more than forty countries. For each portrait, a sort of makeshift stage set or temporary playhouse was constructed using the subject's familiar possessions - a reflection of each person's history, his imaginary world: a fish-cum-helicopter during a miraculous bowfishing trip in Vanuatu; a skyscraper fashioned from odds and ends in a workers' camp in Shanghai; a smiling mama's yellow leaves from Africa attached to a shrub in her garden in France. In parallel to being photographed, the subject tells a story - his or her story - offering us a glimpse into their world.
The project was born of the realization that the world today is dominated by images of youth and by a formulaic notion of social success. What is the place of older people in our society, where the traditional means of transmitting language, stories and customs as well as knowledge of the natural world and of biodiversity have been supplanted by the media and modern systems of education ? The aging of the baby-boom generation translates primarily into economic considerations and social preoccupations, leaving little room for a humanist debate. The report on the future of French pensions, the burden they place on the social security system, the loneliness and distress suffered by the elderly (which no amount of public awareness campaigns can ever hope to alleviate) are the images that are constantly presented in the media. In creating the «Cabanes» project, Henry was motivated by a desire to build a positive connection with our elders.
Nicolas Henry was born in 1978. A graduate of the École des Beaux-Arts in Paris, he has worked as a set designer and theatre director. He collaborated with Yann Arthus-Bertrand on the project «6 milliards d'autres» (Six Billion Others), filming the photographer at work and acting as a curator of the exhibition at the Grand Palais. The project «Les cabanes de nos grand-parents» has been the subject of extensive press coverage, both in France and internationally. Nicolas Henry also created sets for Quentin Clausin's film Billion Star Hotel (scheduled for release in late 2011 / early 2012).
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Jean-Marc Bustamante ; cristallisations, oeuvres 1978-2011
Jacinto Lageira
- Actes Sud
- 18 Février 2012
- 9782330001568
Jean-Marc Bustamante est l'un des artistes majeurs de la scène européenne, présent dans les collections de nombreux musées. Au fil des trois dernières décennies, son oeuvre n'a cessé d'entremêler la sculpture, la peinture et la photographie. En 1978, avec le projet de «faire de la photo qui ne rende pas compte de l'art, mais qui soit de l'art en tant que tel», il réalise ses premiers «tableaux photographiques». Il montre, en grand format et en couleur, tout juste encadrées, sans passe-partout, des vues de maisons, de bâtiments, situés à la périphérie des villes (Tableaux, 1978-1982). Sans personnages, ces prises de vue veulent «fixer un mouvement lent, celui de la terre, mais aussi celui de la décivilisation».
De 1983 à 1987, il signe meubles et objets avec Bernard Bazile, sous le logo Bazile- Bustamante.
Il poursuit ensuite un travail de sculpteur avec la série des Intérieurs, des «réminiscences d'objets découpés ayant rapport au corps» ou des Paysages, objets abstraits, reliefs muraux ou sculptures. Il présente les Lumières (1987-1993), des photos de revues d'architecture des années 1930 et 1960, en noir et blanc, qu'il rephotographie et sérigraphie sur un plexiglas dont la transparence métamorphose la représentation, car il est tenu en avant du mur par quatre supports métalliques.
Il utilise la même technique pour les Panoramas (2002), des dessins abstraits agrandis, reportés à l'encre sur plexiglas, qui lui permettent de «créer une relation nouvelle entre le mur et cet objet hybride qui n'est ni une peinture, ni une photographie, ni une sculpture, tout en relevant un peu de chacun de ces domaines». Il montre encore, en superposition, des images en couleur de grandes villes et de leurs banlieues, comme Buenos Aires, Miami, Tel-Aviv ou les abords de lacs suisses.
En 2003, des personnages apparaissent dans ses photographies : il réalise pour la Biennale de Venise Le Pavillon des Amazones, une «chapelle païenne», dans laquelle il mêle portraits photographiques, peintures et dessins abstraits sur plexiglas.
Jacinto Lageira écrit depuis toujours sur le travail de Jean-Marc Bustamante et a entrepris, avec l'artiste, une analyse des différentes séries et une étude retraçant les rapports de Bustamante avec l'histoire de l'art, de la photographie, avec la philosophie ou encore l'actualité. À ce jour, aucune véritable monographie intégrant des éléments biographiques complets et une analyse précise de chacune de ses séries ne lui a été consacrée. Ainsi, l'objet de cette publication est de faire un point complet ; elle est illustrée d'une très nombreuse iconographie établie avec la collaboration de l'artiste et d'un ensemble de photographies documentaires réunissant des points de vue sur ses expositions.