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Citadelles & Mazenod
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L'art des jardins en Europe : de l'évolution des idées et des savoir-faire
Collectif
- Citadelles & Mazenod
- Coup De Coeur
- 8 Mars 2023
- 9782850889219
LE LIVRE Lieu de convivialité, de plaisir, mais aussi lieu de pouvoir, les jardins sont toujours l'espace d'une expression philosophique, religieuse, idéologique, artistique, la représentation symbolique du monde et de la place de l'homme dans l'univers. Ce précieux patrimoine revêt des dimensions à la fois multiples et complexes. Loin de se limiter au simple plaisir de l'oeil, les techniques qu'il requiert et les formes qu'il engendre s'insèrent dans un contexte historique, sociologique et culturel riche et varié. Cette vaste synthèse illustrée aborde tous les aspects de l'art des jardins. Les auteurs abordent dans un premier temps l'étude du savoir-faire des hommes (architectes, théoriciens, jardiniers, pépiniéristes, horticulteurs...), les évolutions, tant des tapis «verds» que des pelouses, des outils, des orangeries et des serres. Puis sont étudiés les différents styles de la Renaissance aux années 1930. Enfin, le lecteur est convié à un tour d'Europe de 170 hauts lieux qui font l'histoire du jardin, des jardins de l'Alhambra à la maison Monet de Giverny, en passant la villa Borghèse à Rome, le château de Versailles, les jardins de Chatsworth (Derbyshire), le jardin du palais Fronteira à Lisbonne, Peterhof près de Saint-Pétersbourg, le jardin botanique de Kew...
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Histoire artistique de Venise à travers son architecture, de sa fondation à l'époque contemporaine. Cette luxueuse monographie illustrée de 500 reproductions de choix nous invite à parcourir cette ville unique d'art et d'histoire. Michel Hochmann nous dévoile cette cité singulière et féérique sous toutes ses facettes.
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En 1989 et 1990, la parution des deux volumes consacrés aux fresques restaurées de Michel-Ange a constitué un événement unique dans l'histoire de l'édition d'art. Rapidement épuisés, ils devinrent mythiques. Quinze ans plus tard, les Editions Citadelles & Mazenod en proposent une nouvelle édition d'une qualité semblables à l'édition originale. Une différence, infiniment appréciable : ces volumes sont réimprimés à un prix attractif !
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Botanica Magnifica réunit deux cent cinquante et une photographies exceptionnelles signées par Jonathan M. Singer. Elles représentent des fleurs rares ou exotiques surgies des ténèbres à la manière des grands maîtres de la peinture. Inspiré par l'oeuvre des grands artistes botaniques qui l'ont précédé, Jonathan M. Singer a élaboré un style de photographie numérique moderne qui restitue à la fois la clarté et le talent des illustrations botaniques traditionnelles ; à travers l'objectif de son appareil, ce n'est pas seulement l'apparence formelle d'une plante qu'il capture, mais aussi son essence.
Ainsi, nombre de ces portraits révèlent les pièces délicates des plantes avec une finesse de détails qu'un pinceau ne saurait imiter, nous offrant un aperçu inédit sur la complexité et la singularité de ces êtres vivants. On trouvera cinq parties dans ce livre : les Orchidacées, qui présentent toute la diversité des orchidées, une des plus riches et des plus belles familles de plantes à fleurs ; Florilège, qui décrit la complexité et la beauté des fleurs, chefs-d'oeuvre de l'évolution ; Merveilles, un échantillon de plantes aux formes insolites, parfaitement adaptées à leur environnement ; les Zingibéracées, en hommage à la famille des gingembres, dont les membres réunissent des plantes tropicales communes et des espèces rares menacées d'extinction ; et Botanicus, une sélection de spécimens superbes et étranges issus des célèbres collections d'étude botanique du Musée national d'histoire naturelle du Smithsonian Institute.
Chaque illustration s'accompagne d'une description simple et accessible de ses caractéristiques botaniques, sa répartition géographique, son folklore, son histoire et sa conservation. Par ses reproductions exceptionnelles et son texte brillant, Botanica Magnifica est certainement un des plus remarquables ouvrages de photographie d'histoire naturelle jamais publiés.
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Pourquoi Venise, qui avait passé mille ans à consolider sa puissance, a-t-elle " cultivé la terre après avoir cultivé la mer " ? Les amoureux de la Sérénissime, à tout moment ébahis devant ses beautés, ses trésors et le raffinement de sa civilisation, ne pourront en comprendre les secrets s'ils n'en connaissent la seconde nature : la civilisation de Terre Ferme.
Cet ouvrage se propose de l'analyser en étudiant le phénomène de la villa vénitienne, à partir de ses composantes socio-politique et économique. Car la civilisation des villas s'inscrit dans un contexte historique bien précis : en effet, après avoir dominé les mers grâce à ses galères redoutables, la puissante Sérénissime, dans les premières décennies du XVe siècle, a renforcé sa domination sur le continent.
Francesco Monicelli retrace la succession d'événements (les suites de la ligue de Cambrai, le déclin du commerce maritime, les incessantes épidémies, etc) qui ont conduit la cité des Doges à investir dans l'Etat de Terre Ferme. L'auteur évoque la société de l'époque, partagée entre patriciat vénitien et noblesse sujette, avant d'esquisser l'évolution de la villa vénitienne, symbole de pouvoir, incarnation d'un statut social, force motrice de la campagne et organe gestionnaire d'un territoire.
Ces villas seront le reflet de l'évolution du goût et des arts. A l'instar de Venise, elles ont bénéficié du talent - du génie même - d'architectes prestigieux tels Palladio, Sansovino, Scamozzi ou Longhena et de celui de peintres immenses tels Véronèse ou GiambattistaTiepolo. Vingt-huit villas, célèbres ou inédites, illustrent ce propos, grâce aux photographies de Cesare Gerolimetto.
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Autrefois la France ; photochromes 1889-1904
Waller-M
- Citadelles & Mazenod
- 30 Septembre 2009
- 9782850882951
Voici la France rêvée du tournant du XXe siècle, une France idéalisée sans doute, stéréotypée parfois, mais qui pourtant nous touche.
Ici, un paysage nous attire, là, un visage nous émeut : ce que nous regardons nous semble étrangement vivant et familier. Tel est le pouvoir de ces images " trop belles pour êtres vraies ", qui s'adressent à notre mémoire et sollicitent d'abord notre sensibilité. Et en quoi ne seraient-elles pas " vraies " ? Simplement parce que ce ne sont pas, comme on pourrait le croire, des photographies en couleurs : elles ont été obtenues par le procédé Photochrom -mise en couleur d'un négatif noir et blanc pas passages successifs sur des pierres lithographiques.
Elles furent présentées à l'Exposition universelle de 1889 comme les pierres images photographiques en couleurs : d'où leur succès et leur importance. Notre tour de France n'est pas exhaustif, mais il constitue un témoigne unique d'une époque révolue, un voyage empreint de nostalgie au coeur de notre mémoire collective.
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L'histoire de Paris par la peinture
Duby-G+Lobrichon-G
- Citadelles & Mazenod
- 29 Octobre 2008
- 9782850882586
Quand, au début du XIIe siècle, le roi des Francs choisit de faire de Paris sa capitale, la préférant aux autres villes que Rome avait fondées, ce fut certes en raison de ses facilités de communication, mais bien plus en souvenir des symboles monarchiques qui y étaient attachés de longue date. La ville avait aussi la chance d'être située au milieu d'une région favorisée : l'eau y est abondante, les rivières poissonneuses, les forêts giboyeuses, les terres et les prairies généreuses.
Tenir Paris, c'est dès lors dominer la France dont la ville n'a jamais cessé d'animer l'histoire changeante. Les monarques l'ont bien compris et aussi tous ceux, des guerres de Religion à la Commune de 1871, qui visèrent à les renverser. Car la capitale est vite devenue la ville la plus dense du royaume le plus peuplé d'Europe. Elle tisse, telle une araignée sa toile, l'ensemble des réseaux routiers qui se nouent dans son enceinte longue au XVIIIe siècle de 23 kilomètres. Mais Paris est aussi un ogre de grand appétit, c'est un gouffre où vont s'absorber les richesses de l'État, où les manufactures et les bagatelles attirent l'argent par un commerce ruineux pour les provinces. Une population fiévreuse et bigarrée accourt dans la capitale dont elle vient gonfler les classes laborieuses et parfois dangereuses.
Signe de sa puissance politique, la cité devient monumentale, dressant le grand théâtre où la souveraineté se manifeste dans le déploiement des parades civiques, à travers les avenues et les places, parmi les palais, les basiliques et les fontaines. Depuis les premiers temps capétiens, il n'est pas un règne royal, impérial ou républicain qui n'ait tenu à imposer sa marque au paysage parisien, à laisser une trace durable de son passage en ajoutant aux parures de la cité.
Cette Histoire de Paris par la peinture constitue donc un véritable document d'histoire sous le pinceau des plus grands artistes français et étrangers : peintres anonymes des enluminures et des premiers panneaux sur bois, petits maîtres paysagers mais aussi chantres reconnus de la gloire des monarques, comme Pierre-Denis Martin, Oudry, Lallemand, Hubert Robert, David, artistes impressionnistes comme Monet, Manet, Sisley, Renoir, ou réalistes comme Toulouse-Lautrec, Utrillo, Sargent, Picasso, jusqu'au XXe siècle de Robert Delaunay, Henri Matisse, Balthus. Leurs oeuvres donnent bien plus qu'un souvenir historique ou architectural. Elles représentent, dans leur vivacité, les soubresauts de l'événement, les scènes successives - brutales ou pompeuses - des drames politiques et les heures heureuses ou tragiques qu'a vécues la capitale. Ensemble, elles composent l'histoire d'une certaine culture occidentale, d'un art de vivre à la française.
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LA BASILIQUE SAINT-MARC est le plus grand monument de Venise ; elle en est le symbole dans le monde entier.
Élevée au rythme de la ville et de ses vicissitudes, cette basilique aux cinq coupoles, aux 8600 m2 de mosaïques, à l'inspiration purement byzantine, est le témoin de la grandeur de la Sérénissime. Cet ouvrage n'aurait pu être publié si une vaste campagne photographique n'avait été récemment réalisée, après que de très amples travaux de restauration ont été entrepris ; il est un tribut à la magnificence de Venise et mêle intimement histoire, art et architecture.
Ettore Vio, le meilleur connaisseur de la basilique dont il est le proto - le conservateur en chef -, a réuni une équipe internationale des plus grands spécialistes de Saint-Marc. Ensemble, ils ont créé le livre définitif sur la basilique la plus célèbre du monde..
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Les hotels de guenegaud et de mongelas : rendez-vous de chasse des sommer au marais
Collectif
- Citadelles & Mazenod
- 7 Juin 2006
- 9782850882180
Sauver deux hôtels du Marais, les restaurer et y installer un musée et un club, lieux de culture et de sociabilité : tel est le pari incroyable qu'ont tenu, à quarante ans d'écart, François et Jacqueline Sommer et leur successeur à la Fondation de la Maison de la Chasse et de la Nature.
C'est l'histoire de cette entreprise privée que raconte cet ouvrage à plusieurs mains. A l'origine de cette aventure se trouve un homme : François Sommer, industriel amateur de chasse, de nature et des objets d'art s'y rattachant, soutenu inlassablement par son épouse Jacqueline. Cherchant un lieu pour présenter ses collections au public, il choisit en 1964 l'hôtel de Guénégaud, rue des Archives. Sa démarche, encouragée par André Malraux, s'inscrit dans ce moment où le Marais est enfin sauvé et non sacrifié aux chimères du modernisme urbain.
La réussite de l'opération, menée en trois ans (1964-1967), ne suffit pas à Sommer qui rêve déjà de s'étendre à la parcelle voisine, occupée par l'hôtel de Mongelas. Il faudra attendre 2002 pour que la Fondation de la Maison de la Chasse et de la Nature, à laquelle le couple a légué ses biens, réalise son v?u et lance une nouvelle campagne de travaux. Responsables de la Fondation, hauts fonctionnaires, architectes, archéologues et historiens de l'art, acteurs de ces deux opérations, témoignent de cette aventure au fil des pages.
Une telle mise en perspective éclaire l'histoire et l'évolution des pratiques et des philosophies de la restauration. Si le sauvetage de l'hôtel de Guénégaud est emblématique des actions lancées sous le ministère Malraux, avec son mélange d'enthousiasme et de volonté, celui de Mongelas est marqué par la rigueur scientifique. On suit le travail des scientifiques, fouillant les archives comme le sol, grattant les murs et cherchant la couleur d'origine des fenêtres anciennes grâce à des méthodes nouvelles.
On suit encore les débats de principe : tout bâtiment subissant des transformations successives au fil du temps, lequel de ses états anciens faut-il restituer ? Comment préserver l'âme d'un édifice, loin des grimaces de restaurations clinquantes et trompeuses ? Comment envisager un musée moderne de la Chasse et de la Nature sans trahir l'esprit voulu par ses créateurs, qui tenait davantage du cabinet de curiosités ? Pour prolonger la réflexion, le livre met en perspective les hôtels particuliers parisiens de la même époque, leurs aménagements intérieurs, leur ameublement et leurs jardins.
En évoquant cet âge d'or des demeures de Madame de Sévigné, Ninon de Lenclos ou Racine, il éclaire aussi les modes de vie d'une société brillante dont les hôtels demeurent aujourd'hui comme des reflets de pierre.
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La conversion au christianisme du grand-prince Vladimir en 988 marqua le début de la christianisation de la Russie et l'unification du pays, mais sa diffusion est avant tout l'oeuvre des moines : Byzance exerça une forte influence religieuse, sociale et culturelle.
Parmi la floraison de monastères qui ont couvert l'Empire russe, l'auteur en a sélectionné une quinzaine, parmi les plus représentatifs et les plus divers. Des plus anciens - Saint-Georges et Saint-Antoine de Novgorod - jusqu'aux grandes réalisations des Romanov comme Novodievitchi à Moscou, chacun d'eux est comme une véritable cité, protégeant de ses épais remparts un regroupement d'églises et de cathédrales. Le lecteur sera frappé par la beauté unique des sites choisis par les saints fondateurs : collines dominant une région, lacs immenses, rives de fleuves. Coupoles aux bulbes dorés, simples murs blancs passés à la chaux ou vastes édifices baroques aux couleurs flamboyantes ainsi transformés en apparitions célestes sur fond de neige, chaque page - et chaque pas - est un éblouissement.
Enfin, au fil des pages, apparaissent de grandes figures comme celles de saint Antoine, saint Cyrille ou saint Serge de Radonège, et d'immenses artistes comme Dionissi ou Andrei Roublev.
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De 1980 à 1994, la découverte progressive des fresques nettoyées de Michel-Ange à la chapelle Sixtine aura eu un retentissement mondial, tenant en haleine amateurs et historiens d'art ! Depuis 1989, les ouvrages publiés par Citadelles & Mazenod au fur et à mesure de la restauration ont été unanimement salués comme autant d'événements éditoriaux.
Ce livre est le seul à présenter l'intégralité des fresques de Michel-Ange : voûte et Jugement dernier. Les illustrations permettent d'en découvrir l'ensemble, travée par travée, donnant au lecteur le sentiment de parcourir la chapelle, depuis l'entrée jusqu'au mur du fonds, derrière l'autel, couvert par la fresque du Jugement dernier. La maquette et le cadrage des documents opèrent comme un gigantesque zoom : pour chaque partie, le lecteur admirera successivement l'ensemble de l'oeuvre, puis les lunettes, les grandes figures des prophètes et des sibylles, les ignudi, les panneaux centraux. De la même manière, le lecteur pénétrera au coeur du Jugement, depuis la spectaculaire figure du Christ, jusqu'aux terrifiantes profondeurs de l'Enfer.
Le texte de Pierluigi De Vecchi permet de mieux comprendre la technique picturale de l'artiste et la signification de ce chef-d'oeuvre de l'art mondial. Grâce à ce livre, et sans devoir affronter les conditions de visite au Vatican, souvent éprouvantes, l'amateur peut désormais apprécier à loisir la splendeur de cette oeuvre exceptionnelle.
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Quand les vestiges de Pompéi furent découverts à la fin du XVIIIe siècle, la cité morte et ressuscitée passionna l'Europe entière. Des princes aux artistes, tous se rendirent sur place, trouvant là l'inspiration pour un art nouveau. Parmi les artistes, l'architecte napolitain Antonio Niccolini. Aussi, quand ses deux fils Fausto et Felice publièrent de 1854 à 1896 les quatre volumes qui composent Maisons et monuments de Pompéi, l'événement fût considérable.
Cet album donne à voir les plus belles planches du recueil : vues contemporaines qui montrent le site antique tel que l'on pouvait le voir au siècle dernier avec, à l'ombre du Vésuve, de belles voyageuses en robes à tournure, ou des dessinateurs le carnet de croquis à la main ; relevés qui restituent les grands décors des édifices antiques (fresques, panneaux décoratifs, pavements de mosaïques, mobilier ou sculptures) ; enfin, les artistes nous offrent également des reconstitutions des principaux bâtiments : élégante pompéienne lisant dans l'atrium de sa villa, boulanger proposant sa marchandise aux passants, hommes politiques débattant dans la Basilique, notables se délassant aux thermes...
Des ruines colossales des monuments publics aux plus humbles ustensiles des demeures privées, tel est le contenu de cet ouvrage, selon les mots des Niccolini. Un livre pour les amateurs d'antiquités et de voyages, à travers la peinture, l'architecture, le mobilier ou la photographie.
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L'une des expériences les plus marquantes d'un voyage au Portugal est certainement la découverte des décors de carreaux émaillés les azulejos qui ornent les plus beaux exemples d'architecture intérieure et extérieure du pays.
C'est par la mise en scène des carreaux de céramique plus que par leur fabrication que le Portugal s'est distingué : les revêtements d'azulejos sont omniprésents, animant grâce à leurs formes et leurs couleurs les surfaces des églises, des palais et des villas, des parcs et des jardins, auxquels ils confèrent un charme visuel tout particulier en exploitant au mieux les possibilités de l'environnement architectural ou urbain.
Le présent ouvrage donne pour la première fois un aperçu significatif du développement de cet art, au travers de chefs-d'oeuvre exemplaires. L'illustration se concentre volontairement sur Lisbonne et ses alentours, où se trouvent les plus exceptionnels témoignages de l'art des azulejos. Du Palacio Nacional de Sintra au Palacio dos Marqueses de Fronteira, le lecteur est invité à une véritable découverte du coeur du Portugal en suivant un itinéraire que jalonnent ses azulejarias les plus somptueuses.
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La cathédrale est le miroir du monde médiéval occidental, comme l'écrivait le grand historien d'art Émile Mâle. Au-dessus du moutonnement des toits, la haute masse de leurs tours et de leurs flèches signalent de loin le coeur ancien des villes d'Europe, de l'Italie à la Scandinavie, du Portugal à la Pologne. Dans la mémoire collective Notre-Dame de Chartres, de Reims ou de Strasbourg, surgissent à l'esprit dès qu'on évoque le Moyen-Âge.
Certes, ces grandes cathédrales sont unanimement admirées, mais que sait-on de leur signification, des hommes qui les ont bâties, et des raisons qui les ont poussés à réaliser de tels édifices ? Rédigé par l'une des meilleures spécialistes de l'art médiéval, ce très bel ouvrage nous fait pénétrer au coeur de ces édifices : les plus grands chefs-d'oeuvre carolingiens, ottoniens, romans et gothiques y sont reproduits. Mais on y découvre aussi d'admirables cathédrales oubliées comme Lescar et ses pavements de mosaïque (France), ou Trogir et son portail de style vénitien (Croatie). C'est également l'occasion de prêter attention à des ensembles originaux : les vitraux, cloîtres, mobilier ou évangéliaires.
L'architecture des cathédrales, leurs décors, et leurs trésors se révèlent à travers le texte principal, les légendes commentées et les encadrés thématiques. Pour donner à voir ce patrimoine unique, deux photographes ont spécialement sillonné l'Europe pendant deux ans, rapportant un très bel ensemble de clichés inédits.
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Bâtie entre ciel et mer, Venise est un site exceptionnel, " contre nature ".
Carrefour des échanges entre l'Orient et l'Occident, la Sérénissime a accueilli et remodelé l'héritage antique et celui des peuples voisins dès le XIIIe siècle. La fin du Moyen Age et le début de la Renaissance voient la ville, fortement marquée par le style gothique, se parer de palais et d'édifices religieux somptueux, reflets de sa puissance. Les commandes publiques et les riches mécènes favorisent les recherches artistiques et permettent l'élaboration d'une identité propre.
Une promenade dans la Venise d'aujourd'hui voit défiler au long des canaux des palais aux murs incrustés de marbres, enduits de crépis rouges et jaunes, où la pierre blanche d'Istrie alterne avec le marbre rouge de Vérone, dessinant un paysage aux tons vifs, parfois fanés sous le passage du temps et le climat salin.
Cet ouvrage aide le visiteur à retrouver l'éclat de la Renaissance, où l'architecture, la peinture et la sculpture mêlaient leurs découvertes pour offrir au citoyen vénitien une symphonie d'ors et de pigments exotiques. Les décors tant picturaux que sculpturaux de Saint-Marc, des églises, des Scuole et des palais se sont imprégnés de la luminosité de la lagune. L'attention particulière aux reflets changeants sur l'eau, la circulation des gravures nordiques, la réception des théories esthétiques venues de Florence et de Rome, sans oublier les grands chantiers de la république que représentent la basilique et le palais des Doges, ont stimulé un goût pour les effets instables et chatoyants.
Les mosaïques de Saint-Marc, autant que les décors gothiques annoncent le colorito vénitien. L'élégance vestimentaire des Vénitiens, l'éclat de leurs parures, la magnificence de leurs demeures combiné au luxe des intérieurs ont peu à peu forgé l'image légendaire de la préciosité de cette société. Si les peintres proclament dès le XVe siècle la toute-puissance de la couleur, les apports des arts du verre, du velours, de la soie et du livre participent également à la définition d'une spécificité vénitienne Univers de formes orchestrées par des influences multiples, Venise en déclarant l'apogée de la couleur à l'aube de la Renaissance, manifeste tout le raffinement de la culture vénitienne dont la tradition se perpétue jusqu'à nos jours,
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Destination privilégiée des touristes, Rome a ouvert d'exceptionnels chantiers pour le Jubilé de l'an 2000 : des vestiges antiques ou médiévaux ont surgi des nouveaux champs de fouille ; au long des rues, les façades restaurées des églises et des palais brillent d'un éclat retrouvé. Raisons pour lesquelles cet ouvrage s'imposait.
Trente-quatre siècles d'histoire urbaine ininterrompue font de Rome un cas unique. La réunion de villages antiques établis sur les collines entourant un gué donne naissance à une ville, vite devenue la mégapole impériale qui domine l'Occident. Après la naissance du christianisme, la régression due au transfert de la capitale à Constantinople et les déferlements barbares, la montée en force de l'Église lui permet de retrouver sa puissance de création. Le retour de la papauté au XVe siècle la transfigure en ville des papes, l'apogée baroque se substituant au classicisme renaissant. Lieu de référence absolue pour les artistes, Rome impose son modèle à l'Europe. En 1870, l'entrée de l'armée italienne sonne la naissance de la Troisième Rome, capitale du jeune royaume, marquée par les chantiers des années 1900, puis par les réalisations monumentales de l'Italie mussolinienne.
Ville d'art par excellence où tout est lié par l'histoire et la topographie. Le lecteur découvre comment s'est construite et transformée une cité au patrimoine remarquable. Entre ouvrages savants et publications touristiques, cette synthèse a une place de choix, grâce à des textes d'une simplicité érudite et une mise en pages vivante et variée. Photographies des sites et des monuments, tableaux et gravures anciennes, sculptures et objets d'art, permettent au lecteur de réaliser un voyage inoubliable dans le temps et l'espace.
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L'histoire de la Méditerranée au Moyen-Age est profondément marquée, de 1096 à 1270, par le phénomène très controversé des Croisades : guerres saintes et économiques à la fois, dans lesquelles se mêlent une inspiration religieuse et une volonté d'expansion politique. Bien que cette période de l'histoire ait été fréquemment analysée et étudiée, de nombreux aspects en restent inexplorés. L'histoire de l'art et sa diffusion appartiennent sans conteste à ceux qui restent à approfondir.
A l'origine de ce livre, se trouve la conviction que ce scénario, fait d'échanges et de synthèses, revêt une importance fondamentale pour l'histoire de l'art médiéval, au sens le plus général. L'ouvrage aborde le thème des interférences entre les diverses formes artistiques, du XIe au XIIIe siècle, de la péninsule ibérique au Proche-Orient, à travers l'Afrique du nord, l'Europe et les Balkans, sans oublier les traces de Byzance laissées au delà de Constantinople, jusqu'à Kiev et la Russie.
Architecture chrétienne en terres d'Islam, présence arabe en Espagne et au Portugal, vols d'objets d'art entre Byzance et Venise, expansionnisme des Fatimides d'Egypte jusqu'en Syrie et Sicile, techniques artistiques et artisanales découvertes à l'occasion d'une conquête et réimplantées dans un autre pays... les exemples sont multiples et sans fin qui nous montrent diverses formes de métissages qui bouleversèrent les pratiques et les habitudes. Les rapprochements réalisés à travers la très riche iconographie rendent ainsi perceptibles au lecteur d'innombrables influences souvent méconnues.
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Qu'on l'appelle Byzance, Constantinople ou Istanbul, s'il est une ville qui en fait rêver plus d'un, c'est bien celle-ci. Qu'il s'agisse de Constantin qui abandonne son Empire occidental pour créer un Empire d'Orient, des Osmanli (que l'on appela Ottomans) qui quittèrent les plaines d'Iran sous la pression des Mongols et prirent Constantinople en 1453, des esthètes européens qui, comme Pierre Loti, adoptèrent une nouvelle identité pour mieux vivre leurs désirs exotiques" tous succombèrent au charme de cette ville qui unit l'Europe et l'Asie.
Si la ville sait nous séduire, la connaissons-nous vraiment ? - Marie-France Auzépy retrace les origines de la ville, faisant la part des mythes et des réalités historiques ; au début du IVe siècle, Constantin décide d'en faire la Nouvelle Rome, capitale d'un Empire chrétien que Théodose ou Théodora portèrent au plus haut. Alain Ducellier montre comment, à partir de l'an Mil, les attaques répétées des Turcs vinrent à bout de ce vieil Empire pour aboutir, le 29 mai 1453 à la prise de la ville par les Ottomans. Ils en firent un nouvel Empire, encore plus éblouissant : Soliman le Magnifique en est le symbole. C'est lui qui donna son visage à cette ville dont Stéphane Yerasimos narre l'histoire jusqu'à nos jours.
En contrepoint de cette brillante histoire, une iconographie souvent inédite présente les facettes les plus spectaculaires de Byzance, de Constantinople et d'Istanbul. Trésors accumulés dans le palais de Topkapi ou dans les grands musées du monde, manuscrits enluminés extraits des réserves du Vatican mais aussi tous les monuments qui font de cette métropole bâtie sur l'eau un musée en plein air : Sainte-Sophie "église, mosquée, puis musée", mosquée Bleue, mosquée Süleymaniye, nombreux palais 1900 des rives du Bosphore, monuments insolites comme Yerebatan Sarayi (la citerne engloutie) ou les typiques maisons de bois, humbles ou princières...
C'est Gilles Veinstein, professeur au Collège de France qui présente ce livre aussi séduisant qu'original.
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De la prune au fruit de la passion et de la fraise au melon, l'histoire et l'évolution des fruits sont un véritable labyrinthe.
Cultivées depuis des milliers d'années, de nombreuses espèces se sont propagées dans le monde entier à mesure que l'homme se déplaçait et explorait de vastes étendues.
Ce livre retrace le développement d'un large éventail d'espèces; il relate leur histoire et leur culture ainsi que la place qu'elles ont occupée dans la culture populaire, depuis les mythes antiques jusqu'aux croyances médicinales plus récentes et parfois étranges.
Depuis l'Asie centrale et la Chine, berceaux des fruits à l'état sauvage, le lecteur est entraîné dans l'univers passionnant des pépinières de la Grèce et de la Rome antiques, des monastères et des grandes demeures d'Europe, jusqu'à l'époque des explorations et de l'expansion européennes dans les Amériques, et finalement à travers les vergers industriels et les jardins privés d'aujourd'hui.
De précieuses images tirées des plus beaux albums peints, dessinés ou lithographiés illustrent ce volume unique.
Réalisées au cours des siècles passés en France et en Europe, elles proviennent des archives de la Royal Horticultural Society. Remarquables pour leur intérêt historique permettant de retracer l'évolution des fruits, ce sont de véritables chefs-d'oeuvre à part entière.
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Ile au coeur de la Méditerranée, la Sicile est un pays en soi. Dès l'Antiquité, les Grecs en avaient fait l'une de leurs terres de prédilection. Depuis cette époque, elle accumule les monuments, construits au rythme des invasions des Arabes, des Normands ou des Lombards. Temples de Ségeste, théâtre de Taormina, cathédrale de Noto, palais de Palerme, chaque site prouve le génie de ses constructeurs et de ses artistes. Ce livre est illustré d'un reportage exclusif de Melo Minnella.
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Les temples d'Angkor, qui recommencent à vivre après des années de guerre et de destructions, sont l'un des trésors de l'humanité. Capitale de l'empire Khmer pendant cinq siècles, ce site comprend plus de quatre-vingt monuments que le fameux photographe Jon Ortner visite et photographie depuis de longues années. C'est autour des témoignages qu'il a accumulé que ce livre s'est construit, grâce aux textes de cinq spécialistes de l'art Khmer. Glossaire, chronologie et plans complètent leurs études.
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Grâce à un magnifique ensemble de photographies prises d'hélicoptère, l'Italie nous apparaît ici sous un angle aussi séduisant qu'inédit.
À l'aplomb des villes et villages, sites antiques et places fortes, couvents et citadelles, l'oeil du photographe nous fait entrer au coeur des plus exceptionnelles merveilles de la péninsule. Ces vues aériennes retracent l'évolution de l'histoire de l'art en Italie. Depuis la première organisation du territoire par les Romains, encore visible aujourd'hui dans plusieurs sites du pays, le lecteur survole les vestiges de l'Antiquité tardive, la longue période du Moyen Âge et de la Renaissance, puis l'époque baroque.
Pour la première fois, chacun peut aborder une histoire de l'art et de l'architecture d'une manière aussi synthétique et complète. Les textes des historiens donnent au lecteur le bagage nécessaire et suffisant pour apprécier ce que l'oeil aura découvert. Les amoureux de l'Italie seront touchés par des vues inédites des villes et paysages qu'ils connaissent ou croient connaître ; ils seront enchantés par ceux qu'ils vont découvrir pour la première fois.
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Introduction
Markéta Theinhardt
La Prague princière (IXe siècle -1230)
Zdenek Dragoun
Prague, capitale royale (1230-1346)
Zdenek Dragoun et Klara Benesovska
Prague, capitale aux aspirations impériales (1355-1419)
Klara Benesovska
De l'époque hussite au règne des Jagellon (1419-1526)
Jiri Pesek et Klara Benesovska
De la Renaissance au maniérisme (1526-1618)
Jiri Pesek, et Mojmir Horyna
Prague baroque (1918-1780)
Mojmir Horyna
Prague 1800 (1780-1850)
Roman Prahl
La Prague des fondateurs modernes (1850-1900)
Jiri Pesek et Tatana Petrasova
Prague 1900 (1890-1918)
Jiri Pesek, Roman Prahl et Markéta Theinhardt
Prague, capitale de la République Tchécoslovaque (1918-1948)
Jiri Pesek et Rostislav Svacha
Prague à l'époque du communisme (1948-1989)
Jiri Pesek et Rostislav Svacha
La Prague contemporaine (1989-2002)
Jiri Pesek et Rostislav Svacha
Annexes
Plan Index des noms Index des lieux Bibliographie