Macbeth : Ce qu'un homme ose, je l'ose ! Viens à moi / Sous l'apparence de l'ours russe le plus farouche, / Du rhinocéros le plus hérissé, du tigre / Le plus féroce de l'Hyrcanie. Prends toute forme / Sauf celle-ci, et mes nerfs assurés ne trembleront pas. / Ou encore : revis, et défie-moi / Au combat à l'épée jusque sur la lande déserte / Et si je reste ici à trembler de peur, tu pourras me dire / Une poule mouillée.
Va-t'en, va-t'en, / Horrible spectre, image sans substance ! (Acte III, scène IV)
Fuyant la guerre civile, une mère libanaise s'installe à Paris avec ses trois enfants. Commence alors pour la famille une parenthèse absurde, rongée par la peur des dégâts irrémédiables de la guerre et alanguie par l'attente d'un père. 3 femmes, un homme, un enfant / 2 h 15
Ample fresque historique embrassant mythologie et monde contemporain, Fille d'Amanitore dépeint l'articulation de la beauté et la brutalité propre au monde des humains, au travers de récits de vie de femmes d'aujourd'hui, filles et mères, en des mondes où se mêlent demeure ancestrale des divinités, terre des humains et le no man's land d'Amanitore, la candace à la mémoire oubliée. Léonora Miano invite à repenser le fondement divin du désir, réinterroge la puissance de la filiation féminine, et le poids des non-dits dans la transmission mère-fille. Et que mon règne arrive est une exhortation à la reconquête de leurs mémoires et leur par des femmes subsahariennes, pour les affranchir du discours bien-pensant de la « sororité planétaire », autre leurre du féminisme européocentré. Dans cette proposition pour affranchir la femme subsaharienne de toute forme de domination, coloniale et masculine, Léonora Miano l'inviter à habiter ses spiritualités, et orchestre le règne du féminin dans le monde par la voie africaine.
L'Arche vous propose des Grands Formats pour traverser une oeuvre dramatique en plusieurs tableaux. Ce volume comprend : une nouvelle traduction de L'Opéradequat'sous, assortie de commentaires de l'auteur, un scénario de cinéma LaBosse(tiré de la pièce et adapté par Pabst), et des écrits théoriques sur le cinéma dans lesquels Brecht dénonce la destruction de son oeuvre par le passage de la pièce au film, qui aurait dû lui aussi « commettre l'attentat contre l'idéologie bourgeoise ».
Directement inspirée de L'Opéradugueuxde John Gay, L'Opéradequat'sousest une comédie musicale, créée en 1928 à Berlin puis en 1933 à Broadway. Elle est publiée en France pour la première fois en 1959 dans les volumes complets à L'Arche. En rupture avec la tradition de l'opérette apolitique du début du 20e siècle, la pièce connaît rapidement un succès retentissant (« la folie des quat'sous ») qui ne fléchira jamais.
La portée politique subversive de la pièce de Brecht, à l'aube du grand krach boursier de 1929, rompt avec les conventions de l'opérette. S'y affrontent Jonathan Jeremiah Peachum, roi des mendiants monnayant la pitié des gens, et Mackie-le-Surineur, figure inspirée par Jack L'Éventreur et des poèmes de François Villon, et sordide criminel. Lorsque celui-ci dérobe l'innocente fille de Peachum pour l'épouser et l'exploiter à ses fins, la guerre des gangs est déclarée. Prostituées, clochards, voleurs et policiers véreux tentent de tirer leur épin le du jeu. Sur la partition originale de Kurt Weill, l'oeuvre connaît dès sa création un immense succès en Europe.
Retraçant son parcours du Théâtre de Poche au Théâtral national populaire, en passant par la création du Festival d'Avignon, cette c orrespondance de Jean Vilar avec les plus grands artistes de son temps (René Char, Gérard Philipe, Maria Casarès, André Malraux, Jeanne Laurent, Jean-Paul Sartre, Arthur Adamov...) donne à voir l'homme de lettres qu'il était et l'importance de son travail dans l'histoire du théâtre contemporain. Le portrait inédit d'un Jean Vilar méconnu : séducteur, ami, patron parfois autoritaire, bourreau de travail et artiste.
« Je sais que tu n'es pas pire que les autres, mais je te croyais meilleur parce que, pour moi, tu n'étais pas un homme, tu étais mon Père. », Arthur Miller.
Une banlieue américaine, un mois d'août de l'après-guerre. Joe Keller, grâce à son usine d'armement, affiche une réussite sociale emblématique du « rêve américain ». Mais son fils Tom, pilote, est porté disparu. Et Kate, sa mère, attend son retour. Quand leur second fils, Chris, décide d'épouser Anne, la fiancée de Tom, tout bascule, et la triste vérité éclate enfin : la réussite de Joe Keller est fondée sur un crime.
Reflet du climat social et économique de l'après-guerre, Ils étaient tous mes fils possède déjà tous les ingrédients qui feront la réussite des pièces ultérieures d'Arthur Miller. Derrière la banalité quotidienne d'une famille américaine typique, le dramaturge nous fait entrevoir la tragédie.
La dernière période de Lars Norén est un tournant radical vers une écriture qui creuse les relations humaines jusqu'à l'os, évoquant les adieux et les souvenirs. Dans une déréliction du temps et de l'espace, les personnages deviennent écrans de projection de la mémoire. Norén, dans la lignée d'Ibsen et de Bergman, fait surgir les fantômes parmi les vivants. Solitaire, dernier texte qui rappelle Les Aveugles de Maeterlinck, nous présente dix personnages anonymes qui cherchent à comprendre pourquoi ils se retrouvent ensemble, dans ce lieu qui leur est inconnu. Plongés dans l'obscurité, presque invisibles les uns aux autres, ils évoquent leurs êtres chers, ceux qu'ils attendent, remontant le fil de la vie - voulant donner un sens à l'absurde, malgré tout.
Dans le commissariat central de Milan, un « Fou » donne du fil à retordre à un agent de Police et au Commissaire Bertozzo : ils se livrent à un interrogatoire que le « Fou » démonte peu à peu, les déstabilisant et dévoilant peu à peu toutes les facettes de sa personnalité et de ses déguisements (juge à la Cour de cassation, capitaine de police puis évêque) pour faire éclater la vérité au grand jour. « Voyez mon dossier médical ; j'ai déjà été interné seize fois... et toujours pour la même raison : j'ai la manie des personnages. Cela s'appelle « histrionomanie », du latin istriones qui veut dire acteur. En fait, mon hobby, c'est de jouer sans cesse des rôles différents. » Avec un aplomb déconcertant, celui-ci se livre à une contre-enquête menée avec brio et un sens inné de la démesure sur le massacre d'état perpétré à l'encontre du cheminot anarchiste, Guiseppe Pinelli, précipité depuis la fenêtre du 4e étage de ce même commissariat, tandis que l'enquête officielle avait conclu à un suicide. Une affaire qui fit scandale en Italie et en Europe, mettant à jour les méthodes illicites utilisées pour forcer les aveux lors des interrogatoires. Une farce politique subversive qui s'illustre par la démesure de la supercherie mise en scène, la bêtise et l'impunité des puissants, la duplicité de la justice, et l'équilibre toujours fragile de la vérité.
Satire politique sur la corruption de la justice, écrite en 1970, Mort accidentelle d'un anarchiste est un hommage brûlant et plein d'esprit à la quête de la vérité et au rétablissement d'une mémoire bafouée.
Deux pièces, drôles et cyniques, mettant en scène l'auteur de théâtre dans tous ses états.
Dans "Tachkent", un auteur au seuil de la mort revoit les personnes qu'il a connus : une actrice qu'il a aimée, un acteur idolâtre et une maîtresse opportuniste. Il déverse alors tout son fiel sur les metteurs en scène et met en lumière l'égoïsme qui gangrène selon lui les relations dans la profession.
Dans "Comment j'ai écrit la pièce", Rémi De Vos se met en scène pour la première fois et se montre en plein processus d'écriture révélant ainsi ses obsessions, ses craintes, ses doutes et les rouages de la création.
Philippe et Vincent ferment leur vidéoclub, après vingt- sept ans passés au milieu des films. Une bobine teintée de nostalgie et de passion. C'était avant Netflix, avant Amazon, avant le streaming. C'étaient eux, les Mohicans : un veuf, un divorcé, engloutis sous les VHS et les DVD. Ils décident de partir vivre à la campagne. Pour renommer le monde, échapper au temps, se réinventer, entre souvenirs tenaces et espoirs inouïs. Une maison hantée dans le Vercors, où le fantôme d'Orson Welles n'est jamais loin. Dotés d'un humour à toute épreuve, ces cinéphiles invétérés cultivent leur jardin, jusqu'au matin de l'horreur... Hommage sensible au cinéma, entre lancinement tragique et salves comiques, Lazzi évoque un monde en liquidation, en attente d'un futur sensé.
Qui aime aller chez le dentiste ? Sans pathos, avec un humour mordant, le narrateur se souvient des séances trop fréquentes après-guerre chez le Dr Spodek. Mais à douleur, douleur et demie, le dentiste et sa femme vivaient une tragédie personnelle autrement plus pénible : comment faire le deuil de leurs deux filles ? Suivi de «Votre Maman» augmenté d'une scène inédite.
Écrit en 1959, ce grand classique du répertoire noir américain emprunte son titre à un poème de Langston Hughes, figure majeure de la Harlem Renaissance.
Un raisin au soleil est un texte essentiel pour comprendre la ségrégation raciale et sociale aux États-Unis, et les formes de résistance possibles.
Ce drame raconte la vie d'une famille du quartier noir de Chicago dans les années cinquante, qui rêve d'ailleurs dans un appartement usé par le temps.
Un chèque de pension de 10 000 $ vient semer la zizanie et divise la famille Younger. Que faire quand soudain tout devient possible ? Lena dite « Mama » décide d'honorer la vie de labeur de son défunt mari et achète une nouvelle maison pour sortir la famille de son taudis, décidant d'épargner le reste pour les études de médecine de sa fille. C'était sans compter sur le désespoir de Walter Lee, son fils, prêt à tout pour donner un sens à sa misérable vie, et la pression exercée par l'association de voisinage pour les faire renoncer à s'installer dans leur nouvelle maison, située dans un quartier blanc de Chicago, illustrant la pratique discriminatoire du redlining. Faut-il tenir tête à un monde hostile ou accepter la place qui nous est assignée ?
Cette pièce vient clore la trilogie des « Points de non-retour » débutée avec [Thiaroye] en 2018, suivie de [Quais de Scène] en 2019, formant ainsi une grande fresque historique aux récits intimes enchâssés. Poursuivant son exploration des récits manquants de l'histoire postcoloniale française, Alexandra Badea s'attache ici à un épisode lui aussi largement méconnu : les « enfants de la Creuse ». Le transfert d'enfants réunionnais organisé par les autorités françaises, dans le but de repeupler certains départements victimes de l'exode rural dans les années 1960 et 1970. Qui sont ces enfants déracinés, qui peuplaient les foyers de la DDAS dans les années 1980 ? D'autres récits d'abandons viennent s'y articuler, posant la question de la responsabilité de l'État dans cette vaste entreprise de déportation.
Dans un foyer abandonné, envahi par la végétation, Nora (figure récurrente des autres volets de la trilogie) réalise un documentaire sur les « enfants de la Creuse » pour saisir des traces de sa mémoire familiale. Elle rencontre trois anciens pupilles qui, trente ans auparavant, ont séjourné dans ce foyer, aujourd'hui dévasté par le temps.
S'articulent ainsi mémoire familiale, générations sacrifiées et pages effacées de l'histoire contemporaine, mettant à jour les interférences politiques dans un espace intime anéanti.
La pièce se déroule au mois de mars 1759 à la frontière entre Norfolk et Suffolk, en pleine Angleterre rurale. Alors que le pays attend la comète de Halley, Sally Poppy, 21 ans, est condamnée à être pendue pour un meurtre affreux. Lorsqu'elle prétend être enceinte, 12 matrones sont dessaisies de leurs tâches ménagères pour former un jury populaire qui décidera de sa vie. La prévenue dit-elle la vérité ou essaie-t-elle simplement d'échapper à la potence en amadouant le jury ? Avec la sage-femme Lizzy Luke prête à défendre la jeune fille, et une foule qui réclame du sang à l'extérieur, les matrones se livrent à un combat juridique acharnée, où le diable n'est jamais loin...
Huit heures ne font pas un jour forme ce que l'on appelle aujourd'hui une « mini-série » en cinq épisodes, diffusée à la télévision allemande d'octobre 1972 à mars 1973, et trois épisodes supplémentaires non réalisés. Cette minisérie décrit la vie quotidienne d'une famille de la classe ouvrière en Allemagne de l'Ouest, entre utopie prolétaire post-« 30 Glorieuses » et fresque sociale reflétant l'anticonformisme culturel des années 1970.
Sans naturalisme feint ni goût prononcé pour la caricature sociale, Fassbinder y aborde les mécanismes d'oppression, l'aliénation par le travail à l'usine, lieu d'exercice de l'autorité des contremaîtres et des patrons, le désir d'émancipation par le travail chez les femmes, l'opportunisme insidieux de la presse, l'essor du consumérisme avec l'ouverture de l'Allemagne de l'Ouest au libéralisme occidental, ou des sujets plus tabous comme le désir amoureux des personnages âgées.
Loin du documentaire social, c'est une démarche fictionnelle que privilégie Fassbinder, qui joue de manière délicieusement subversive avec les codes de la représentation télévisuelle. Dans une démarche totalement novatrice et visionnaire, comparable à celle des romanciers réalistes du 19e siècle, le réalisateur s'attache ici à la représentation d'un monde social, le milieu du prolétariat ouvrier, qui n'était traditionnellement pas « montré » dans les fictions télévisées.
« Une étude dramatique » : c'est sous cette mention que paraît en deux fois, dans les numéros d'octobre et novembre 1891 de la principale revue littéraire viennoise, la "Moderne Rundschau", une pièce en vers intitulée "Hier" ("Gestern"), signée d'un inconnu, Theophil Morren. La curiosité des milieux littéraires aurtichiens et allemands est aussitôt éveillée par la maturité de ce texte au ton nouveau, que les éditions de la revue reprennent aussitôt sous la forme d'un petit volume, épuisé en quelques jours. Qui est Theophil Morren ? Des articles dans les journaux vont révéler au public que sous ce pseudonyme se cache un lycéen de dix-sept ans, que quelques autres textes publiés sous le pseudonyme de Loris vont bientôt achever de rendre célèbre : Hugo von Hofmannsthal. Cette pièce destinée à la lecture prend modèle sur les « Proverbes » de Musset : le personnage principal est amené en quelques scènes à reconnaître une vérité qu'il voulait ignorer. À Imola, près de Bologne, dans la deuxième moitié du XVe siècle, un jeune seigneur fortuné, Andrea, met en pratique un art de vivre fait d'esthétisme, de culte du moi et de pure jouissance de l'instant présent, sans considération du passé ni de l'avenir. Mais les événements de cette journée vont bouleverser sa vision du monde, en particulier quand il apprend que sa bien-aimée, Annette, l'a trompé la veille avec son meilleur ami. Andrea découvre alors le mystère douloureux du Temps qu'il s'était efforcé de nier, et avec lui l'impossibilité de nier la souffrance inscrite au plus profond du Moi. C'est ici la première traduction française de ce texte que, jusqu'à la fin de sa vie, Hofmannsthal a considéré comme une des clés de toute son oeuvre. On y voit déjà se dessiner en effet le thème central qui sera celui du célèbre "Chevalier à la rose", le livret d'opéra écrit pour Richard Strauss (créé en 1911). Rappelons que, si Hofmannsthal a été dans sa maturité l'un des intellectuels les plus en vue de son temps et l'un des pères de l'idée européenne, son oeuvre poétique a été tout entière écrite entre 16 et 26 ans et que c'est à elle qu'il doit sa place d'auteur majeur de la langue allemande.
Dans cette adaptation de la nouvelle fantastique «Le Moine noir» d'Anton Tchekhov, Kirill Serebrennikov s'interroge sur le désir humain et irrépressible de liberté, sur l'art, le génie et l'autodestruction à laquelle ces tentations peuvent mener.
De quoi s'agit-il ? D'un François Ier libertin et jouisseur, oublieux de ses devoirs, séduisant toutes les femmes, les violant même parfois, et de son valet, Triboulet, un fou méchant à la cour et mélancolique en privé, un père exclusif et jaloux d'une fille encore vierge.
De cette pièce, Verdi a tiré un de ses chefs-d'oeuvre, Rigoletto.
Roi controversé de la fin du XIV? siècle, figure mystérieuse et tragique, Richard II voit son autorité contestée par son cousin, Henry Bolingbroke, qu'il avait fait exiler. Complots, traîtrises, rébellions et félonies s'entremêlent dans la lumière crépusculaire d'une fin de règne. Trahi et abandonné des siens, le souverain s'interroge sur le rapport de l'homme au pouvoir : peut-on gouverner sans être corrompu par sa propre autorité ?Écrite en 1595, cette tragédie plus philosophique que violente a une valeur initiatique : en destituant le dernier roi légitime, l'Angleterre entre dans une période de conflits sanglants qui ne trouvera sa résolution qu'à la fin de Richard III.
Anissa, 25 ans, décide de retrouver la trace d'un père qu'elle n'a jamais connu. «Au non du père» interroge ce qui fait lien entre un parent (biologique et d'éducation) et son enfant et comment cela oriente un parcours de vie.
Au centre de Et la nuit chante, un couple : lui passe son temps à lire, allongé sur un canapé et voit passer sa carrière d'écrivain qui s'effiloche ; elle désire une autre vie et cherche à s'évader de cette médiocrité du quotidien. Ils ont un bébé et les parents du jeune homme viennent voir leur petit-fils, mais disparaissent aussitôt arrivés. Une nuit, alors qu'elle est sortie en ville, le jeune homme regarde par la fenêtre et attend son retour. L'aurait-elle quitté pour de bon ? La pièce a été adaptée à l'écran par Romuald Karmakar en 2004
Un cimetière à la fin de l'automne. Un homme et une femme se croisent sur un banc. On devine une relation amoureuse passée - ou à venir ? Autour d'eux tout le monde s'affaire, s'agite, le temps semble s'accélérer, toujours en suspens. Que s'est-il passé ? Des fantômes ou flottements de présences nichés dans les souvenirs, qui évoquent ces « voix des limbes » dont parlait Jacques Lassalle.
Ces pièces de Lars Norén dont l'écriture s'étend de 1980 au début des années 2000 dressent une peinture tragique et sensible de son univers théâtral, où une violence inouïe investit le réel. Elle s'introduit dans les relations intimes, dans les espaces mentaux des personnages irrépressiblement vivants, en dépit de leur désir de mort. Xénophobie, parricide, meurtres, violence conjugale, huis clos familiaux insoutenables. Pas de psychologie mais une prise directe avec l'inconscient, et une fragilité psychique qui se livre sans fard.
Les personnages de ces tragédies contemporaines semblent des exilés du présent, des âmes errantes, en quête d'une rive où accoster pour survivre.