«J'avais bien l'intention, ayant bouclé mon livre sur L'Humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) , et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume.J'aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d'autres méthodes que celles d'aujourd'hui, de nos modes de vie. L'honnêteté m'impose de vous dire que c'est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets.»
Comment la forêt nous sauvera si nous la laissons faire.
Peter Wohlleben est forestier depuis vingt ans. Grâce à ses livres, traduits dans le monde entier, il a fait découvrir la vie secrète des arbres et ses enseignements à des millions de lecteurs.
Dans sa forêt en Allemagne, qui est comme un laboratoire à ciel ouvert, il est le témoin des bienfaits de l'écosystème forestier, de son action sur le cycle de l'eau, les sols et la qualité de l'air que nous respirons, surtout quand le climat change.
Peter Wohlleben nous montre ainsi comment les arbres s'adaptent déjà au changement climatique et comment la forêt peut compenser ses effets. Mais les arbres sont aussi une matière première ; ils font l'objet d'une exploitation intensive, dont les conséquences menacent directement notre avenir. En s'appuyant sur la science, la nature et son expérience unique, Peter Wohlleben dénonce les pratiques de l'industrie forestière et lance un appel à laisser se développer librement les forêts du futur.
La forêt peut être notre meilleure alliée pour préserver une planète vivable... mais seulement si nous la laissons faire.
La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un «New Deal» vert.
« Voir un lien entre la pollution de l'air, la biodiversité et la covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! », affirmait Luc Ferry en mars 2020. Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d'alarme : les activités humaines, en précipitant l'effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d'une « épidémie de pandémies ».
Mobilisant de nombreux travaux et des entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier, Marie-Monique Robin apporte enfin une vision d'ensemble, accessible à tous. Le constat est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la globalisation économique menace directement la santé planétaire.
Et si, plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la population, le seul antidote était la préservation de la biodiversité ?
Les arbres imprègnent l'air de leurs odeurs:notes poivrées du laurier, arôme vif de l'olivier ou effluves provocantes d'un ginkgo en fleur... En respirant cette palette de parfums, David G. Haskell nous invite à une puissante expérience sensorielle.Poète et naturaliste hors pair, il décrit les canaux qu'emprunte l'odorat pour nous connecter intimement à chaque arbre, molécule par molécule. Ainsi, déceler la signature aromatique d'un frêne rouge ou d'un chêne, c'est prendre part à leurs conversations secrètes et mesurer la force du lien immémorial qui nous unit à ces autres êtres vivants.Entrez dans la forêt, humez l'écorce et la sève:c'est le monde entier que vous respirez.
Ce qu'ils ressentent, comment ils communiquent, découverte d'un monde inconnu.
Les citadins regardent les arbres comme des « robots biologiques » conçus pour produire de l'oxygène et du bois.
Forestier, Peter Wohlleben a ravi ses lecteurs avec des informations attestées par les biologistes depuis des années, notamment le fait que les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades. Ils avertissent d'un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons appelé ironiquement « Bois Wide Web ».
La critique allemande a salué unanimement ce tour de force littéraire et la manière dont l'ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature.
Du fait de sa vie sociale complexe et de sa remarquable intelligence, le corbeau suscite des réactions contradictoires d'une culture à l'autre, allant de la méfiance à la confiance. Dans cet ouvrage de référence, Thom van Dooren propose une éthique multi- espèces pour examiner les liens qui unissent les vies des humains et celles des corbeaux en vue d'une coexistence harmonieuse.
Après le film DEMAIN sorti en 2015, Cyril Dion réalise son deuxième long-métrage, ANIMAL (sortie prévue à l'automne 2021), cette fois consacré à l'exploration d'une variété de cohabitations harmonieuses entre les humains et l'ensemble du vivant. Accompagné de 2 adolescents, Bella et Vipulan, ils vont à la rencontre de personnalités telles que Philippe Descola, Baptiste Morizot, Jane Goodall et bien d'autres. Le regard des deux jeunes gens sur le monde vivant va s'en trouver totalement bouleversé... C'est ce que raconte le film et, plus encore, ce livre qui prend le temps d'aller au fond des choses et de tirer le maximum de chaque rencontre.
Depuis les forêts du Yellowstone aux crêtes du Kirghizstan, des steppes du Haut-Var à la terrasse de son appartement, Baptiste Morizot nous invite à partir sur les traces d'êtres hors du commun, souvent mythifiés : les grands prédateurs - ours, loups, panthères des neiges... À travers différents récits de pistage, l'auteur nous propose ainsi de porter notre attention sur le vivant simultanément autour de nous et en nous, et apprendre à cohabiter avec lui.
Cet ouvrage est l'aboutissement d'une longue collaboration entre Bruce Albert, Davi Kopenawa et la Fondation Cartier autour des savoirs et pratiques du peuple Yanomami du Brésil. Il réunit un riche corpus d'entretiens et d'observations de terrain illustrées de photographies, dont la découverte montre que nous avons beaucoup à apprendre des Yanomami et de leur vision du vivant, du cosmos et des éléments.
Renee & Matthew Hahnel, two professional travel photographers, embarked on the adventure of a lifetime ... a seven month journey to every national park in America. Over the course of this epic road trip, they traveled through 39 states, two US territories, drove over 25,000 miles, took 26 flights, and hiked hundreds of miles across some of the most dramatic landscapes on the planet.
Roaming America tells their story through breathtaking imagery and musings from the road that will set your wanderlust into overdrive. The Hahnel's also share their personal experiences, and give away their insider tips to help you plan your own national parks adventure!
Que diraient les arbres si on les écoutait ? A la suite de son premier livre «Et si on écoutait la nature ?» (Payot), Laurent Tillon s'attache aujourd'hui à raconter l'histoire d'un chêne pédonculé bien particulier de la forêt de Rambouillet. Alliant une sensibilité naturaliste développée depuis l'adolescence aux découvertes scientifiques les plus récentes, l'auteur est pour la première fois en mesure de réaliser la biographie de cet arbre majestueux en pleine force de l'âge. A travers la vie pleine de suspense et de rebondissements de ce chêne, c'est l'occasion de brosser, avec tendresse et humour, les portraits étonnants de toute une galerie d'êtres qui interagissent avec lui, du champignon invisible (mais néanmoins indispensable) au cerf et au loup en passant par le capricorne, le mulot et bien d'autres encore. Bien qu'en apparence parfaitement immobile, «Quercus» tisse des liens indéfectibles avec tous les habitants de la forêt. Prédation bien sûr, mais surtout coopération et alliances à tous les étages, du sous-sol à la canopée. Ayant dressé ses premières feuilles quelques décennies avant la Révolution française, dans un paysage de lande arborée difficilement imaginable aujourd'hui, «Quercus» raconte aussi un volet de l'histoire tumultueuse des hommes à travers leurs relations complexes et ambigües aux arbres. De la forêt royale vouée au seul divertissement de la cour jusqu'au souci du végétal qui irrigue maintenant des pans entiers de la société, Laurent Tillon évoque avec empathie l'émergence et l'évolution de la sensibilité au vivant.
Après le succès d'"Être un chêne", il est temps de lire "Et si on écoutait la nature ?", le livre de Laurent Tillon qui nous invite, avec érudition, empathie et rigueur scientifique, à l'intelligence écologique au sein même des villes. Dans les jardins, les parcs publics, les rues, mais aussi dans les transports, il montre qu'il est possible de se relier avec simplicité aux arbres, fleurs et plantes, aux animaux, insectes et oiseaux, de comprendre le langage du monde sauvage et de bénéficier des pouvoirs de la nature. Après tout, ouvrir nos sens à la biodiversité, savoir écouter le vent, les hêtres, les passereaux, les écureuils ou les chauve- souris, n'est-ce pas aussi une manière de réapprendre à écouter l'autre ?
Le mystère d'être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c'est la condition vitale universelle, et c'est probablement elle qui mérite d'appeler le sentiment d'appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d'une profonde altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d'enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s'agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d'eux dans la forêt des livres et des savoirs... Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de «manières d'être vivant».
À l'invitation d'Éric Julien, trois chamans du peuple Kogi de Colombie visitent le Vercors pour la première fois. En dialoguant avec vingt scientifiques de la région, dont Béatrice et Gilbert Cochet, ils parviennent à un "diagnostic croisé" de ce territoire, où des pratiques et savoirs radicalement différents convergent étonnamment vers une vision commune.
Après un coup de tonnerre du destin, Édouard Cortès choisit de se réfugier au sommet d'un chêne, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque effrénée.
À presque quarante ans, il supprime ses comptes sur les réseaux sociaux et s'enfonce dans une forêt du Périgord. Là, dans une cabane construite de ses mains, il accomplit son rêve d'enfant.
Ce printemps en altitude et dans le silence des bois offre une lecture de la nature qui ne se trouve dans aucun guide ou encyclopédie. Afin de renouer avec l'enchantement et la clarté, l'homme-arbre doit couper certaines branches, s'alléger et se laisser traverser par la vie sauvage avec le stoïcisme du chêne.
Notre vieille Europe est l'un des continents qui ont le plus tôt souffert des activités humaines. Tout semblait perdu, mais c'était sans compter sur la résilience de la vie sauvage : aujourd'hui, de nombreux espaces délaissés se reboisent spontanément et reprennent vie. Le réensauvagement est à l'oeuvre, efficace, rapide, surprenant. Dans tous les milieux, la faune est de retour. D'ici à 2030, sur l'ensemble de l'Europe, ce sont 30 millions d'hectares qui vont ainsi s'offrir à la vie sauvage, l'équivalent de 30 fois le parc national de Yellowstone, aux États-Unis ! L'Europe des territoires protégés va ainsi bénéficier, elle aussi, des effets positifs du réensauvagement !
J'ai aimé la littérature, j'ai aimé les sciences, j'ai aimé les arbres, mais pendant des années, je n'ai pas su allier les trois, chacun de ces amours allait son chemin, sans qu'ils ne parviennent à se croiser. Et puis un été dans les Pyrénées, marchant dans la forêt, c'est venu. J'ai eu envie de parler des arbres, parler à la fois de ce qu'ils sont et de comment nous vivons avec eux. J'ai commencé à écrire sur mon téléphone, en marchant, les gens que je croisais sur le sentier devaient me voir en citadin incapable de regarder autour de lui, alors que j'avais enfin trouvé la façon de raconter ce qui était là. Je veux parler de ces êtres extraordinaires avec qui nous partageons la Terre, qui sont vivants comme nous mais d'une autre façon, et avec qui nous avons une relation continue à laquelle nous ne pensons pas assez souvent, tant elle nous imprègne, tant elle est profonde. Nous sommes arboricoles au fond, nous vivons avec les arbres depuis toujours. Alors plutôt que d'en faire des êtres anthropomorphes, j'ai voulu dire leur étrangeté, connue par les sciences, mais aussi notre proximité par des anecdotes qui racontent cette place familière, eux auprès de nous, nous auprès d'eux. En prenant ces deux points de vue que la littérature peut mêler, je veux rendre hommage à ces compagnons de vie, à nos colocataires de la Terre, sans qui nous ne pourrions l'habiter.
45 fragments d'histoire naturelle, issus des chroniques de Jérôme Sueur dans l'émission radio La Terre au Carré, font résonner les sons de la nature pour en exprimer toute la beauté et la diversité. Illustrée de 150 sons captés sur terre et sous mer, cette anthologie est une invitation à découvrir le monde vivant par la voie sonore
Limiter nos déchets et les faire repousser c'est possible grâce au regrowing ! Cette méthode permet de faire repartir les restes de salades, carottes, betteraves, échalotes... Aurélie Murtin nous propose aussi de découvrir d'autres méthodes de multiplication. Attention, vous risquez d'y prendre goût !
Une aventure homme-animal extraordinaire.
L'histoire se passe en Normandie, dans la grande forêt domaniale de Louviers. Photographe, conférencier et amoureux de la nature, Geoffroy Delorme n'a pas encore vingt ans quand il rencontre un jeune brocart qui va changer sa vie. Il lui donne envie de s'installer en forêt pour vivre au contact des chevreuils. Cette immersion va durer dix ans.
Vivre seul en forêt sans tente, ni abri, ni même un sac de couchage ou une couverture, c'est surtout apprendre à survivre. Geoffroy Delorme suit l'exemple des chevreuils. Il adopte leur mode de vie, apprend à manger comme eux, à dormir comme eux. Il acquiert une connaissance unique de cet animal et son mode de vie.
Vivre en forêt est un apprentissage difficile. Il faut apprendre à se nourrir et apprendre à stocker. Au printemps, Geoffroy Delorme cueille des feuilles : ortie, menthe, origan, lamier, reine des prés, achillée millefeuille, angélique.... Il les fait sécher en évitant les moisissures et les attaques d'insectes. Pour les protéines, il y a les fruits à coques qu'il ramasse à l'automne et stocke comme les écureuils dans un tronc d'arbre ou dans une cavité rocheuse. Enfin, il y a les vitamines qu'il puise abondamment dans les fruits en été, mais dont il prive son corps en hiver.
L'homme-chevreuil est l'histoire d'une quête ancienne et qui reste fascinante : renouer avec la vie sauvage.
En sept chapitres consacrés à sept oiseaux marins emblématiques, l'auteur, scientifique de renommée internationale et directeur du grand laboratoire d'écologie de Chizé, nous invite à parcourir le globe à tire d'ailes et de nageoires, réussissant le tour de force de nous plonger en même temps dans l'intimité de ces créatures, dans le fonctionnement des écosystèmes marins traversés et au coeur des tensions géopolitiques et économiques qui s'y jouent loin de nos yeux.
Ce n'est un secret pour personne : le plastique s'avère beaucoup plus dramatique que fantastique. Face à la pollution généralisée de l'ensemble des écosystèmes et des organismes vivants, devant cet écocide silencieux qui s'affaire sous nos yeux, que faire ? Déplastifier sa vie, pardi !
Sur un ton personnel avec une pointe d'humour, Nelly Pons nous révèle quelques secrets pour réduire son empreinte plastique au quotidien, individuellement mais aussi collectivement. Car déplastifier sa vie, ce n'est pas simplement s'appliquer une série d'actions concrètes. C'est aussi poser un regard critique sur la société de consommation, développer une philosophie nouvelle, redéfinir notre place sur cette planète. C'est, en somme, reprendre son pouvoir d'agir et le mettre au service du vivant.
Il dit non au massacre des arbres en zone urbaine. Pour protéger ces chefs-d'oeuvre de la nature qu'on abat aujourd'hui sans aucun discernement, Thomas Brail s'accroche à leurs branches et campe à leurs sommets. Grâce à lui, la cause des arbres est devenue populaire et largement médiatisée.Thomas Brail se bat aujourd'hui avec le Groupe national de surveillance des arbres pour que la loi soit enfin respectée et que cesse le massacre. Face à l'incurie des élus et des groupes d'intérêts, ce manifeste est un appel à tous les citoyens pour sauver ensemble nos arbres.